Le patriotisme désigne le dévouement d’un individu envers le pays qu’il reconnaît comme étant sa patrie. C’est une valeur qui s’entend comme un sentiment d’appartenance, d’attachement à son pays. Sa persistance est généralement attribuée à sa fonction de maintien de la cohésion du groupe national au service de l’État, dans la mesure où il favorise le respect des obligations civiques dans la société.
Ces derniers temps, il est devenu aisé de se réclamer patriote et de dénier cette valeur à ceux qui ne sont pas du même avis que nous, qui ne partagent pas notre vision ou nos idées. Et pourtant si on pouvait tamiser ceux qui crient ce patriotisme de mauvais aloi à l’aune des respects des obligations civiques dans la société, nous sommes convaincus que peu d’entre eux vont passer.
Depuis que leur pays est attaqué (depuis le 24 février 2022) par la Russie, les Ukrainiens ne cessent d’asséner au monde salutaire engagement patriotique. Et les sportifs sont en première ligne. Ainsi, Yeriy Vernidub a rendu le tablier pour son poste d’entraîneur de Shérif Tiraspol. Le coach de Momo Yansané et Adama Traoré a opté de quitter son poste d’entraîneur pour rejoindre la force de défense territoriale ukrainienne. Nombreux sont les athlètes ukrainiens à appeler à défendre leur patrie attaquée par la Russie.
Parmi eux, Zhan Beleniuk, champion olympique de lutte gréco-romaine, premier député métis de l’histoire de son pays. Ce fils de militaire rwandais s’affiche comme une des icônes de l’Ukraine de Volodymyr Zelensky. À 34 ans, Vasyl Lomachenko s’est enrôlé après avoir brièvement quitté l’Ukraine pour la Grèce. L’ancien champion du monde (dans trois catégories différentes) et double champion olympique (2008 et 2012) est rentré et a rejoint le bataillon de Belgorod-Dnistrovsky. Il a ainsi mis sa carrière entre parenthèses pour aider son pays.
Et le syndicat mondial des footballeurs a annoncé le 2 mars dernier le décès de deux footballeurs ukrainiens, dont Vitalii Sapylo (21 ans, Karpaty Lviv) tué au combat à Kiev, dans la capitale ukrainienne. Tout comme lui, de nombreux champions ont décidé de défendre leur peuple et leur nation au péril de leur vie. Ils ont tout abandonné et ont renoncé à leurs zones de confort pour défendre leur patrie.
Ce n’est pas forcément parce qu’ils sont d’accord avec le président Volodymyr Zelensky, dont l’entêtement à faire adhérer l’Ukraine à l’OTAN, est à la principale cause de l’assaut russe, mais parce qu’ils sont conscients que quand la patrie est attaquée, il ne doit plus avoir de place pour les considérations partisanes. On aura tout le temps de solder les comptes politiques en sanctionnant par exemple les fautifs dans les urnes.
Il est vrai que, dans ces pays, on ne badine pas avec le service militaire obligatoire à la majorité pour tous les jeunes. Ce qui fait qu’ils sont déjà mentalement préparés à prendre les armes pour défendre la patrie. «Chacun ses valeurs…», dit un professeur d’université qui a déploré que, au Mali, «nous préférons applaudir les délinquants financiers au lieu de soutenir ceux qui essayent d’imposer le changement par des valeurs et des vertus».
Selon lui, le patriotisme doit nous pousser aujourd’hui à former «une union sacrée» autour du Colonel Assimi Goïta déterminé à moraliser la gouvernance du pays. Faisons comme le peuple ukrainien et boutons le terrorisme hors du Mali, assainissons nos finances… Cela prendra le temps qu’il faut, mais ce combat est aujourd’hui indispensable et son succès est lié en partie à l’union sacrée des filles et fils de ce pays autour du président de transition.
N’oublions pas, pour la majorité musulmane du pays, que le Prophète Muhammad (PSL) a dit que «l’amour de son pays fait partie intégrante de la foi» !
Moussa Bolly
Moussa Bolly, QUELLE IGNORANCE FONCTIONNELLE…!
Moussa Bolly, QUELLES DISSONANCE COGNITIVE IRRÉVERSIBLE…!!
PAUVRE moussa bolly…!!!
Hum, n’est-ce pas le Mali même défend contre vents et marrées son droit à choisir ses partenaires…? Mais bizarrement, l’on veut nier à l’Ukraine toute possibilité de jouir des attributs de son indépendance. Non, il faut être un brin sérieux quand on veut parler des choses sérieuses. De toute évidence, vous n’avez rien pigé du discours du président russe annonçant son
Ouf, que c’est dur de traiter l’actualité !—
Pensées rebelles.
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