Les écoliers ont officiellement repris le chemin de l’école lundi dernier (3 octobre 2022). L’année scolaire a donc redémarré sur les acquis d’une précédente qui a redonné l’espoir en prouvant qu’il est toujours possible de sauver notre Ecole en y imposant des valeurs, en faisant fi de nos différends pour se donner la main…
Au seuil de cette nouvelle année scolaire, nous devons tous avoir à l’esprit que les acquis sont assez fragiles pour rendre le changement souhaité irréversible. Ce n’est donc pas le moment de dormir sur les lauriers, de baisser les bras parce que nous avons juste réussi à ébranler les défis de l’Ecole malienne.
Le gouvernement, notamment le ministère de l’Education nationale, porte la responsabilité du portage institutionnel du changement espéré. Il lui revient donc de dessiner les contours des changements indispensables à l’amélioration de notre politique éducative, de corriger les lacunes du système en place. Mais, nous sommes tous (parents, syndicats d’enseignants, élèves, partenaires…) acteurs du changement souhaité et notre implication est requise pour en faire un processus irréversible.
Les syndicats d’enseignants ont un rôle déterminant dans l’apaisement par exemple du climat scolaire. L’Etat doit le comprendre. Il doit surtout comprendre que, en la matière, il ne faut minimiser aucune revendication, il ne faut bafouer aucune lutte. Il faut par contre privilégier le dialogue pour montrer de la bonne volonté mais aussi les limites du Trésor public. Quant aux leaders syndicaux, ils doivent aussi comprendre que dans un pays où tout est priorité, il est difficile de donner satisfaction à une corporation sans aiguiser l’appétit des autres, susciter leur colère.
Nos ressources financières sont particulièrement limitées en cette période de crise au niveau national et de conjoncture mondiale. Et surtout que des Partenaires techniques et financiers veulent nous faire chanter en nous «coupant les vivres» afin de nous contraindre à renoncer à la libération, à la liberté, à la réaffirmation de notre souveraineté… Le changement étant aujourd’hui le souhait de la grande majorité des Maliens, il nous faut accepter certains sacrifices en attendant que les voyants économiques passent au vert.
Les parents doivent prendre conscience qu’on ne rend pas service à un enfant en cédant à tous ces caprices, en le poussant à se complaire dans la médiocrité. Une année scolaire réussie pour un élève ne se dessine pas seulement à l’école, mais aussi à domicile par un accompagnement constant et une surveillance stricte.
Nous sommes convaincus que la place de l’Homme est centrale dans le changement à toutes les échelles. Il est utopique de vouloir bâtir un nouvel État sans une nouvelle citoyenneté, sans un Malien de type nouveau. Et cela commence dès le bas âge à l’école et surtout en famille. Tout comme le jeune leader politique Moussa Sey Diallo, nous sommes aussi convaincus que «tant que l’école ne sera pas une exigence sans complaisance jusqu’à 15 ans…, on ira nulle part». Et cela d’autant plus que, aujourd’hui, «il faut avoir la maîtrise de la technologie ou être une petite main efficace dans le domaine pour tenir décemment. Et la clé se trouve à l’école».
Malgré les efforts de l’Etat, des Partenaires techniques et financiers et de certaines communautés, les défis sont encore énormes pour bâtir cette Ecole digne du Mali Kura rêvé. Les infrastructures, le curriculum, la formation des enseignants… Beaucoup d’éléments sont encore à revoir dans notre système éducatif.
Mais, c’est un sacrifice qui mérite d’être fait d’autant plus que toutes ces réformes envisagées ne porteront jamais les résultats escomptés si le Malien et la Malienne doivent garder les mêmes comportements et la même mentalité qui nous ont conduit dans l’impasse actuelle !
Moussa Bolly
Armelle guainand de la comission locale d,intrusion judeo juivo hebraique sion sionniste youtre invite des grands noir de seize a 25 ans pour moment tendre
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