[caption id="attachment_576392" align="aligncenter" width="620"]

Le général Sada Samaké[/caption]
La plupart de nos concitoyens se posent ces questions et finissent par admettre l’évidence : «
Nous ne sommes pas en sécurité ».
Un compatriote disait avoir la chair de poule chaque qu’il traverse un pont de Bamako. Les ponts de Bamako sont laissés à la merci du premier venu. Aucun dispositif sécuritaire n’entoure visiblement ces lieux publics et très sensibles. D’où l’interpellation du ministre de la sécurité et de la protection civile.
1 y’a-t-il un dispositif sécuritaire qui prend en compte la sécurité des différents ponts du district de Bamako ?
- Si Non, qu’attendez-vous pour la mise en place de ce dispositif sécuritaire ?
2 Au cas où nos ponts ne seraient pas protégés, quelles mesures envisagez-vous pour la sécurité de ceux-ci à un moment où le terrorisme frappe quotidiennement dans notre pays ?
3 Est-ce que les ponts de Bamako bénéficient d’une protection particulière ?
4 En dehors des ponts de Bamako, d’autres ponts du Mali sont aussi exposés aux attaques éventuelles de djihadistes, des mesures sécuritaires sont-elles envisagées ?
5 Votre département peut-il rassurer les Maliens et particulièrement ceux de Bamako que toutes les dispositions sont ou seraient prises pour la sécurité non seulement de nos ponts, mais aussi de tous les lieux sensibles ?
6 Qu’attend le département pour organiser des patrouilles conjointes (Police-Gendarmerie-Garde), même pendant la journée, pour sécuriser la capitale ?
7 Attendez-vous que les terroristes frappent à Bamako pour agir ?
La situation sécuritaire est de plus en plus précaire dans notre pays. Les attaques djihadistes, qui se multiplient un peu partout dans le pays, ne présagent rien de bon. C’est pourquoi cette interpellation doit être prise comme une alerte afin que les autorités assument leur responsabilité en assurant la sécurité des populations par la sécurisation des ponts et des lieux publics.
IM