Depuis un certain temps, le président de la République a décidé de prendre les choses en main pour la décrispation politique. Le premier signal fort a été cet appel téléphonique à l’endroit de son principal opposant, Soumaïla Cissé, qui a abouti à une rencontre entre ces deux hommes. Depuis lors, les choses commencent à bouger et s’accélérer.
Soumaïla Cissé multiplie aussi de son côté les consultations auprès des personnalités. Nous avons appris qu’il a rencontré, la semaine dernière, Moussa Traoré et Alpha Oumar Konaré, tous anciens présidents de la République. Il a également eu un appel téléphonique avec Amadou Toumani Touré.
Avec ces trois personnalités importantes, qui ont certainement des mots à dire pour l’apaisement du climat politique, les échanges ont sûrement porté sur la gouvernance actuelle du président IBK et la nécessité pour le Mali d’opérer un changement dans la gouvernance.
Ce changement dans la gouvernance devrait aboutir, les prochains jours, à la formation d’un gouvernement d’union nationale, avec à sa tête un Premier ministre de consensus dont la mission première sera de rassembler tous les Maliens autour du président de la République.
En plus de ces rencontres entre Soumaïla Cissé et IBK et les anciens présidents de la République, Modibo Sidibé du parti Fare Anka Wuli, lui aussi, multiplie les concertations avec plusieurs partis politiques. Ces rencontres ont pour but d’échanger sur les propositions de réformes politiques et institutionnelles du pays et la nécessité d’un dialogue national refondateur que Modibo Sidibé prône depuis plus de 4 ans.
Au regard de cette nouvelle donne politique, IBK va-t-il enfin choisir un Premier ministre de consensus ?
Diango COULIBALY
Soumi se croit il déjà président pour rencontrer les anciens présidents????
ce role revient a IBK normalement, lui Soumi doit d abord faire le ménage chez lui et rassembler l opposition dont il est le chef de file théorique autour des grands défis du moment A chacun son role!!!!
Quant a SBM, si IBK se hasarde a l’enlever il est foutu à jamais
Il ne s’agit pas de choisir un PREMIER MINISTRE DE CONSENSUS,mais de créer un consensus autour DES IDÉES FORTES permettant à notre pays de se choisir un très bon chemin vers la modernisation de ses institutions démocratiques pour un Mali irrémédiablement tourné vers une démocratie de qualité source d’un développement harmonieux.
Il faut être plutôt pressé de connaître les IDÉES FORTES sorties des pourparlers car sans elles pas de gouvernement de consensus.
ELLES CONDITIONNENT TOUT.
Sans elles,on assistera à un PARTAGE DE GÂTEAUX.
Le chef de fil de l’opposition qui a engagé les pourparlers avec le président légal,mais pas légitime car la légitimation se fera par un accord consensuel,a promis publiquement au peuple, sur la place publique, qu’ il ne va pas les abandonner.
Abandonner signifie :
-faire partie d’un gouvernement sans avoir les garanties d’une lutte efficace contre la corruption sous toutes ses formes.
-Ne pas signifier la mise en place d’instruments permettant l’organisation des élections transparentes et sincères.
-Des garanties d’une organisation de référendum constitutionnel dans un Mali unifié dont les structures étatiques sont présentes sur tout le territoire…..
Sans un accord ferme sur ses IDÉES FORTES,le chef de fil de l’opposition aura trahi cette masse qui sortait régulièrement mais arrêtée net par un premier ministre au service d’un CLAN qui n’a pas intérêt à ce que ces IDÉES FORTES soient appliquées.
On est pas dans un processus au modèle AMADOU TOUMANI TOURÉ pour se presser à mettre en place un gouvernement de consensus afin de stabiliser le régime,au lieu de STABILISER LE MALI.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
Le problème ce sont ces Racailloccidentales !
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