Nous traversons des temps agités, il y a des vagues des tensions, des incertitudes et beaucoup d’inquiétudes. La crise générale du capitalisme nous pousse à méditer sur notre avenir et sur les solutions éventuelles aux difficultés d’aujourd’hui. Les nombreux foyers de tension nous hantent et nous amènent à nous poser certaines questions. On connaît le rôle d’animateur artificiel d’une partie de l’économie que jouent les guerres, d’où la manipulation que faite le complexe militaro-industriel des conflits régionaux.
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Par ailleurs, l’inégalité des échanges économiques est un autre des facteurs d’instabilité, les pays riches sont de plus en plus riches et les pays pauvres de plus en plus pauvres, le prix des machines et des produit industriels augmentent rapidement et les prix des matières premières tombent à des niveaux dérisoires. Les grands déséquilibres qui se produisent dans la balance des paiements en sont les conséquences. Pour pouvoir survivre, les pays sous développés demandent des prêts qui s’accumulent jusqu’à atteindre des chiffres astronomiques. L’énorme dette externe des pays pauvres augmente sans que l’on puisse imaginer qu’elle sera l’équilibre un jour.
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Il en est de même dans le domaine de la science et de la technique. Le décollage entre les deux développements s’accentue, la brèche au lieu de se colmater s’ouvre de plus en plus. Les progrès dans la vie quotidienne parviennent à une habilité que les pays pauvres ne peuvent même pas concevoir (et je ne suis pas pessimiste).
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Depuis les années 1980, nous voyons le chômage monter vertigineusement dans le monde entier et les taux de croissance économique diminuent. Nous observons aussi une concentration et une centralisation croissantes du capital. Cette détérioration économique se reflète dans la superstructure : la démocratie bourgeoise subit une crise idéologique qui la pousse à oublier ses principes les plus anciens, elle abandonne ainsi les libertés démocratiques, elle abandonne ainsi les libertés démocratiques, elle implante et soutient des régimes durs, des dictatures fascistoide, là où la structure de pouvoir est fragile (Irak, Pakistan, Afghanistan…). On cherche une solution de force aux conflits internationaux et on considère que la base de toute transaction diplomatique est de contenir le pouvoir montant de la chine (peur des relations sino-africaines).
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Parallèlement à ces événements de la vie politique et économique, une crise similaire agit sur le monde de communication ; canal de première importance pour la circulation des idées. Les pays industriels saturent avec leur produit de distraction mis en boîte les moyens de diffusion. Ceux-ci sont arrivés à constituer un instrument dangereux d’influence idéologique.
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La pénétration culturelle et le pillage à l’affaiblissement des pays sous développés. On parle du nouvel ordre mondial de l’information et pendant ce temps, on exerce la manipulation de la pensée des sociétés marginales de plusieurs manières. L’une d’elle est le contrôle des agences de presse.
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Les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France et le Canada à eux seuls brassent 85 pour cent des nouvelles qui sont diffusées dans le monde. Cela veut dire que la connaissance qu’ont d’eux quelconques pays africains de leurs mutuelles réalités passe à travers la presse d’une capitale occidentale avec la déformation volontaire correspondante et sa dose d’artifice, de mépris et de calomnie.
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De plus on assiste à une véritable révolution dans le domaine de l’informatique et des télécommunications à travers l’utilisation de satellites, l’application d’ordinateur sur les structures de communication sont des perfectionnements qui octroient une suprématie aux pays développés. Nous arrivons enfin au domaine éthique. Les intellectuels honnêtes, dignes, ceux qui croient fermement à l’avenir de notre pays le mali ont devant eux l’impératif d’un appel de conscience pour préserver notre pays de l’agonie envers laquelle des politiques ignares veulent nous mener.
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C’est pour cela que tout éclaircissement efficace, toute lumière opportune, toute analyse véritable aura une répercussion sur la conscience de nos compatriotes, les rendra maître d’une somme d’arguments qui aidera à prendre une position.
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L’intellectuel est un homme qui charrie des idées et en raison du grand pouvoir de mondialisation de cette matière qu’il transforme, il a le devoir moral de l’utiliser correctement.
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OUSMANEBLENI, Diplôme en Communication Sociale
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26 nov 2007
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