Notre Mali, comme il va : Vers un parlement boîte à lettre ?

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Moussa Mara, nouvel élu de la Commune IV, n’avait aucune chance d’accéder au perchoir de l’Assemblée Nationale face à un concurrent pour lequel le terrain avait été largement balisé. Depuis le retournement surprenant des résultats du second tour des législatives en sa faveur jusqu’ à sa désignation comme seul candidat du parti majoritaire, parmi quatre prétendants, le quasi plébiscite du tout nouveau président de la troisième institution de la République (134 voix sur 145) est l’aboutissement d’un laborieux balisage de parcours, qui, de fait, ne sert que les seuls desseins du président de la République, président fondateur du RPM. Dont il découvre, opportunément, les charmes, après l’avoir longuement méprisé et martyrisé.

Moussa Mara, homme de réflexion, d’engagement et d’action, a voulu faire de sa candidature, qu’il savait d’avance vouée à l’échec, un symbole. Celui de la représentativité responsable au sein d’une institution, qui reste surtout le creuset de la crédibilité démocratique.

Sa démarche est certainement la traduction du  credo d’un homme convaincu que ‘’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre’’. Elle préfigure ce que devrait être la posture d’une Opposition dont la mission, dans un environnement voué au respect des ‘’mots d’ordre’’, consiste à donner de la hauteur et de la crédibilité aux débats et décisions du parlement.

En procédant à la déclaration publique de leurs biens, le président et les autres élus du parti Yéléma sont devenus les précurseurs d’une gouvernance de la transparence et de la démonstration par l’exemple que les Maliens attendent depuis trois décennies d’une classe politique devenue affairiste et vénale.

Leur exemple fera-t-il tache d’huile ? L’on peut raisonnablement en douter. Les difficultés rencontrées par l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) dans sa mission de reconstitution des revenus de fonctionnaires chargés de la gestion des ressources publiques sont assez révélatrices des réticences et de la mauvaise conscience de ces derniers. Tout comme sont révélateurs les atermoiements observés autour des dossiers de corruption et de prévarication en instruction auprès du procureur du pole économique et financier.

Dans un contexte lourdement marqué par l’insécurité quasi généralisée, la paupérisation des populations et la vie chère, l’incivisme endémique, sans parler de la crise sanitaire et sa suite de complications socio-économiques, que faut-il attendre de la nouvelle Assemblée Nationale ? Quelles capacités intellectuelles peut-elle faire valoir face aux multiples et complexes préoccupations nationales ?

Quel crédit peut-on accorder à un président, très contesté au sein de son propre parti, réélu in extrémis et largement redevable pour sa présence au sommet de la hiérarchie parlementaire de la démarche anti démocratique du président de la République ?

Constituée d’un parti majoritaire, fragilisé par des querelles internes, dévalorisé et mis sous l’éteignoir par son président d’honneur, de partis satellites, tels l’ADEMA PASJ (qui se complaint dans un rôle de parti appendice du RPM), l’ASMA/CFP, le MPM, l’ADP Maliba, entre autres, (tous heureux de se placer sous la tutelle du RPM), la nouvelle Assemblée Nationale, souhaitée par les Maliens et pour laquelle ils ont bravé la menace terroriste et la pandémie Covid-19, pourrait bien n’être qu’une simple caisse de résonnance.

D’autant que d’Opposition, seul Yéléma parait à même d’afficher sa différence et susceptible de faire valoir autres points de vue. L’URD, en l’absence de son chef emblématique, apparait bien fragile et pourrait être tentée de basculer dans la majorité, si l’on en juge le décompte des voix portées sur l’élection de Moussa Timbiné…

Notre Mali traine toujours ses incohérences, ses légèretés, ses insouciances mais aussi ses préoccupations face à un horizon toujours bouché.

 IBK est le seul homme heureux au Mali. Tout lui réussit, depuis le Dialogue National Inclusif, qui a brisé le front de l’irrésistible mouvement de contestation populaire qui avait failli provoquer la chute du régime.

Ayant réussi à mobiliser les Maliens autour de ce forum, ersatz de ses prédécesseurs, il leur brandit à la face les recommandations phares comme la panacée à tous les maux du pays.

Les élections législatives, promesse de tous les changements, ont été organisées en dépit des risques évidents d’exposition aux dangers du nouveau Coronavirus et du péril sécuritaire.

Au sortir de ce scrutin périlleux et angoissant, il remporte le challenge de l’élection de son poulain à la présidence de l’Assemblée Nationale. Au passage, il écrase les velléités de contestation au sein du RPM, portées par le mal aimé Dr. Bocary Tréta et Mamadou Diarrassouba et ramène dans les sillons d’un pari majoritaire évanescent d’autres formations politiques n’ayant d’autre vision que celle de la figuration à l’hémicycle.

Tel un Père de la Nation s’est fait symbole de la lutte contre le Coronavirus. L’image de son lavage de mains, que l’ORTM passe complaisamment en boucle, telle celle de ce dirigeant asiatique élevé au rang de Demi Dieu, est censée être l’exemple pour le peuple. Il faudrait peut être faire un sondage pour mesurer l’impact d’une telle propagande.

Pour couronner sa nouvelle emprise sur le pays, le Régime donne désormais dans la répression. Les manifestations contre les résultats tronqués des législatives ont été durement réprimées sur toute l’étendue du territoire. Les leaders d’opinion, de la trempe de Pr. Mahamadou Clément Dembélé, eux, sont kidnappés en pleine journée, devant un public ahuri, comme dans un Etat voyou.

Avec un parlement tout à sa dévotion, tout disposé à valider les réformes encadrées par lui, cet IBK, requinqué, plus népotiste que jamais, en fera probablement voir de toutes les couleurs aux Maliens.

Cette sagesse de Voltaire, qui a traversé les siècles, s’adapte bien à notre pays : «un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l’habitude devient une tyrannie».

Il appartient aux Maliens de briser l’engrenage. Avant qu’il ne soit trop tard.

Mamadou Kouyaté   koumate3@gmail.com

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5 COMMENTAIRES

  1. MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA KOLO

    Mamadou Kouyaté,

    L’ INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI EST LA BORNE ULTIME POUR CES SIMULACRES DE “DÉMOCRATES”.

    DONNONS LEUR 2 ANS DE PLUS…!

    NOUS LEUR REPETONS NOTRE CONVICTION ULTIME:

    – SEULES LES ARMES VONT REGLER LA QUESTION DU NORD-MALI, ÉTANT DONNÉ QUE LA QUESTION FUT SOULEVÉE PAR LES ARMES.

    – IL NE PEUT Y AVOIR LIEU DE PARTITION DU MALI SANS NOUS LES MALIENS.

    SI LA PARTITION DU MALI SE PRONONCE, ALORS, NOUS N’ ALLONS LAISSER EN VIE PERSONNE DE CE “BEAU” MONDE AYANT EU UN ROLE DANS CET “ACCORD” DE LA TRAHISON, NI LEURS REJETONS…

    NOUS AVONS PAYÉ NOS TAXES Á L’ ÉTAT MALIEN, NOUS AVONS MIEUX PAYÉ NOS DIRIGEANTS, BEAUCOUP MIEUX QUE LEURS COLLEGUES EUROPÉENS, POUR NOUS SERVIR LA SÉCURITÉ ET LA DIGNITÉ..

    LE TRAVAIL DES DIRIGEANTS A ÉTÉ TRES TRES BIEN PAYÉ, MAIS SI CE TRAVAIL A ÉTÉ MAL FAIT , VOIRE A TOURNÉ Á LA TRAHISON, ALORS CES DIRIGEANTS DOIVENT ETRE TUÉS PAR LE PEUPLE.

    TOUS LES PEUPLES DU MONDE ONT EU Á TUER LEURS “DIRIGEANTS” TRAITRES.

    LE MALI NE SERA PAS UNE EXCEPTION MAUDITE.

    QUE LA SURETÉ DE L’ ÉTAT CORROMPU ESSAYE DE VENIR ME CHERCHER, JE L’ ATTENDS DE PIEDS FERMES, PAS COMME CLÉMENT DEMBÉLÉ….

    POINT.
    POINT FINAL.

  2. Qu’on n’en doute pas IBK EST CANDIDAT EN 2023.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  3. N’est-il pas déjà trop tard compte tenu de l’état de la classe politique malienne.
    IL N’EST PAS NORMAL QUE SOUMAILA CISSE SOIT LE SEUL HOMME POLITIQUE QUI PUISSE EMPÊCHER IBK DE DORMIR.
    Qu’est-ce qui est arrivé à ces hommes politiques qui ont combattu le président de l’ADEMA PASJ, chef du gouvernement IBRAHIM BOUBACAR KEITA de 1994 à 2000?
    POURQUOI ZOUMANA SACKO,MOUNTAGA TALL, OUMAR MARIKO,CHOGUEL MAIGA NE SONT PAS POSITIONNÉS POUR RENDRE LA VIE DIFFICILE À IBK?
    Les erreurs politiques se payent cash.
    IBK a profité de la naïveté des hommes politiques qui,normalement,devraient prendre le flambeau après la parenthèse ATT ou même empêcher son élection en 2002.
    PASSER SON TEMPS À DÉNONCER LA POLITIQUE DE L’ADEMA PASJ SANS METTRE EN PLACE UNE STRATÉGIE POLITIQUE POUR DÉLOGER CE PARTI A FAVORISÉ AUJOURD’HUI LES DEUX TÉNORS DE CE PARTI IBK ET SOUMAILA CISSE.
    On a pu se solidariser pour boycotter les élections de 1997,mais incapable d’en faire de même pour former un grand parti capable d’assurer l’alternance en 2002.
    Rien ne peut expliquer l’incapacité à former un grand parti d’opposition que par l’ego des hommes politiques qui pensent,chacun à son niveau, être capable de remporter seul les élections présidentielles.
    IL EST PLUS FACILE DE S’UNIR POUR BOYCOTTER UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE QUE DE L’ÊTRE POUR AFFRONTE LE CANDIDAT DU PARTI AU POUVOIR.
    En 1997,les opposants aussi célèbres et très respectueux les uns que les autres sont partis dispersés.
    Conscients de leurs faiblesses, ont joué à discréditer la victoire du président sortant qu’a réellement cherché à créer l’alternance.
    ON A FAIT PLUS MAL À LA DÉMOCRATIE MALIENNE QU’À ALPHA OUMAR KONARE.
    En 2002,au lieu de profiter de la division au sein de l’ADEMA PASJ pour créer l’alternance en s’unissant, chacun est encore parti défendre sa couleur.
    Le plus agité en 1997,feu MOHAMED LAMINE TRAORÉ a même préféré s’aligner derrière ATT, un apolitique qui profite de son aura pour espérer remporter les élections.
    Un aveu d’impuissance à affronter le candidat du pouvoir alors qu’il était le vice-président du parti qui remporté les élections en 1992.
    Le regroupement des partis d’opposition qui a été créée pour combattre l’ADEMA PASJ a été incapable de se transformer en parti politique pour casser la puissance du parti au pouvoir.
    Ça a fait le jeu d’IBK qui s’est positionné pour prendre cette place.
    ÇA A SURTOUT PERMIS À ATT D’ESPÉRER.
    Le COPPO(le regroupement de partis d’opposition crée en 1997)était entrain de combattre le parti ADEMA PASJ dont IBK était le président en 1997 qu’il a demandé la démission ou le président de la république ALPHA OUMAR KONARE?
    Aux vus de leurs comportements d’après le départ d’AOK, c’est ce denier qu’on a combattu.
    On a confondu la gestion de ce dernier avec celui du parti ADEMA PASJ.
    ALPHA OUMAR KONARE dirigeait la république du Mali.
    IBK a dirigeait le parti ADEMA PASJ.
    Quand on dénonce la gestion de l’ADEMA PASJ, ce n’est pas ALPHA OUMAR KONARE qu’on dénonce, mais IBK à moins qu’on dise ce dernier n’avait aucune prise sur le parti.
    PERSONNE NE PEUT CONTESTER QU’IBK ÉTAIT LE VRAI PATRON DE L’ADEMA PASJ QUAND IL OCCUPAIT SA PRÉSIDENCE.
    On a vu ces personnes qui ont été incapables de former un seul parti s’associer à IBK tout en dénonçant la gestion de l’ADEMA PASJ.
    LA GESTION DE L’ADEMA PASJ QUE TOUT LE MONDE DÉNONCE, C’EST IBK.
    C’est la personnalité d’IBK qui s’est manifestée en l’ADEMA PASJ de 1994 à 2000.
    SOUTENIR IBK, C’EST PRÔNER LE RETOUR DE CETTE GESTION DE L’ADEMA PASJ.
    Certains des éléments du COPPO ne se sont pas gênés à soutenir IBK contre SOUMAILA CISSE qui s’est battu contre cette gestion à l’intérieur de L’ADEMA-PASJ, qui ont contribué à ouvrir les yeux d’AOK sur les pratiques de son protégé.
    Donc, si le combat était de lutter contre les pratiques mafieuses de l’ADEMA PASJ, la personne à soutenir en 2002,c’était SOUMAILA CISSE.
    La parenthèse ATT devrait servir à s’organiser pour éviter que cette gestion de l’ADEMA PASJ refasse surface après ATT, même si ce dernier a reproduit la même gestion.
    Là aussi nos hommes politiques pourfendeurs de la gestion de l’ADEMA PASJ n’ont rien fait.
    Chacun était dans son coin pendant que SOUMAILA CISSE est entrain de mettre en place un parti conquérant.
    En 2013,après le coup d’État, naturellement les deux adversaires au sein de l’ADEMA PASJ s’affrontent au deuxième tour.
    NOS ÉLÉMENTS DU COPPO SONT AU BAS DU TABLEAU.
    Là aussi comme en 2002,ils vont soutenir celui qui incarne la gestion de l’ADEMA PASJ qu’ils ne cessent de dénoncer.
    Après sept ans d’exercice, ils sont étonnamment ses opposants farouches comme exactement en 1997 quand IBK dirigeait l’ADEMA PASJ qu’ils ont demandé sa démission de la primature.
    On en est là parce que nos opposants ont été nuls,rongés par le narcissisme.
    IBK a profité de leurs naïvetés coupables pour s’implanter au sommet de l’État.
    Le seul vrai opposant à IBK, dans ce pays, c’est SOUMAILA CISSE car il s’est opposé à lui depuis qu’il était son ministre des finances, l’a empêché d’être le candidat du parti.
    Tout le monde constate aujourd’hui que s’il n’est pas là, IBK n’a plus d’opposant CRÉDIBLE.
    La gestion de l’ADEMA PASJ a refait surface en 2013 dans sa forme pure car celui qui l’a porté pendant la présidence AOK n’est plus gêné dans ses activités.
    Le PRINCE MANDÉ qui convoquait régulièrement l’ensemble instrumental du Mali pour lui rappeler les glorieux temps de ses aïeux est devenu le MASSA en 2013.
    IL EST VRAIMENT HABITÉ PAR LA QUALITÉ DE MASSA.
    Il ne fait pas le choix des cadres par leurs compétences intrinsèques, mais leurs fidélités en sa personne.
    Il n’hésite pas à sanctionner sévèrement, s’il constate que cette fidélité a disparu.
    Par contre, on peut profiter des deniers publics quand on décide d’être soumis au MASSA.
    L’argent de la caisse de l’État appartient au MASSA.
    Ceux qui ont compris cette personnalité d’IBK sont à ses côtés.
    C’est pourquoi ces anciens collègues de l’ADEMA PASJ sont tous revenus.
    Seul IBA NDIAYE a accepté de suivre SOUMAILA CISSE.
    Mme SY KADIATOU SOW, ALI N DIALLO se sont retirés des activités politiques du parti pour s’installer à l’ADEMA association.
    Ceux qui ont combattu l’ADEMA PASJ entre 1992 et 2002 sont tous aujourd’hui dans l’opposition, mais toujours sans assez d’électorats pour inquiéter.
    Ils ont combattu SOUMAILA CISSE pour finir par être à ses côtés comme ils ont combattu IBK en 1997 pour finir à ses côtés en 2002 et en 2013.
    On a aidé IBK à être celui qu’il est aujourd’hui c’est à dire un président puissant sans contre pouvoir puisqu’il veut définitivement finir avec SOUMAILA CISSE.
    IBK est parti pour réaliser ses rêves c’est-à-dire imiter ses idoles BONGO et EYADEMA.
    Il va se représenter tant qu’il en a l’énergie avant de passer le témoin à KARIM KEITA son fils.
    Qu’on en doute pas IBK EST CANDIDAT EN 2013.
    La jurisprudence WADE va être appliquée après la révision constitutionnelle.
    Ses laquais vont commencer à le divulguer après la promulgation de la nouvelle constitution.
    La classe politique affaiblie ne fait que constater le dégât.
    IL FAUT ESPÉRER QUE MALI KOURA AUTOUR DE CHEICK OUMAR SISSOKO VA ATTEINDRE SON OBJECTIF DE QUATRIÈME RÉPUBLIQUE AFIN QUE LE MALI REDÉMARRE SUR UN NOUVEAU PIED COMME EN 1991 car il est démocratiquement impossible d’écarter le clan IBK.
    Faire D’ALPHA OUMAR KONARE sa sible a favorisé et la présidence ATT très dommageable et celle d’IBK qui va diviser le Mali.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

    • AGR€$$IFOCCID€NTAUX

      Sitting bull disait déjà en son temps : « la parole de l’AGR€$$IVOCCID€NTAL€ repose sur de la FLOTT€ … »

  4. “Cette sagesse de Voltaire, qui a traversé les siècles, s’adapte bien à notre pays : «un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l’habitude devient une tyrannie».

    Il appartient aux Maliens de briser l’engrenage. Avant qu’il ne soit trop tard.”
    Au cimetière des grands dictateurs beaucoup pensaient rentrer immortels mais ce sont des tombes anonymes…. Bongo, Eyadema, Mobutu, morts-vivants Compaoré, Djame, Elbachir et qui d’autre…….

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