En acceptant de taire définitivement leur rancœur et jeter leurs différends aux oubliettes pour se retrouver dans un cadre unitaire qu’est l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm), Baba Sissouma et Oumar Baba Traoré marquent l’histoire du Mali. En effet, c’est un acte fort que les deux associations de journalistes sportifs du Mali, notamment l’Ajsm et l’Ujsma, viennent de poser, au moment où le Mali a grand besoin de l’unité et la cohésion de ses fils, de tous bords. Bravo alors pour avoir accepté de se regrouper au sein d’une seule et unique association de journalistes sportifs qu’est l’Ajsm et une nouvelle assemblée a été tenue pour mettre en place un nouveau bureau reflétant désormais l’unité d’action engagée.
Mme Coulibaly Maïmouna Sidibé
Cette femme battante qui a été honoré par le continent africain, notamment en recevant le prix de l’alimentation 2017 de la Banque africaine de développement (Bad) est un exemple pour les femmes africaines. En effet, elle évolue dans un domaine qui a été tout le temps réservé aux hommes, notamment l’amélioration des semences pour booster l’agriculture. Elle s’est imposée pour devenir une référence et un peu partout dans le domaine on cherche à découvrir cette femme courageuse et persévérante. Ce n’est donc pas un hasard si elle a été choisie comme marraine de la deuxième édition du Forum économique des jeunes entrepreneurs du Mali tenu le samedi 24 mars à l’hôtel de l’Amitié. Organisées par l’Organisation des jeunes patrons du Mali (Ojep), ces rencontres ont regroupé des chefs d’entreprises et des experts venant de plusieurs pays, notamment de la France, du Canada, du Sénégal…
EN BAISSE :
Mouhamed Ali Ag Ibrahim
Le salon international de l’industrie du Mali est le baroud d’honneur de ce ministre bluffeur devant l’éternel et dont le bilan se résume uniquement à des rencontres et sorties avec la presse au cours desquelles il a été beaucoup plus question de la promotion de son image personnelle que de celle du développement industriel qui attend toujours des actes concrets.
Avec son registre de près de 200 mots qu’il rabâche à tout bout de champ, citant le président de la république à tous vents, il a pu certes se maintenir à son poste, mais à l’heure du bilan il faudra du concret. C’est pourquoi certainement, il ne parle et n’existe que pour ” son salon “, ce dernier grand business afin la fin du mandat du président IBK. C’est au Mali qu’on voit un ministre qui consacre plusieurs mois à l’organisation d’un salon comme si c’était une grande activité gouvernementale, en lieu et place de structures spécialisées ou de simples services qui
auraient pourtant mieux fait. Mais puisqu’en réalité il n’a rien à faire…
Malick Alhousseini
Voilà un cadre qui est l’un des grands artisans de la dégradation de la situation nationale en matière d’approvisionnement en eau potable, pour avoir été directeur national de l’Hydraulique. Mais il fait comme si la faute incombait aux autres et que lui serait un des sauveurs. Mais puisque les faits sont têtus et finissent toujours par le rattraper, Bamako continue d’avoir soif et mal servi en courant, malgré ses gesticulations et faux fuyants pour se défausser sur les directeurs de structures nationales comme c’est la mode dans le gouvernement d’IBK. Oui, quand ça marche, c’est le ministre qui s’affiche avec les caméras, mais dès qu’il y a grabuge, c’est le directeur de ceci ou de cela. La situation de la Somagep et celle de l’Edm-sa sont tributaires des politiques menées jusque-là par les gouvernements qui se sont succédé et Malick Alhousseini, pour avoir été un des grands acteurs de ces régimes successifs dans la politique de l’eau, doit plutôt s’effacer et raser les murs au lieu de tenter de se mettre sous les projecteurs.
A SUIVRE
Djénéba Kéïta
Française d’origine malienne, Djénéba Kéïta est aujourd’hui la 2ème adjointe au maire de Montreuil en charge du développement économique, de l’emploi et de la formation professionnelle. Elle est également vice-présidente de la communauté d’agglomération, qui regroupe 9 villes où elle s’occupe de l’économie sociale et solidaire.
Présente à Bamako dans le cadre Forum international des investissements au Mali qui s’est tenu du 7 au 8 décembre, elle nous disait dans un entretien exclusif : “Je suis venue à Bamako pour prendre part au premier forum international des investissements au Mali. En tant qu’origine malienne, je suis soucieuse de tout ce qui se fait pour le développement du Mali. Je suis toujours partante pour la promotion du Mali et j’estime que c’est un devoir pour moi. Donc, j’étais très heureuse de participer à ce grand rendez-vous qui a regroupé plusieurs investisseurs venant d’une vingtaine de pays “. Joignant l’acte à la parole, elle vient de se signaler dans un projet de traitement industriel des ordures ménagères en commune II de Bamako en amenant à cette municipalité des partenaires techniques en mesure de réaliser ce projet. A suivre donc !
Salifou Telly
Directeur du festival de Sélingué, il a mis la barre très haut pour la toute prochaine édition, notamment en faisant appel à de très grandes voix de la chanson en Afrique comme Salif Kéïta, Viviane Chidid, pour ne citer que ceux-là.
Comme pour prouver que ce festival a énormément gagné en notoriété au plan international, de grands sponsors se manifestent et l’accompagnement de Canal+ est ainsi à saluer. Par ailleurs, en apportant de grandes améliorations sur l’organisation de cet événement désormais inscrit en bonne place dans l’agenda culturel national et en essayant de faire la jonction entre le village artisanal et le podium des grands concerts, Salifou Telly et son staff font ainsi preuve d’innovation et rendent à ce festival sa vocation de développement artistique et économique, en dehors de l’aspect culturel. Sélingué, cet endroit aujourd’hui dans des difficultés économiques suite à la baisse sensible de la production d’or des sites d’orpaillage, a vraiment besoin de ce genre d’événements qui rappellent son rayonnement d’antan, lorsque le tourisme était encore florissant au Mali. A suivre alors !