Si une chose a marqué la scène politique au cours de cette l’élection du président de la République, c’est bien sûr le renoncement à sa conviction d’une grande partie de la jeunesse, au profit de l’argent ou d’un probable poste de responsabilité. Ils sont nombreux ces jeunes qui pouvaient pourtant assurer valablement la relève des vieux politicards, qui sont vite allés en besogne.
Plusieurs de ces jeunes qui militaient dans des formations opposées au candidat sortant, pendant 5 ans, ont vite retourné casaque après le premier tour pour se rallier au camp de la majorité. Peut-on compter sur eux pour assurer la relève politique du pays ? Bon nombre de Maliens se posent aujourd’hui cette question.
Et pourtant, après la crise politico-sécuritaire que notre pays a connue en 2012, beaucoup d’observateurs ont pensé que la jeunesse malienne ne se laissera plus manipuler par les vieux politicards. Un travail de conscientisation avait été commencé, surtout sur les réseaux sociaux et dans les médias.
C’est ainsi que pendant 5 ans de gestion du président IBK, une partie de la jeunesse s’était montré active dans une veille citoyenne pour préserver l’intérêt du Mali. L’échec du projet de la révision constitutionnelle, qui tenait à cœur le président de la République sortant, est venu de la détermination de la jeunesse qu’on croyait consciente.
Cet éveil de la jeunesse pour un changement de gouvernance s’est amoindri lors de la présidentielle, car beaucoup de jeunes, à cause de l’argent et d’un probable poste de responsabilité, ont changé de fusil d’épaule, en foutant à jamais à l’air leur dignité pour se rallier au camp de la majorité présidentielle qu’ils critiquaient à tout va.
Ce comportement de bon nombre des jeunes prouve à suffisance que le Mali est encore très loin de sortir de l’abîme. Avec une jeunesse opportuniste, corrompue, sans dignité, le pays ne fera que se maintenir dans l’immobilisme.
Diango COULIBALY
La jeunesse malienne est elle majoritairement opportuniste?
Apparemment,c’est ce qu’ on constate mais la vérité est tout autre.
On oublie souvent que la politique se fait au niveau des grandes structures qui font l’essence de la politique et de la démocratie.
Dans les grandes démocraties,la relève se fait à l’intérieur de ses structures.
Refuser d’adhérer à ses structures politiques bien implantées,créer sa propre structure présente seulement dans une commune ou une région conscient qu’ on a pas les moyens de couvrir tout le territoire exprime réellement l’opportunisme de ce jeune ou de ces groupes de jeunes.
Ils ne font pas de la politique en réalité,font plutôt des affaires.La structure créée est un groupement d’intérêt économique drapé des statuts d’un parti politique.
C’EST POURQUOI NOS PAYS SE RETROUVENT AVEC PLUS DE 200 PARTIS POLITIQUES.
Un jeune qui fait réellement de la politique c’est à dire agit dans le cadre de la défense de l’ intérêt général adhère à une structure existante,apprend aux côtés des plus anciens,s’affirme dans une localité donnée afin d’occuper une des fonctions politiques qui peut lui permettre,au moment venu,de postuler pour la candidature du parti à L’ÉLECTION présidentielle .
C’est la procédure normale dans toutes les grandes démocraties.
On peut parler du cas Emmanuel MACRON en oubliant qu’ il a profité d’une crise profonde au sein des deux grands partis politiques de la France.
Ceux qui font des allées retour majorité -opposition sont des jeunes qui font des affaires.
Ils sont très minoritaires par rapport aux jeunes qui ont fait le choix de faire leurs chemins à l’intérieur des grandes formations.
On ne se fait pas désigner par le parti,mais on se fait élire par le peuple du parti.
Donc que la relève soit rapide ou lente ne dépend que de la qualité des hommes qui animent le parti.
Au Mali,ceux qui pensent que la succession de la génération des années 1990 se trouvent en dehors des trois grands partis se trompent.
Tant que l’ADEMA PASJ ,le RPM,L’URD continueront à dominer la scène politique malienne ,la relève se fera dans leurs formations.
Les jeunes qui se font remarquer à travers les médias sans être membres de ces grandes formations politiques sont des pailles qui vont se brûler aussi rapidement qu’ ils sont venus sur la scène politique.Les MOUSSA MARA,AMION GUINDO,MOUSSA S COULIBALY ,IGOR DIARRA…sont ces jeunes qui vont continuer à occuper médiatiquement la scène sans être capable de progresser à l’élection présidentielle .
D’autres les ont précédé comme OUMAR MARIKO ,CHOGUEL MAIGA, TIEBILE DRAME ,MOUNTAGA TALL qui n’ont pas de partis politiques présents sur tous le territoire n’ayant pas les moyens.
Un jeune DRAMANE DEMBELE est devenu 3ème de l’ élection présidentielle de 2013 à côté de ces grandes pointures de la politique à cause du soutien de l’ ADEMA-PASJ.
SOUMAILA CISSE en a fait de même en 2002 sans être une grande peinture de la politique malienne grâce au soutien de l’ ADEMA-PASJ.
Dans toutes les grandes démocraties,la relève se fait dans les grandes formations politiques .
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
😊 DEMOCRATIE ABRAHAMIQUE😊
😊18 000 000 DE MALIENS
😊8 000 000 D ELECTORAT REPRESENTANT LES 18 000 000 DE MALIENS
😊 2 500 000 DE VOTANTS REPRESENTANT LES 8 000 000 DE L ELECTORAT….
😊 ~500 000 VOTES POUR SOUMAILA CISSE CONTRE ~2 000 000 DE VOTES IBK
😊 ~ 150 000 DE SUPPORTEURS DE SOUMAILA CISSE SORTENT DANS LES RUES…
👤😁 LE BUT?…INTRONISER SOUMAILA CISSE!…CE JEU SE FAIT PARTOUT!😁👤
👤😂LES PERDANTS SE FONT VAINQUEURS, L HYPOCRISIE ABRAHAMIQUE😂👤
👤😇LA VERITE EST TUE MEME TRANSFORMEE ALORS QUE LE MENSONGE SAINTIFIE, ECRIT, PUBLICIFIE REPETE EN MANTRAS MASSIVEMENT EN PERMANENCE ET SURTOUT RELIGIEUSEMENT, C EST ABRAHAMIQUE CA! NON?😇👤
Les Atlantistes changent les règles en cour de route quand ça n’est pas à leur avantage !
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