Menace terroriste : S’unir ou périr

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« A situation exceptionnelle, sursaut national », peut-on légitimement dire par déformation pour adapter à la gravissime situation actuelle du Mali la formule consacrée « A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ». En effet, face au contexte socioéconomique, politique et sécuritaire qui se dégrade dangereusement pour l’avenir du pays, les Maliens de tous les bords ont le choix de s’unir ou périr. Hommes et femmes ; jeunes et vieux ; blancs ou noirs ; bambaras ou peuls, sonrhaïs, dogons, tamasheq ou arabes ; de la majorité, de l’opposition ou de la société civile ; de l’intérieur comme de l’extérieur ; paysans, artisans, commerçants ou fonctionnaires etc., nous avons le devoir, si celui-ci ne s’impose à nous, de faire chemin ensemble, de regarder dans la même direction, de parler le même langage, de manger dans la même tasse et de souffler dans la même trompette, pour sauver ce qui reste de notre cher Mali. Le rassemblement unitaire historique du samedi 21 janvier dernier suite au drame du MOC de Gao procède de cet esprit. Comme l’a si bien dit ce jour-là l’honorable Mamadou Hawa Gassama, député Urd, «…Il reste maintenant au président IBK de tout mettre en œuvre pour unir les Maliens de cœur et d’esprit. Il doit essayer d’écouter les uns et les autres dans la construction du Mali… ».

« A quelque chose, malheur est bon », dit-on. L’hécatombe de Gao suite à l’attentat terroriste à la voiture piégée qui a fait 77 morts et 155 blessés le 18 janvier dans l’enceinte du Mécanisme opérationnel de coordination a réveillé la conscience collective des Maliens et engendré un sursaut national subit chez les acteurs politiques et la société civile. Un rassemblement citoyen qui a réuni 72 heures après ce drame un melting-pot d’hommes politiques, de membres du gouvernement et de la société civile vient nous rappeler l’impérieuse nécessité de nous unir. A plus d’un titre :

Nous devons nous unir au vu de la dégradation de la situation sécuritaire, non plus au nord seulement, mais aussi au sud et au centre, et à Bamako. Cette insécurité généralisée crée un état de psychose sans précédent au sein des populations, partagées entre inquiétude, désespoir et résignation.

Nous devons nous unir face à la menace de partition du pays par des forces extérieures cachées derrière des rebelles aux idéaux indépendantistes maquillés en revendications de développement.

Nous devons nous unir face à la mauvaise gouvernance ambiante, à l’incapacité évidente du régime en place à gérer les affaires de l’Etat, mais surtout à l’attitude du président IBK vis-à-vis des Maliens. Si le Mali a pris quarante mois de retard et de  recul, c’est à cause de ces scandales et leurs conséquences de sanctions du Fmi et de la Banque mondiale.

Nous devons nous unir face à la guéguerre politicienne qui mine la vie nationale, déstabilise le fonctionnement normal des institutions, désoriente le peuple et détourne le pays de ses priorités. Les cadres du Rpm veulent tous les postes juteux à eux seuls ; leurs alliés leur mettent les bâtons dans les roues pour se faire de la place ; l’opposition ne guette, si elle ne souhaite, que les dérives pour monter au créneau et prendre du poids, pour l’avenir. Des intérêts et ambitions à ranger dans les tiroirs. Car, la nation est en danger.

Alors, le doute n’est plus permis, il y a péril en la demeure. Et l’union sacrée des Maliens de tous bords en est la panacée. Les politiques l’ont compris à la faveur du drame du MOC de Gao.

Pour Gao, pour le Mali, en chœur !

Justement, ce carnage humain a impulsé une grande retrouvaille unitaire des sensibilités politiques et sociales du pays que tout oppose : Soumaïla Cissé de l’Urd, Chef de file de l’opposition, Modibo Sidibé des Fare An Ka Wuli, Tiébilé Dramé du Parena,  Dr Bokary Tréta du RPM, Tiémoko Sangaré de l’Adema, l’ancien PM Moussa Mara de Yelema, Amadou Koïta du PS Yeleen Kura, Pr Younouss Hameye Dicko du RDS et Karim Kéïta. Les propos tenus ce jour-là en disent long sur le réflexe d’union retrouvé et la conscience que c’est tous ensemble que nous sauverons le Mali.

Pour Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition, «le Mali un et indivisible doit guider toutes nos actions. Nous, Maliennes et Maliens, nous ne mettrons jamais le genou à terre, nous ne nous coucherons pas devant l’adversité et ces sanguinaires exécutants. Face au terrorisme, ce qui va nous sauver, c’est notre unité, notre honneur, notre foi en la République et en la Démocratie ».

Pour Bokary Tréta, président du Rpm, « le Mali est une famille qui  demeurera unie et solidaire ».

Tiémoko Sangaré, président de l’Adema Pasj, se dit fier de constater que face à l’adversité, les Maliens ont un réflexe, celui de s’unir et privilégier leur patrie.

Quant à l’honorable Karim Kéïta, fils d’IBK, « cette marche est un exemple qui démontre que les Maliens sont unis contre les terroristes. Je demande que les populations s’impliquent davantage à aider nos services de sécurité en leur donnant des renseignements… ».

A travers ces propos, l’unanimité se dégage que les Maliens doivent s’unir. Mais, ce rêve passe-t-il aussi par la réconciliation. Un apanage du président Ibrahim Boubacar Kéïta qui doit en être à la fois le concepteur des jalons et l’exécutant.

La réconciliation par les chefs d’Etat

La réconciliation attendue aujourd’hui par le peuple malien, devrait être une réconciliation globale ; une réconciliation des cœurs et des esprits, qui concernerait les Nordistes du Mali entre eux, les Nordistes et les Sudistes, le peuple et son armée, les bérets rouges et les bérets verts, le peuple et ses anciens présidents, et enfin, IBK et ses prédécesseurs.

Sur ce dernier point, le président a posé quelques actes forts qui méritent d’être rappelés notamment à l’endroit du président Amadou Toumani Touré.

Le samedi 28 mai 2016, à l’occasion du lancement de la campagne agricole à Baguinéda, IBK a dit : « Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré dit ATT et ex président de la République du Mali pour avoir initié la Journée du paysan. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n’y a rien d’intrigue, ni de méchant. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali. ATT, à très bientôt ! ».

En 2015, lors de la Journée des paysans à Samanko, IBK avait dit ceci : « Je rends hommage au président ATT, qu’a eu l’idée ingénieuse  d’instituer la journée du paysan au Mali ».

Cet hommage faisait suite au tout premier hommage d’IBK à ATT. C’était le18 mars 2014 à l’occasion de l’inauguration de l’hôpital Sominé Dolo de Sévaré-Mopti. Un hommage plein d’émotion : « On dit chez nous qu’il arrive qu’on prenne le frais sous un arbre que l’on n’a pas planté. Cet arbre-là a été planté par un homme qui est de la région, qui m’a précédé à cette charge : le président ATT.

Oui, je ne suis pas un homme d’Etat qui tire à lui les choses d’aujourd’hui. Elles furent avant moi. A chacun son mérite. Ce projet a tenu à cœur et avec une forte et réelle conviction au président Amadou Toumani Touré. Il est bon qu’au nom du pays, qu’au nom de la patrie, je lui rende ici hommage. IBK n’est pas ce qu’on appelle chez nous « haassidi » (ndlr : égoïste). IBK ne le sera jamais. Jamais de haine dans mon cœur. A chacun selon son mérite historiquement établi. Tel a été le Mali. Tel devrait rester le Mali. D’aucuns oublient allégrement ce que fut hier. Ce n’est pas mon cas et ce ne sera jamais mon cas. Je tenais à venir à Mopti pour dire cela. Mais aussi à rendre hommage à des hommes et des femmes de mérite ».

A chaque fois, les Maliens ont salué le geste de clairvoyance d’IBK, jadis connu et adulé pour son respect pour les valeurs cardinales de la société malienne : la gratitude, l’humilité, le respect de l’autre, la reconnaissance du mérite.

De l’avis de beaucoup d’observateurs, ces clins d’œil marquent la volonté du président de la République de se démarquer (dorénavant) de tous ces pyromanes (tapis dans l’ombre de l’administration et sous le landerneau politique) qui attisent les haines et les rancœurs.

Ils sont interprétés comme le tracé de la ligne droite pour la réconciliation nationale. Comme avec ATT, et en considérant que les présidents Moussa Traoré et Dioncounda Traoré sont déjà dans le bateau, IBK doit œuvrer à se réconcilier avec le président Alpha Oumar Konaré. Quoi qu’on dise, Alpha fut son compagnon de lutte, son supérieur hiérarchique quand il assumait la plus haute fonction de l’Etat et lui (IBK) à la tête de la deuxième institution de la République. Six ans durant, ils ont pagayé ensemble le bateau Mali, dans le meilleur et dans le pire. Les deux sont comptables du bilan décennal du premier président sous la démocratie pluraliste. L’on comprend qu’ils se tournent le dos pour un motif grave pour un moment, mais pas pour l’éternité. Au détriment des intérêts du pays. Au détriment du Mali. Si la réconciliation des Maliens doit passer par celle entre AOK et IBK, pourquoi ne consentiraient-ils pas ce sacrifice ? A Ibrahim Boubacar Kéïta de jouer !

Les vertus du dialogue social

Longtemps taxé d’inaccessible par les leaders politiques, l’opposition comme de la majorité, les responsables syndicaux, de l’UNTM et de la CSTM, ses propres collaborateurs et ses compatriotes, IBK l’a implicitement reconnu dans l’émission télévisée du troisième anniversaire de son mandat, tout en imputant cette lacune aux réalités de la fonction présidentielle.

De même, IBK est accusé d’avoir sinon du mépris au moins un manque de considération pour les acteurs de la vie politique et sociale qu’il voyait en ennemis et non en partenaires.

Enfin, de l’avis de tous, il semble qu’IBK n’écoute personne. Trop de préjugés défavorables pour un commandant de bord d’un bateau qui tangue.

Cette situation avait créé une sorte d’adversité entre le président de tous les Maliens et l’opposition dont les leaders ne rataient aucune occasion pour monter au créneau et peindre tout en noir. Aussi, le front social bouillonne à tout bout de champ, avec une multitude de grèves décrétées moins par la non satisfaction des revendications que par le refus du chef de l’Etat de recevoir ou d’écouter les syndicalistes.

Pire, le peuple se trouve noyé dans cette atmosphère sociopolitique délétère doublée d’une situation sécuritaire précaire aussi bien au nord qu’au centre et à Bamako.

Plongé depuis mars 2012 dans une crise sans précédent, le Mali n’avait pas besoin de ça. Au contraire le pays a besoin d’une union sacrée entre tous ses fils autour de l’essentiel : la paix, gage de développement.

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta l’a finalement compris en septembre dernier en initiant une série de rencontres franches avec la classe politique, toutes tendances confondues, les forces vives de la nation et les partenaires sociaux.

Cette initiative présidentielle entrait dans le cadre d’un meilleur partage d’informations, d’expériences et de points de vue sur les grandes préoccupations de la Nation.

De Soumaïla Cissé (Chef de file de l’opposition malienne) aux leaders syndicaux Yacouba Katilé (Untm) et Hamadoun Amion Guindo (Cstm), en passant par l’intergroupe de la majorité présidentielle, Dr Soumana Sako (président de la Cnas-Faso Hèrè), Dr Oumar Mariko (président du parti Sadi), l’ensemble des acteurs de la vie nationale ont été reçus à Koulouba pour dire le Mali avec le chef de l’Etat. Comme pour dire que nous devons nous unir, nous retrouver souvent, pour dire le Mali.

Sékou TAMBOURA 

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9 COMMENTAIRES

  1. Il est difficile de s’unir dans le mensonge, c’est comme guérir une plaies sur du pu (Ka djéli kènèya nainkan). Ces leaders sont tous impliqués de prêt ou de loin dans cette crise qui ronge notre pays, car ils ont tous dirigé ce pays à une période de leur vie. Il y a tellement de bêtises qui se sont accumulées dans le temps et dans l’espace et dont la conjugaison a pour résultante, la crise actuelle.
    Vous politiciens du Mali sachez que la manière dont vous dirigiez ce pays n’est pas la bonne car cette manière est émaillée de trop de mensonges et de trahisons, à ce rythme vous finirez par faire disparaitre le pays. Chaque mensonge, chaque trahison constitue le chemin de la disparition, la postérité ne croit plus à quoique ce soit, elle regarde avec un ère de stupéfaction sans référence.

  2. Merci kopins lebleu et coulibaly Yacouba,
    Vos 2 commentaires resument tout.
    Pauvres Peuple du Maliba reveillons Nous face tous nos maux pour Un Nouveau Maliba car ca sera ni politi-chiens, ni nos escrocs de la classe religieuse et civile qui feront le Mali encore le Meilleur de la sous région, seulement Nous, par le peuple et pour le peuple.

  3. Comrades if people of Mali is to sufficiently unite to destroy terrorists plus their supporters they will only capably do so behind competent leaders who are neither corrupt or stupid. It is no secret what problems corruption causes among those problems is corruption create allies for terrorists. With those allies terrorists successfully carry out evil acts against those whose duty is to secure us from evil forces. If these forces were in real time informed by those corruption made allies of terrorists of terrorists plots against us they could launch preemptive strikes which would significantly alter conditions for terrorists thus, make it more difficult for them to recruit more terrorists. As for stupidity being it is to know right thing to do, to be capable of doing right thing but to knowingly choose wrong thing to do thus embrace liabilities plus hardship being stupid cause. In America for decades I have observed people foolishly embrace stupidity. Among bourgeois Negroids I have found it a way of life to extent they will not acknowledge they have taken stupid acts which are detrimental to their pursuit of a goal. Instead organizations like Prince Hall under highly educated leadership choose to continue their pursuit promoting same stupid mind set which led to stupid acts that caused them detriment. Unfortunately to varying degrees I have observed same among numerous African leaders with results having detriment to pursuit of their goals. To effectively manage being stupid you have to first openly acknowledge you have been stupid with actions you took then there pledge to take pragmatic actions. In short actions which will work on basis of information plus conditions present as analyzed by a reasonable person. Yes!!! Acknowledging your stupidity free your fitting reasoning ability to position itself to control your judgment. If you leaders who have been stupid duly examine your actions on this basis you will find what I acknowledge here is very much true plus if followed could be of beneficial plus meaningful assistance for remainder of your lives. This is a major factor in creating plus maintaining Live Well Africa movement which is clearly in people of Africa best interest. Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.

  4. Chers compatriotes,
    tant que Kidal restera sous le contrôle de groupes armés, le Mali n’aura jamais de paix.
    En effet, il n’a jamais fait aucun doute, qu’il ya une collision entre la CMA et les groupes terroristes et narcotraficants.
    A l’heure, où les terroristes sont combattus partout dans le monde ( Syrie, Irak, Lybie, Nigeria etc.) pour ne pas disposer de territoires leur servant de base, chez nous , au Mali, toute une région, aussi grande que des pays entiers de l’Europe, des groupes armés, qui composent avec ces terroristes sont tolérés et protégés.
    Il est temps pour nos dirigeants ( Pouvoir et opposition), de prendre des décisions et surtout de poser des actes afin que notre armée soit à Kidal et sans délai.
    Gamou a fait l’essentiel, il ne manque que la volonté politique pour que l’Etat soit présent à Kidal.
    Alors, il ne suffit plus d’attendre que des gens meurent pour marcher.
    Si tout le mali exige aujourdhui, l’entrée de l’armée à Kidal, ni Barkhane, ni la Minusma ne pourront s’opposer.

    Ceux qui se taisent, ne pensent qu’à leur intérêt et pas au Mali.

    Que Dieu benisse le Mali
    Le Bleu ( La voix des Opprimés)

    • Comrades if what you acknowledge to greater part is true on considering total circumstance with military of Mali, citizens of that region plus terrorists effective preemptive strikes by military of Mali need be employed in addition to cutting off funds gained by terrorists selling illicit drugs. Those funds uncovered from drug dealers should be shared among military force members who carried out preemptive strike with 40% split among military officers, 10 % to citizen informers or assistants to preemptive strike plus 50% among troops who partook in preemptive strike. Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.

  5. Le terrorisme est une succession de mauvaises gouvernances de tous les pays du monde avec une exacerbation de ces mauvaises gouvernances dans les pays africains. Nous payons nos mauvais comportements surtout dans la gestion de nos jeunes au moment de leur mis en activités productives pour le développement de nos pays. Le terrorisme est un cancer dans l’évolution de notre très chère monde avec une plus grande exacerbation en Afrique. Quelle comportement ignoble pour nous humain de ce siècle? Des personnes qui se donnent la mort pour avoir le paradis en tuant avec eux des innocents et qui ont eux la mal chance d’être au mauvais moment, au mauvais endroit.

  6. Toute union,surtout celle se faisant autour de la nation,a besoin d’un esprit fédérateur du pouvoir en place.
    Ce pouvoir a fait le choix de la confrontation malgré le geste,tant salué pour la quiétude du pays,de SOUMAILA CISSE avant la proclamation officielle des résultats.
    En traitant les opposants de haassidi ,de putschiste le pouvoir a crée une tension avec une frange importante de la nation malgré le contexte sécuritaire grave qui exigeait une union autour du président de la république.
    Mieux vaut tard que jamais !
    Si l’intention du pouvoir est de créer l’union autour de la nation,la balle est dans son camp.
    Cette opposition malienne a largement marqué son sens de responsabilité vis à vis de intérêt général .
    Le pouvoir doit nous montrer qu’il peut changer d’attitude si la nation est en danger,même si on sait qu’ elle a toujours été en danger depuis qu’Ibk est au pouvoir.

  7. Cette union sacrée est à saluer car comme le dit le titre de l’article, nous devons nous unir ou périr. Il n’y a pas d’autres alternatives mais ce qui est lamentable est que tout ce beau monde aie cru bon de parler des faits sans parler des raisons. Les raisons sont pour la plupart cette aberration que l’on appelle accord de paix même quant il est évident qu’il est plus mortel que la guerre elle-même.

    Une question me vient à l’esprit; est-ce qu’un seul des membres de la CMA logé à Bamako a pris part à cette marche ?

    Il a été établi par BARKHANE et la MINUSMA que les djihadistes du Nord-MALI sont les mêmes qui militent dans la CMA. Donc le plus con d’entre nous devait se dire que inviter le MNLA dans ton camp pour patrouilles communes ne peux se faire sans introduire le djihadistes et le kamikaze dans la maison……

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