L’œil du Reporter : À quoi sert l’ouverture des enquêtes au Mali ?

2

Notre pays est loin du bout du tunnel. Cela, à cause de la mal gouvernance dans plusieurs domaines parmi lesquels la volonté des autorités d’ouvrir des enquêtes, chaque fois qu’un événement malheureux survient dans notre pays. En d’autres termes, chaque fois qu’il y a une catastrophe due à la négligence ou à l’amateurisme des hommes qui gèrent dans tel ou tel autre domaine, on se lève pour dire que des enquêtes seront menées pour situer les responsabilités et punir les auteurs.

 

Mais, hélas, force est de constater que ces enquêtes ne seront jamais menées, du moins, n’aboutiront jamais. Elles seront toujours suspendues ou classées à jamais. Question : Comment dans un pays comme le Mali, pouvons-nous éviter les mêmes erreurs, si les auteurs ne sont pas toujours punis de ce qu’ils ont fait de mal ? La réponse à cette interrogation est si simple : nos autorités doivent revoir leur copie, si elles veulent un réel changement tant attendu par le peuple.

Précisons qu’au Mali, en particulier et en Afrique, en général, nous n’avons pas une culture de prévention. C’est généralement «le médecin après la mort». Nos gouvernants laissent souvent des dégâts arrivés, sans prendre la moindre mesure. C’est après la catastrophe qu’ils distraient les citoyens pour montrer leur bonne volonté, en soutenant que de telles choses ne se répéteront plus, à travers des sorties médiatiques pour annoncer des enquêtes sans lendemains. Ce qui, de façon logique, fait que les responsabilités ne sont jamais situées. Cet état de fait constitue également un sérieux problème, auquel il faut trouver une solution.

 

En fait, nous vivons cette réalité dans notre pays depuis belle lurette, qui reste toujours d’actualité avec le nouveau régime, qui se veut un régime dédié au changement. La preuve est que la promesse faite par le président IBK d’ouvrir des enquêtes au sujet des inondations meurtrières  du mois d’août dernier pour situer les responsabilités, est restée lettre morte. Parce que tout simplement, le sujet était très sensible et pouvait embarrasser le pouvoir en place. À cela s’ajoutent également les différents incendies survenus aux marchés de Bamako, l’effondrement d’un immeuble à ACI 2000  et beaucoup d’autres catastrophes. Tous ces dossiers d’enquêtes sont restés sans suites.

 

En attendant d’autres catastrophes, après lesquelles le gouvernement va chercher à nous bourrer «le mou», il y a lieu de se dire que les enquêtes n’aboutissent à rien dans notre pays.

 

Diango COULIBALY

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. C’EST LA COMPLAISANCE SUPREME QUI GANGRENE NOTRE PAYS QUI PART AINSI DROIT VERS SA PERTE IRREVERSIBLE. LES POLITICIENS PASSENT TOUT LEUR TEMPS A LANCER DES SLOGANS SANS AUCUN EFFET. ILS SONT EN PLUS MALHONNETES A VOULOIR NOYER LE POISSON DANS L’EAU; TOUT CELA POUR TROMPER LE PEUPLE MISERABLE DANS SES ATTENTES SANS FIN.
    ON CONTINUERA A MENTIR, A ENGAGER DES OPERATIONS MORT NEES, A TUER NOS FILS EN CENTAINES ET MEME MILLIERS SANS AUCUNE CONSEQUENCE. ATTENTION, LE REVEIL DU PEUPLE PEUT ETRE FOUDROYANT ET TOMBER A L’IMPROVISTE SUR LES SEMEURS DE TROUBLE.
    QUE DIEU SAUVE LE MALI.

  2. Ne vous fatigué pas. Nous sommes un pays de saints qui ne commettent rien d’illégal . Depuis le procès du GMT pour crime de sang et crime économique, personne des hommes politiques, de directeurs ne sont appellé à rendre des compte sur sa gestion calamiteuse. Nous sommes au royaume du parfait.

Comments are closed.