A mon avis le Mali, notre pays est admirablement entrain de surmonter les épreuves les plus rudes de son histoire récente. Et, il y’a de bonnes raisons de le croire. D’abord, la stabilité institutionnelle qui paraissait être impossible à une certaine époque vue les antagonismes profonds entre la junte qui a renversé le régime d’ATT le 22 mars et une certaine classe politique aux abois et aux soldes du défunt régime d’une part et d’autre part entre les manœuvriers cyniques de la CEDEAO et le peuple révolté du Mali.
Aujourd’hui, il est heureux de constater qu’une certaine cohérence a été établie entre les tendances au pouvoir. C’est-à-dire entre le président par intérim Dioncounda Traoré, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et le président du Comité militaire de suivi de la reforme de l’armée.
Les antagonismes artificiels crées entre ces trois pôles du pouvoir central n’ont heureusement pas résisté à l’épreuve des préoccupations majeures du peuple.
Tout aussi, nous pouvons être fier notre diplomatie et de l’effort commun déployé par le président par intérim et son chef du gouvernement qui ont réussi à ramener la communauté internationale à se préoccuper davantage de la situation de notre pays. Aujourd’hui, n’en déplaise au médiateur autoproclamé Blaise, le Mali bénéficie de l’assistance de l’ensemble de la communauté internationale, y compris la CEDEAO pour le compte duquel il s’est autoproclamé médiateur sans aucun mandat officiel.
La levée des sanctions, le retour des bailleurs de fonds et le redémarrage économique de notre pays ne font l’objet d’aucun doute. Le ballet incessant dans notre pays des grands partenaires dont l’Union européenne, la reprise de la coopération militaire de la France avec notre pays, le passage du ministre allemand des affaires étrangères sont autant de signaux qui permettront au Mali, et aux Maliens les plus meurtris de retrouver un nouveau souffle.
L’engagement des autorités de la transition d’aller très rapidement aux élections démocratiques se concrétise de plus en plus avec l’appui de la coopération américaine qui avait même suggéré l’organisation des élections avant la libération du nord.
S’agissant bien du nord que je ne voulais pas évoquer parce que bientôt triste souvenir, il faut savourer même si c’est prématuré le retour rapide des populations déplacées et de l’administration dans cette zone du pays.
Mais nous devons restés vigilants, très vigilant par rapport à certains apatrides aux yeux rouges qui n’ont aucun intérêt à la paix et à la cohésion sociale de notre pays. Il s’agit de ceux qui continuent désespérément à ternir l’image de notre pays aux de la communauté internationale. Le premier qui passe dans ce registre n’est autre que Ibrahima N’Diaye, le « perroquet égaré ». C’est lui qui continue à alimenter la polémique sur le rôle de l’ex junte dans la gestion des affaires publiques. Sur les réseaux sociaux, il assène des balivernes aussi ridicules les une que les autres que je ne conseille pas de lire. Comment peut il déclarer que junte continu à exercer des pressions sur le pouvoir alors que Dioncounda Traoré au nom de qui il prétend se battre a rassuré l’opinion national et internationale en déclarant solennellement : « Je ne suis pas un président pris en otage ».
D’où sort-il ces fadaises ? Dieu seul sait. Il n’ya que la sempiternelle quête de strapontin qui justifie l’instabilité mental de cet homme dont le passé et l’histoire font retourner l’estomac. Opportuniste devant l’Eternel, Iba N’Diaye n’est mue que par deux instincts, celui du tube digestif, et celui de sa bra…(devinez la suite). Mais pour nous seul le Mali compte.
Cependant, il ne constitue pas la seule menace pour la paix et la stabilité sociale. Il y’a aussi les taupes du régime défunt qui malheureusement se perchent malheureusement de plus en plus au sommet de certaines administrations. Je parle bien de l’exemple de l’ex ministre Mme Maïga Sina Damba, discrètement bombardé au poste de Présidente du conseil d’administration de l’APEJ.
Vigilance donc ! Il appartient au ministre de la justice garde des sceaux d’extirper la vermine en exhumant tous les dossiers sales et en convoyant cette catégorie de prédateurs incrédules à la MCA, le temps pour le Mali de poursuivre son développement.
Abdoulaye Niangaly