Le Mali connaît une rébellion sans précédent depuis les années 1963 dans sa partie septentrionale. Tous les régimes, qui se sont succédé, ont tenté chacun selon sa stratégie à donner une réponse au phénomène. Mais la solution durable n’est toujours pas obtenue dans cette partie du Mali.
En effet, le dénouement heureux de cette crise demande l’implication de tous les corps et ordres professionnels qui doivent faire des propositions concrètes afin d’aider les politiques. Pour cela, les intellectuels maliens, surtout les universitaires, ont un rôle important et constant à jouer. Ils devraient être les plus dynamiques dans la recherche de solutions idoines, en créant un cadre de réflexion, de proposition d’idées et de recherches. Mais malheureusement, tel n’est pas le cas. On se demande où sont passés ces intellectuels maliens.
En fait, depuis le durcissement de la crise en 2012, les universitaires maliens qui composent en principe la classe intellectuelle, ne sont pas visibles sur la scène nationale dans le cadre de la recherche de solution à la crise. Et pourtant, ce sont ces intellectuels qui, par leurs connaissances, leur savoir-faire et leur savoir-être, devraient être les premiers acteurs en faisant des recherches sur le phénomène et en faisant des propositions et recommandations au gouvernement. Tel n’a pas été et n’est pas encore le cas, puisqu’on ne les a pas vus depuis le début de la crise.
En fait, force et de constater que cette classe intellectuelle malienne n’a pratiquement pas joué son rôle jusqu’ici. Pour preuve, on n’a pas beaucoup vu la contribution des universitaires pour la résolution de la crise. Par conséquent, ils doivent se réveiller, d’autant que leur rôle ne doit pas se limiter seulement à donner des cours magistraux dans les universités en se contentant d’avoir leurs sous, alors que le pays a fortement besoin de leurs contributions en de pareilles situations.
Ce qui est dommage, c’est que le pays regorge d’éminents professeurs agrégés en politologie, en sociologie, en anthropologie et autres, qui, de part leur savoir et leurs connaissances, peuvent être utiles en matière de propositions de solutions durables à la crise que nous connaissons actuellement. Mais hélas, ces professeurs agrégés sont assis dans les universités à regarder les choses s’enliser, en simples spectateurs.
Ils doivent savoir que le titre de professeurs agrégés ne s’obtient pas pour rester dans les universités à donner uniquement des cours. Mais, ils doivent produire des œuvres allant dans le sens du développement et de la recherche de la quiétude et de la paix.
Diango COULIBALY
Nous sommes la Mr Coulibaly, nous nous battons comme des petits diables pour apporter notre contribution cérébrale, j'allais dire cérébro-spinale a l'avancement et la compréhension des jeux et enjeux politico-socio-economico culturelles. Mais nous sommes vus comme une paria, une race "maudite" qui se met entre le citoyen malhonnête et son pain de la honte…. Ce n'est pas facile mais nous n'abandonnerons jamais la lutte. Nous sommes prêts a être la génération d'intellos sacrifies pour celles qui suivront.
Je valide ! Nos contributions ont été transmises au PM Django sans suite, chaque jour nous faisons des propositions et en retour nous sommes traités par tous les noms d'oiseaux par des hommes politiques leurs sbires alimentaires. Singulièrement mon collègue Abdoulaye Niang ne fait que réfléchir et participer .à tous les foras.
Cher journaleux, les soi-disant intellectuels auxquels vous faite allusion sont dangereusement inconscients et égoïstes, regarde comment ils gèrent l’université, à coup de corruption à ciel ouvert. Je vous jure qu’au Mali ces gros diplômés sont les derniers. Ces Mrs dames ne sont ni pragmatiques ni patriotes.
FAUT-IL QUE LE CHEMIN POLITIQUE PASSE LES UNIVERSITÉS ?
ALORS, IL EST IMPÉRATIF DE CRÉER LES MÉCHANISMES JURIDIQUES (VOIRE CONSTITUTIONELS)PERMETTANT L’IMPLANTATION DE CE MODELE POLITICO-ADMINISTRATIF.
POUR CELA IL DOIT Y AVOIR LA VOLONTÉ POLITIQUE OU UNE RÉVOLUTION
POPULAIRE.
Mr COULIBALY, voila l’une des questions les plus inintéressantes si non la plus intéressante qu’un journaliste pose. Merci pour cette réflexion.
Aucun gouvernement n’a impliqué les grandes écoles et universités dans la résolution de tel ou tel problème de la nation.
Prenez l’exemple des inondations des différents quartiers ou l’effondrement des bâtiments; aucune structure universitaire n’était présente dans la commission d’enquête. plein d’exemples..
C’est dommage….Mais vous pouvez mener des investigations pour savoir les raisons.
Au Sénégal, les présidents successifs ont toujours consultés les universités et grandes écoles.
Lorsque le PM CMD avait formé un gouvernement d’intellectuel ( de technocrate), il a été critiqué par les politiques et qui disaient que cette crise était purement politique;
Je dirai que les intellectuels ont été mis à l’écart volontairement par les politiciens pour pouvoir mieux se servir du pays.
Et toute personne intellectuelle, ou homme ayant un certain Honneur et dignité devrait prendre distance de ces régimes mafieux installés depuis 1992.
Journaliste nul. Depuis 2012 à nos jours les intellectuels maliens ont produit, écrit, des livres mêmes sont sortis sur la crise, sur l’Etat. En plus, ce journaliste inculte ne sait même pas qu’il n’y a pas d’agrégation en sociologie ou en anthropologie. Si elle existe en science politique, pour l’instant, le Mali n’a pas d’agrégé dans cette discipline.
Je rappelle qu’il y a eu plus de 15 livres écrits depuis cette crise sans oublier les articles, les conférences. Ce sont les politiciens qui sont nuls, qui ne lisent pas comme les journalistes d’ailleurs.
néba, tu n’y es pas allé du sos de la cuillère hein ? mais c’est bien fait pour ce mec qui ne sait manifestement pas comment fonctionne l’université.
Bjr Fanta
Je trouve que dans les débats d’idées soyons respectueux et il ne sert à rien s’insulter. On peut faire passer ses idées sans offenser l’autre.
Bjr Fanta
Je trouve que dans les débats d’idées soyons respectueux et il ne sert à rien de s’insulter. On peut faire passer ses idées sans offenser l’autre.
nous voudrions connaitre les noms de ces documents et leur auteurs svp
Même que moi, Zabani, j’ai lu l’article “Kidal ou la dernière épreuve des nerfs”, publié le 5 juin 2013. Un certain Diarra (eh Allah, comme je déteste les Diarra à cause de Damonzon et de ce Cheick Modibo Chaoudou calamiteux qui s’est entiché de politique et s’est fait lynchés par les plus niais de notre république en sursis ! En tout cas, ce Diarra, dans son article, il a mis en garde toutes les auto-routé (pardon, autorités) maliennes comme Minisma et Serval contre les conséquences du pourrissement de la situation de Kidal. Il y a écrit qu’excédés par les provocations, l’armée comme les populations, ils peuvent chacun ou les deux ensemble, échapper au contrôle des politiques. Et que les conséquences d’une telle éventualités seront terribles pour le Mali et son processus de normalisation politique et sécuritaire.
Le dit article, il a été lu 4215 fois moins ce cher cousin Coulibaly et les politiciens, bien entendus. Parce que les politiciens, bien entendu, ils attendent que le
les intellectuelles maliens sont des premiers traitres qui ont accepter avec les hommes politique de détruire la nation malienne avec un seul objectif mangeons ensemble.
la notion de démissionner a été Baní au profit de l intérêt personnel.
voila la triste état de tes intellectuelles maliens
En ce moment le mali n’a pas besoin des intelo le mali à besoin des patriote il faut qu on met une chose dans la tête nous malien le diplôme n est rien sans la compétence même les gens qu on dit intelo sont les grand corrompu au mali
Cher Coulibaly,
Des contributions importantes sont faites par la Communaute des chercheurs et intellectuels chaque jour. Certes il faut "unir dans l'action" et le Centre Sene de Co-entrepreneuriat Applique offrira ce cadre.
Priere visiter le Bureau pour amples informations sur le Systeme de Defense Strategique (SDS) de la Nation pour le Relevement durable de l'Etat du Mali. tel 73404636
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