Maliba

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Il faut sauver le moral, il faut sauver le moral de la troupe, de toutes les troupes c’est-à-dire de tous ces Maliens, dans leur diversité mais aussi leur commune compassion pour le pays. De tous ces fils, le regard rivé sur le patrimoine national et  la conscience aux aguets. Faut-il commenter les dernières nouvelles du front ? Nous nous réservons, pour le faire, de voir se mettre en pratique les promesses présidentielles à l’adresse des femmes à l’occasion de leur journée. En réalité à l’adresse de la Nation entière.

Trois jours après, Amachach tombait. Une raison, un aiguillon supplémentaire pour la défense de la patrie. Tessalit est tombé mais pas notre fierté encore moins notre capacité et notre volonté de reprendre la terre fixée de la seule volonté de nos ancêtres. En cela que la guerre, dit-on, est une succession de batailles et la plus décisive d’entre elle reste encore à livrer. Ce d’autant plus qu’on se résout, l’âme en peine, à la faire quand tous les recours, plus ou moins épuisés, nous y contraignent. Il s’agit là de la survie de ce que nous avons été et de ce que nous sommes, il s’agit là de la République Une et Unie. C’est une question de morale et de justice rendue à nous-mêmes. Il nous incombe de gagner.

Gagnons sur tous les fronts : militaires, diplomatiques, communicationnels mais aussi sur celui difficile du dialogue et de la concertation. Il faut s’ouvrir les yeux sur la fée tant convoitée que le pays est devenue,  sur les enjeux géostratégique, géopolitique liés à son potentiel  minier et plus généralement économique, dont l’heure va sonner bientôt.  Le moment est venu de se tenir derrière et sur les remparts,  convaincus qu’en matière de gouvernance les intérêts des Etats sont le baromètre de l’amitié des Nations, parce que  sans les premiers la deuxième, sans doute,  n’existerait pas.

Le pouvoir doit gommer, au plus vite, définitivement, toute cette impression détestable de céder du terrain, de se chercher. Et faire renaitre la confiance,  regagner ses marques anciennes et en même temps imprimer sa volonté et sa capacité à imposer la paix pour sauver le pays de ces prédateurs qui n’ont pas fini de le vendre à l’ennemi.

S. El Moctar Kounta

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4 COMMENTAIRES

  1. Je me demande s’il y a cette volonté de sursaut de la part de nos autorités.
    Quelles sont les actions menées pour récupérer Ménaka? Rien!
    Depuis presque une semaine Tessalit est aux mains des bandits, « on prépare encore un déluge de feu ».
    Parlant de déluge de feu il n’y en aura pas puis que tous les hélicoptères ont été transférés à Sévaré pour “réparation” dit-on.
    Pire des officiers sur le terrain auraient commencé à dire que même si on coupe l’azawad du reste du pays, eux ils ont déjà construit leur villa à Bamako.
    Malgré les différentes contributions patriotiques aucun changement sur le terrain pour preuve les combattants de Gandakoye son toujours à la charge des populations locales alors que d’autres milices sont totalement prises en charges par nos impôts. C’est d’ailleurs cette situation ségrégationniste qui a contribué à ce embrasement.

  2. a quand att al ortm pour informer la population le a besoin d un patriote et honnete il faut zou

  3. El Moctar IL N’Y A PAS D’EXPLICATION ICI NOS SOLDATS ONT FUI POINT BARRE!Honte à nous!Pourquoi ils n’ont pas laissé partir les civils er resister eux-mêmes JUSQU’A LA VICTOIRE?C’est vraiment dommage que des
    militaires entretenus par le pays REFUSENT DE LIVRER BATAILLE DE LA SORTE!Ces fils à papa doivent être radiés des rangs de l’armée et traduits en cours martiale pour REFUS DE COMBATTRE!Y a-t-il eu un problème d’approvisionnement comme pour Agueldhoc?NON!C’est dommage que certains ne veulent pas regarder la réalité en face.En plus nous avons l’aviation qu’eux ils n’ont pas! 👿 👿 👿

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