Consécration pour le très discret promoteur du Groupe Azalaï, Mossadeck Bally. En effet, la marque “Azalaï” du Groupe Azalaï Hôtels a remporté le Prix de la “Meilleure marque régionale”, en fin de semaine dernière, lors de la 3e édition des Awards de la marque Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) qui s’est déroulée du à Douala au Cameroun. Ce trophée prestigieux récompense la marque d’une entreprise locale de l’un des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) qui se développe dans l’espace OAPI, à travers l’exploitation de ses produits ou services. Le trophée a été remis à la directrice générale du Cemapi, Mme Fatoumata Siragata Traoré, présente à l’événement. Très heureuse, elle a félicité l’opérateur économique Mossadeck Bally qui a su imposer sa marque au-delà des frontières du Mali.
Bourama Doumbia : Djandjo au Pdg de la société “Bara Musso”,
Bourama Doumbia, dont la société vient d’être primée par le Prix d’honneur des Awards de la marque Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), qui s’est déroulée du 13 au 15 mai à Douala au Cameroun. C’est la énième distinction pour la société Bara Musso qui collectionne les récompenses reçues ces dernières années pour son professionnalisme. Le prix a été remis à la directrice générale du Cemapi, Mme Fatoumata Siragata Traoré, présente à cette soirée des Awards de la marque OAPI. Notons que cette distinction met davantage en exergue le savoir-faire en matière d’utilisation de la marque comme actif immatériel stratégique. Et le thème de l’édition 2021 des Awards de la marque Oapi était assez expressif: “Une marque distinctive, une identité forte, un atout pour le marché”.
En baisse :
Dr Samba Sow
Dr ou Pr Samba Sow comme l’appellent certains? Cela renvoie à la même personne, notamment l’ancien ministre de la Santé qui a retrouvé son poste de directeur du Centre de développement des vaccins (CVD) devenu sa quasiment propriété, tellement il y règne en maître absolu depuis sa création. Même étant ministre il avait gelé le poste et continuait de fréquenter son bureau du CVD. Mais de là à priver les travailleurs de leur salaire suspendu à tort, depuis plusieurs mois, malgré le refus de l’inspection du Travail de cautionner sa tentative de licenciements pour motif économique, il y a un pas qu’il fallait se garder de franchir. Ces travailleurs qui n’ont pas bu le lait des vaches grasses, devront-ils alors faire les frais de la période de vaches maigres au CVD? Des voix s’élèvent d’ailleurs pour demander l’audit de la gestion du CVD afin de faire la traçabilité des importantes subventions reçues de partenaires extérieurs, au fil des ans.
La Somagep
On a beau avoir de l’estime pour la Somagep en louant les efforts déployés par les travailleurs au quotidien, mais cela ne suffit pas pour se taire sur les affres de l’approvisionnement en eau que cette société publique fait vivre à une partie de la
population, surtout en pleine capitale du Mali. Par exemple, dans certains quartiers de la commune IV, l’eau se fait tellement rare que les populations sont obligées de confier leur sort à des marchands d’illusions qui leur installent des forages en contrepartie d’un soutien politicien pour assouvir des ambitions personnelles. Après 61 ans d’indépendance, c’est une situation inacceptable qui doit trouver rapidement une solution définitive car elle dure et perdure. A voir les conditions dans lesquelles les populations s’approvisionnent en eau potable dans des coins au cœur de Bamako, la capitale, on a l’impression de vivre dans certains villages du Mali dans les années 1960.
Jusqu’où :
Les syndicats de magistrats
Jusqu’où iront les syndicats de magistrats dans leur croisade contre d’éventuels détracteurs de la magistrature ? La question mérite son peson d’or dans la mesure où, depuis un certain temps, les syndicalistes de la magistrature semblent avoir bouffé du lion et tirent sur tout ce qui bouge, y compris même sur des avocats censés être leurs cousins professionnels. En tout cas, si la parole s’envole mais le contenu reste, les syndicalistes de la magistrature, par la haute stature de leur profession et la noblesse de leur mission qui n’est pas seulement de punir, mais aussi d’éduquer, peuvent avoir le sang et le corps chauds face à des faits ou propos qui les dérangent, mais doivent, dans tous les cas, avoir la tête froide.
Wanted :
Clément Dembélé
Mais où est donc passé le Professeur Clément Dembélé, chantre de la lutte contre la corruption ? Le silence qu’il garde depuis le coup d’état du 18 août 2020 déroute les nombreux fans qui commençaient à l’aduler et pouvaient compter, enfin, sur un homme qui prend très au sérieux la lutte contre la corruption. Tous ceux qui croyaient en son combat
sont donc actuellement sevrés de ses actes et de ses discours, surtout de ses sorties publiques. Ils ne comprennent pas pourquoi ce silence de Clément Dembélé et veulent en savoir davantage car la lutte contre la corruption qui est loin d’être finie. Bien au contraire, même en cette période de Transition, des dossiers sulfureux doivent interpeller le professeur et sa réaction est très attendue. Peut-être qu’après lecture de ces quelques lignes, Clément Dembélé fera signe pour tranquilliser, voire rassurer ses nombreux fans et souteneurs.
Mais pourquoi :
Moctar Ouane
C’est vrai que le Premier ministre Moctar Ouane a démissionné avant d’être reconduit dans ses fonctions par le président de la Transition, Bah N’Daw, mais la question sans réponse est : pourquoi un gouvernement démissionne-t-il pour faire le vide à la veille d’une grève d’une semaine projetée par une grande centrale syndicale comme l’Untm ?
En tout cas, si c’était pour refroidir l’allure des syndicalistes pour les pousser à différer leur mouvement, on peut dire que c’est raté. Un coup d’épée dans l’eau ! Pour certains, le Premier ministre a agi sur la demande du président de la Transition mû par des mobiles, notamment des impératifs politiques. Dans ce cas, il y aurait un problème de timing dans l’action publique ou une mauvaise appréciation de l’impact qu’une grève de l’Untm, pendant toute la semaine, peut avoir sur l’économie nationale en général et sur le quotidien des populations en particulier
La Rédaction