Observatoire : En hausse : Dramane Dembélé

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Tard vaut mieux que jamais ! Dramane Dembélé est désormais ex cadre de l’Adéma-Pasj, pour avoir démissionné de cette formation politique où les portes de son avenir politique se fermaient l’une après l’autre. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, dans une situation inconfortable parce que combattu par sa propre formation politique d’alors, Dramane ménage sa monture pour voyager loin et certainement en vue de sa participation à la prochaine présidentielle prévue pour 2022. D’ores et déjà, il a lancé sa nouvelle formation politique qui, par son nom, l’Adema, sonne comme un clone de l’Adema. Espérons – ce qui est d’ailleurs le meilleur souhait pour lui – qu’au contraire, sa nouvelle formation politique incarnera la rupture.

Mamoutou Touré dit Bavieux

Mamoutou Touré dit Bavieux

Coucou, revoilà la finale de la Coupe du Mali de football ! Cette grande fête sportive qui a manqué au calendrier sportif national de l’année dernière. En effet, ce sera tous sons et toutes lumières au stade Modibo Keïta, ce dimanche, pour une finale de football dont les préparatifs vont bon train. C’est la consécration d’une année de réussite pour toute l’équipe de la Fédération malienne de football et surtout pour son président, Mamoutou Touré dit Bavieux, qui non seulement est en train de relever le défi de la relance du football malien qui était plombé par plusieurs années d’une crise débile, mais il ouvre des perspectives qui feront du football malien une grande référence africaine.

 EN BAISSE :

Des fournisseurs d’’engrais

Dans ce monde des fournisseurs d’engrais, tout le monde n’est pas recto car il y en a qui méritent un coup de sabot à la place d’un coup de chapeau. Effectivement, au moment où nous mettons sous presse, des fournisseurs d’engrais qui ont bénéficié d’un quota dans le cadre du partage de ce grand gâteau national du marché des engrais aux contonculteurs, ne parviennent pas à assumer complètement leur engagement. Il y en a qui en sont aux premières livraisons arrivées un peu en retard au niveau des agriculteurs. D’autres, après avoir livré une partie de leur quota, se font désirer pour le reste. S’il y a une fourmilière qui mérite vraiment un coup de pied, c’est bien le secteur des engrais ! A bon entendeur…

L’équipe nationale de football

Mohamed Magassouba, entraineur national par intérim

Même si le sélectionneur national, Magassouba, dit être satisfait des trois matches livrés par les Aigles du Mali dans le cadre de la préparation des prochaines phases finales de la CAN de football, cela ne suffit pas pour calmer la colère des Maliens, lesquels n’ont pas reconnu leur belle et très compétitive équipe nationale. Même si le sélectionneur national, Magassouba, a mis en avant des critères bien spécifiques pour apprécier la performance de ses poulains, cela ne peut être la même chose pour le public qui ne veut qu’une seule chose : gagner, encore gagner et toujours gagner les matches ou éventuellement perdre vaillamment, comme un militaire qui tombe au front les armes à la main. C’est d’ailleurs là où gît la mesquinerie qui caractérise la fonction d’entraineur ou de sélectionneur : lorsque ça marche les lauriers sont d’abord pour les joueurs. Mais quand ça ne va pas, la faute c’est d’abord l’entraineur ou le sélectionneur !

 WANTED :

Moussa Sinko Coulibaly

Moussa Sinko

Mais où est donc passé Moussa Sinko Coulibaly, subitement enfermé dans un silence de cimetière ? Le général qui a préféré troquer son bâton de commandement aux joutes politiques ne rataient aucune occasion pour mettre son grain de sel dans la sauce politique nationale. Mais depuis qu’une bande de colonels a pris le pouvoir, patatras ! Silence absolu ! Ni vu ni connu. Disparu de l’arène politique sans donner des consignes. Pas de déclaration ni activité politique. Mystère et boule de gomme ! Que peut alors bien cacher l’attitude de Moussa Sinko Coulibaly pourtant connu pour ne pas avoir sa langue dans la poche ? L’avenir est le meilleur juge.

 

MAIS POURQUOI ?

Les routes de Bamako saccagées

Sous le prétexte de travaux, les routes de Bamako sont saccagées et la circulation est très perturbée. En effet, les quelques bonnes routes sur lesquelles se déroulait la circulation dans la capitale, surtout dans l’ACI 2000, sont éventrées et mal remises en l’état.

une route à titre illustratif

Parfois, ces routes goudronnées deviennent de simples pistes car recouvertes d’argile et provoquent ainsi de petites mares après les pluies. Casser des routes pour travailler, c’est bien. Mais faudrait-il remettre lesdites routes en bon état de servir. Ce qui pose d’ailleurs, pour la énième fois, le problème de la responsabilité de refaire les routes en cas d’exécution de pareils marchés publics. Sujet sur lequel nous reviendrons certainement plus amplement car il doit faire partie des préoccupations de la Transition parce qu’étant une très mauvaise habitude à ne pas perpétrer.

JUSQU’OÙ ?

Cybercriminalité

Photo : AFP/Illustration

Jusqu’où iront les magistrats dans la lutte contre la cybercriminalité devenue le casse-tête des Etats, avec notamment le développement des Technologies de l’information et de la communication ? En tout cas, il faut bien agir pour arrêter cette expansion à tout dire et tout faire sur les réseaux sociaux sans aucun respect de principes sociaux, moraux et juridiques. En plus, des esprits qui se croient très malins font du cybercrime une profession pour arnaquer les gens à longueur de journées, à travers des procédés de plus en plus ingénieux. Nous saluons l’initiative de renforcement des capacités des magistrats actuellement en formation grâce à l’appui de l’Amrtp pour mieux lutter contre la cybercriminalité. Mais après, jusqu’où pourront-ils aller dans ce combat contre le mal, si l’on pense aux moyens nécessaires qu’il faudra mettre à leur disposition ?

La Rédaction

 

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