Ligne de force : A la MINUSMA et à Serval les terroristes, aux FAMA les rebelles assassins

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Saouti Labass Haïdara, Dirpub L’Indépendant

La tragédie qui s’est jouée à Kidal, le samedi 17 mai dernier, a permis à un grand nombre de nos concitoyens  de mieux  comprendre les missions  dévolues à l’Opération Serval et à la MINUSMA. Les forces spéciales françaises    et celles de l’ONU sont déployées  dans la capitale  de l’Adrar des Ifoghas, plus généralement  au nord du Mali,  pour y traquer  et anéantir les hordes narco djihadistes   qui l’avaient occupé près  d’une année  durant,  menaçant  de déstabiliser durablement l’ensemble du sahel occidental. Il s’agit, en l’occurrence d’AQMI (constitué principalement d’Algériens et de  Mauritaniens) et du MUJAO (formé de ressortissants ouest-africains).

 

En revanche, elles n’ont pas vocation à aider  les forces  armées maliennes à combattre et annihiler les groupes rebelles “nationaux”. A cet égard, les différentes résolutions du Conseil de sécurité sur  le Mali ne  souffrent d’aucune ambiguïté. Elles recommandent aux autorités maliennes  de trouver une issue pacifique au contentieux avec lesdits groupes par le dialogue. L’accord préliminaire de paix de Ouagadougou du 18  Juin 2013 va dans le même sens.

 

Voila pourquoi ni les soldats français ni ceux de la MINUSMA ne  sont intervenus pour appuyer leurs frères d’armes  du Mali  aux prises avec les assaillants du MNLA, le 17 mai  à  Kidal.

 

S’agissant des soldats français, il convient  de préciser qu’ils n’étaient qu’une petite quarantaine au moment des faits ( ils sont passés depuis hier à soixante-dix)  la France ayant  décidé, depuis le 13 décembre 2013,  de rendre symbolique son dispositif kidalois à cause des critiques incessantes dont elle est la cible de la part des Maliens pour deux raisons.

 

La première est, précisément, sa non implication aux côtés de l’armée malienne pour neutraliser “les rebelles “.

La deuxième parait plus grave aux yeux de nos compatriotes : ils ont acquis la conviction, à travers péripéties sur le théâtre des opérations et déclarations émanant de hauts dirigeants français eux-mêmes,  que les forces françaises protègent ces mêmes rebelles contre d’éventuelles actions des militaires maliens. Le dispositif mis en place pour assurer cette protection a eu pour effet de prolonger la vie de la rébellion à bout de souffle, de lui permettre de se réorganiser voire d’acquérir  des capacités opérationnelles qu’elle était loin d’avoir antérieurement.

 

Dans une telle situation, le Mali ne peut compter assurément que sur lui-même pour libérer Kidal de l’emprise du MNLA et recouvrer l’entièreté de sa souveraineté nationale. Le Président IBK et son premier ministre Moussa Mara ont pris l’unique décision qui s’imposait : envoyer la troupe pour mater les rebelles assassins. Mais ceux-ci  ne devront être ni torturés, ni égorgés, ni éventrés, ni fusillés comme ils l’ont fait avec les six  administrateurs  qui ont eu le malheur de faire partie des trente-sept otages tombés entre leurs mains.

 

Ils devront être enchainés, transportés à Bamako pour y être jugés et condamnés pour ce qu’ils sont : des auteurs de crimes contre l’humanité

 

Car il n’y a que la loi pour humaniser ces barbares.

Saouti HAIDARA

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20 COMMENTAIRES

  1. La France de Janvier, MERCI !
    La France a Raison de dire :
    – je ne suis pas là pour faire la Police
    – Je ne suis pas là pour Désarmer les Groupes armées
    – Je ne m’interpose pas entre les Maliens
    – J’appui la MINUSMA
    – Je forme(EUTM) et j’informe l’armée Malienne ;
    La MINUSMA dans son Mandat actuel a raison de dire :
    – je m’interpose pas entre Maliens,
    – je ne combat pas le MNLA,
    – Je ne combat pas si pas par légitime défense.
    Mais La France encore plus la MINUSMA n’ont pas Raison de :
    – laisser une ville sous leur contrôle envahie par des Hommes en armes
    – laisser des institutions se faire attaquer sans réagir ;
    – réguler le nombre de soldats maliens sur un territoire malien ;
    – choisir le type d’armement que les soldats doivent avoir à tel endroit
    – interdire des patrouilles aux soldats maliens ;
    – de laisser une partie de la population extrader une autre a’une localité pour leur couleur de peau ;
    – laisser l’aéroport être envahi a chaque fois alors sous leur propre contrôle ;
    Je Crois sincèrement que nul n’est idiot au point de ne savoir ce qui dans vos mandats et ce qui n’y sont pas. Vous aider à transporter des Officiels comme de la charité mais cela aussi est dans vos mandats (MINUSMA). Vouloir accuser ce Premier Ministre comme un imprudent est un refus de reconnaitre l’incompétence(ou duplicité) dont les forces Onusiennes ont fait montre à Kidal.
    Il ya beaucoup plus d’armes et d’hommes armés à Kidal aujourdhui par rapport au jour ou SERVAL est renté à Kidal, pourquoi ? A Quoi ont servi les check-points et les mésures sécuritaires de la MINUSMA ?
    La France de 2014, revoir avec humilité votre Erreur, si possible pendant qu’il est temps, corrigez la. Que la MINUSMA cesse d’être l’exécutant de la politique étrangère française pour plus de crediblité a ce machin-ONU, pour qu’elle ne finisse pas comme la SDN.

  2. Bonjour Mr.Haïdara
    Depuis le coup d’État, en lisant vos articles, j’ai compris que vous êtes un professionnel et votre éthique ne souffre d’aucune tâche. Je ne me suis pas trompé en faisant du journal indépendant l’un sinon le meilleur de la place. Je suis ravi que vous éclairez vos lecteurs sur la mission de la MINUSMA et de SERVAL. Si les Maliens s’en prennent à ces organisations, c’est la faute aux autorités maliennes qui communiquent mal. Dire que la MINUSMA et SERVAL n’ont rien fait au cours du déplacement du PM, Mara, il est de mauvaise foi de le dire. Il y a un cadre juridique qu’ils ne doivent pas affranchir. Mr. Mara est responsable des pertes en vies humaines à Kidal. Lorsque, on a un agenda politique, on joue sur la corde sensible : le nationalisme pour engranger des points. Sinon, Il y a eu un précédent . Comme Mr. Tamtam Ly n’aspire à aucun poste politique , il a eu la sagesse d’éviter un massacre prévisible. Kidal est et reste malien et nous l’auront avec le dialogue.

  3. Il y a une chose qui m’a choqué quand IBK a reçu tous les ambassadeurs, c’est le comportement de l’ambassadeur de France, il était dans son portable pendant que IBK leurs parlaient, quel attitude méprisante ! Deuxième chose, c’est quand le représentant de la minusma a dit faire tout le nécessaire pour la sécurité du premier ministre en visite à Kidal, le premier ministre a dit que c’était tout le contraire !? Comment on peut faire confiance à des chiens ? Tous est mensonges, tactiques, stratégies… Ces sales vampires !

  4. D’abord, il n’a été question nulle part de « combattre et annihiler » des groupes rebelles. Si c’était la visée du Mali, il ne signera pas les Accords de Ouaga et ne demandera pas le déploiement de Minusma dont le mandat s’exerce au respect de l’intégrité territoriale du Mali.
    Il ne s’agissait nulle part de combattre et annihiler quiconque, si non le PM n’y serait pas allé, en tous cas pas à bord d’un avion civil.
    Les citoyens, contrairement à ce que tu affirmes, n’ont rien compris de la mission de Serval et de la Minusma, devenue d’avantage opaque et nébuleux depuis les événements de Kidal. Lorsqu’un groupe armé, identifié ou pas, prend des armes pour s’opposer à l’entrée du PM du Mali à Kidal, il y un problème que ni ton article ni ta ligne éditoriale bien connue ne peuvent résoudre.
    Lorsque la Mission des Nations unies pour la stabilité du Mali refuse de mettre un véhicule blindé à la disposition du PM malien, à Kidal, il y défi à l’autorité de la République du Mali de la part de la Minusma, et le Mali doit en tirer toutes les conséquences.
    Ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut justifier l’attitude des la France, à travers le nombre restreint de ses soldats. C’est depuis la libération du Nord où ils remirent Tombouctou et Gao au Mali et Kidal au MNLA et ses acolytes jihadistes.
    Le Mali n’ jamais compté que sur lui-même, hier comme aujourd’hui. La mission des français était de sauver le pays des cartels jihadistes. C’est fait. Qu’ils plient bagage et nous laisse avec le reste. Ca ira sans dire.
    Ta prétendue distribution des rôles est aussi caduque que doit l’être l’accord de défense scélérat que le Mali s’apprête à signer avec la France. Il ne doit jamais avoir lieu.

  5. Vous êtes vraiment cons, betes et stupides. Dites clairement ce que vous voulez et c’est compris. Vous voulez que la force internationale combattent MNLA qui sont chez eux et qui defendent leur lieux de naissances et ceux de leurs arrieres grands peres contre des laches militaires qui ont montre leur ineficacite au monde entier. Vous êtes betes, vous reflechissez comme des montons. Ok Sachez MNLA vaut 400 hommes laissons entre eux et vos milieurs de vagabonds vous allez voir comment ca va se passer. Dans quelques jours, vous allez chercher des civiles à tuer à Bamako ou ailleurs comme vous avez l’habitude de le faire.

  6. L’article resume parfaitement la situation. Le MNLA a simplement ete redonnee l’opportunite par la France de se reconstituer? En mai/juin 2013 ce n’est pas la France qui avait intercepté les forces maliennes qui montaient en puissance vers Kidal contre le MNLA affaibli et desorienté par le coup dur qu’il avait subi de l’Armee malienne a Anefis? Des le debut, au lieu d’une politique de l’Etat en Guerre, IBK semble accepter d’etre dupé dans la politique de “re con ciliation nationale” vis a vis des criminels qui devraient plutot demander un pardon national ou soit faire face a la justice pour leurs crime ignoble de viols et de meurtres. Comment peut-on reconcilier là où il n ya pas reelement de probleme. La situation du Mali est une situation dramatisee…la France avait meme tenté d’exproprier les victoires de jihadistes contre l’etat malien pour le compte du MNLA..qu’elle continue d’appeler les “rebelles touaregs”… et depuis quand Kidal d’Iyad est-il devenu “fief du MNLA”?

  7. Merci Mr le Doyen de la concision et précision de cette analyse de la situation de Kidal. Le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités. A entendre parler l’Ambassadeur français à l’ONU chacun doit jouer pleinement son rôle. Il n’y aura plus de prétexte pour fuir ses responsabilités à nous de jouer notre partition quelque soit les obstacles et les coups bas.
    IBK le peuple vous attend non encore sur des paroles mais sur des actions et c’est le moment plus que jamais. Plus jamais le cantonnement de nos soldats.

  8. Je suis très heureux de trouver sur ce plateau un compatriote, un vrai compatriote qui cerne au moins un peu le problème historique raciste qui a été appuyé depuis 1958 par le Gouverneur général des colonies Monsieur Messmer, lorsqu’il avait envisageait favorablement la requête du conseiller territorial de Goundam, Mohamed El Mehdi, chef général des Kel Antassar, revendiquait l’indépendance de la zone saharienne qu’il voulait faire ériger en soit-disant ” République des Lithamés” pour soustraire les nomades blancs à la domination de leurs anciens esclaves noirs”. Il a fallut à la partie soudanaise un argument juridique et constitutionnel de taille, en l’occurrence l’appartenance de la République Soudanaise à la “Communauté Franco-Africaine une et indivisible”. Nous concluons que depuis cette date départ de la mauvaise intention de ces forces centrifuges endogènes et d’origines externe. Nous devons tirer rapidement des enseignements de leurs mauvaises intensions et les exploiter.

  9. Monsieur Kassim vous dites la vérité et tous les citoyens pensent comme toi. Mais ce que vous ignorez certainement l’opération serval avec le quai d’Orsay et le lobbying touareg (les nostalgiques des hommes bleus) ont dévoyé la chose au moment de leur intervention au Mali. Ils pensaient avoir l’occasion rêvée d’abord de s’installer durablement au Mali pour exploiter le sous sol malien réputé être riche en ensuite faire tout pour donner l’indépendance à ces irrédentistes touareg. Les français ne les connaissant pas très bien ne savaient pas qu’ils sont faux et non crédibles (disant en même temps une chose et son contraire). Ils les ont donc emmenés dans leur suite croyant tirer quelque chose d’eux. En même temps ils ont empêché les soldats maliens de remonter vers Kidal en les intimidant par des tirs de sommation et l’exemple d’Annafis est là où nos soldats ont défaits ces touareg mais n’ont pas pu passer. Tant que l’opinion malienne n’agit pas avec force la France ne changera pas.

  10. Une analyse très lucide du doyen. Les maliens ont bien raison de s’insurger du comportement des forces étrangères qui se permettent de chômer pendant que la vie du PM et sa délégation est plus que jamais menacée. Au delà du mandat assigné aux forces SERVAL et MINUSMA, leur inaction est juridiquement qualifiable de non assistance de personnes en danger.
    Wa salam!

  11. Assurément, suis d’accord avec toi Kassin, il faut qu’on sorte de cet épisode malheureux. L’armée doit faire libérer le Gouvernorat de Kidal quel qu’en soit le prix et y hisser le drapeau Mali et cela tout de suite. Les masques sont enfin tombés, à nous de prendre notre destin en main: trop c’est trop.

  12. En lisant entre les lignes de cette analyse, on sait tout de suite que cette belle plume vient d'un vrai journaliste au sens propre du mot. Bon courage et que Dieu vous garde des compagnons du Gal d'armée Sanogo. Amine!

  13. Vous êtes vraiment cons, betes et stupides. Dites clairement ce que vous voulez et c’est compris. Vous voulez que la force internationale combattent MNLA qui sont chez eux et qui defendent leur lieux de naissances et ceux de leurs arrieres grands peres contre des laches militaires qui ont montre leur ineficacite au monde entier. Vous êtes betes, vous reflechissez comme des montons. Ok Sachez MNLA vaut 400 hommes laissons entre eux et vos milieurs de vagabonds vous allez voir comment ca va se passer. Dans quelques jours, vous allez chercher des civiles à tuer à Bamako ou ailleurs comme vous avez l’habitude de le faire.

    • Des civils rebelles sûrement! Merci de nous avoir informé de leur présence dans nos villes! Les services de renseignement du Mali sauront où les trouver.

  14. Celà me fait souvenir à l’intervention du Pr DIARRA lors d’une table de discution sur la crise malienne ” tant que, une partie du territoire est occupée,aucune action concrète ne peut être entreprendre sur cette partie”
    le Mali devait conmencer par la milirisation de la region de Kidal car cette region fit l’origine de la crise.

  15. ce journaliste analyse et fait bien la part des choses par raport a daou mais le seul probleme pourquoi l armee malienne ne doit pas retourner normalement a kidal

  16. Il me semble que les nouvelles autorités du Mali n’ont pas pris très rapidement la mésure de la situation post-crise pour la réconstruction d’une armée forte et bien équipée en misant de trop sur l’aide exterieur.Le pire à craindre après ces recents évenements ,cest une “atomisation” de la République. Il faudra à tout prix que le Gouvernement soit à la hauteur de l’urgence et de gravité de la situation.Il faudra éviter une dérive généralisée .

  17. Absence d’État et désarroi d’un peuple

    Samedi dernier le premier ministre malien Moussa Mara comptant naïvement sur des forces étrangères présentes au nord du Mali dans le cadre de la Minusma, s’est rendu à Kidal alors que les préalables de sa propre sécurité et de celle de sa délégation n’étaient pas réunis.

    S’étant affaibli tout seul en mentant devant les députés sur l’achat inutile et inopportun d’un avion présidentiel, il a voulu joué un coup politique pour raviver la fibre patriotique des maliens sur l’affaire de Kidal mais Mara a ignoré totalement les B.A-BA de la sécurité publique.

    “On a été surpris” a-t-il dit à Gao de retour de Kidal, avec un air bonasse.

    En effet, la région de Kidal est truffée de bandits armés qui collaborent étroitement avec ceux que le Mali appelle des “partenaires” (les soldats français de Serval et onusiens de la Minusma).

    Ceux-ci n’ont jamais caché depuis janvier 2013 leur traitement de faveur à un groupe armé indépendantiste devenu autonomiste qui s’appelle le Mnla et qui est fortement implanté en Europe.

    Ces “partenaires” du Mali, se basent sur une vision ethnique et culturelle du Mali basée sur la couleur de peau pour justifier ce traitement de faveur qu’ils veulent coûte que coûte accorder aux touareg et aux arabes maliens au nord du Mali.

    “Kidal fief des touareg” revient constamment dans le discours des politiques, des médias et des militaires français sur le Mali alors que le président Hollande avait justifié l’intervention militaire de l’armée française au Mali en janvier 2013 comme étant une opération devant “aider un pays ami à recouvrer son intégrité territoriale”.

    Ce Mali qui est présenté comme le seul succès de la politique extérieure voire de la politique tout court du régime de François Hollande est en réalité un chaudron aujourd’hui aussi brûlant qu’en janvier 2012.

    La seule différence entre 2014 et 2012 c’est que des troupes étrangères sont présentes et sont témoins de l’impuissance actuelle de l’état malien comme c’était d’ailleurs le cas du temps d’ATT en 2012.
    Sinon les bandits armés sont tout aussi lourdement armés et sont tout aussi libres de leurs mouvements qu’il y a 2 ans.

    Dans ces conditions seule une armée malienne forte et combattante peut aider le Mali à s’en sortir sinon il court directement vers une autonomie de ces régions nord ou tout au moins de celle de Kidal.

    Les images de l’arrivée de la trentaine de personnel administratif de Kidal à Bamako Senou et les assassinats lâches et hautement symboliques des préfets des différents cercles de la région de Kidal est la pire manifestation de l’impuissance de l’État malien et une cuisante défaite d’IBK semblable à Waterloo.

    Alors que ces groupes armés qui défont régulièrement nos forces armées à Kidal ont été battu à quatre reprises par le Mujao (dont les combattants sont constitués de quelques centaines de bergers) à Gao, Ansongo, Menaka et El Halil entre juin 2012 et janvier 2013 au point qu’ils s’étaient réfugiés au Burkina Faso et en Mauritanie.

    On se pose la question pourquoi un État malien avec plus de 175 milliards de FCFA annuels de budget de défense est incapable de mettre sur pied une armée de combat pour se défendre et défendre son intégrité territoriale après deux ans de crise?

    On n’a tous compris le laxisme et la naïveté du régime ATT dans la gestion de la crise du nord et dans sa gestion de l’armée malienne.

    Mais après l’humiliation de 2012 et 2013 nous ne comprenons pas le passivité et le suivisme du régime IBK dans sa gestion du nord et de l’armée malienne alors qu’il a bénéficié de la confiance de 77% de l’électorat malien pour rendre au Mali son “honneur”.

    Nous avions tous compris après 2012 que notre armée malienne avait besoin d’une restructuration complète et urgente (recrutement, formation, équipement, commandement, gestion des carrières, avancement en grade, logistique, renseignement, stratégie, conditions de vie et de travail de nos troupes au front, etc).

    Mais après deux ans et surtout autant d’aides étrangères, nous n’avons pas compris pourquoi cela ne s’est pas fait ni sous Dioncounda ni sous IBK.

    Nous avons vu un Dioncounda se cacher derrière une bande de soldatesque de Kati qui s’autoproclamait soldats de la “restructuration”de l’État et “reformateurs” de l’armée, alors qu’elle s’est avérée être une jouisseuse assassine championne du monde des charniers qu’autre chose.

    Nous avons vu un IBK et son Boubeye se cacher derrière des missions de formation militaire de l’union européenne, tout en se hissant en destructeurs attitrés de missiles défectueuses de l’armée sans jamais changer en profondeur cette armée et le transformer en armée de combat.

    En même temps, on a vu, la promotion éhontée de la famille et belles familles IBK et son goût inconsidéré et indécent pour le luxe clinquant et les dépenses inutiles au sommet de notre État.

    Depuis septembre 2013, l’État malien ne s’est donc pas intéressé à l’essentiel c’est à dire se doter d’une armée de combat pour l’affirmation de sa souveraineté perdue.

    IBK et son régime ont privilégié des voyages et des communications tape à l’œil au détriment du renforcement de l’État malien et de ses moyens de défense.

    Alors qu’en même tant nos ennemis continuent de se renforcer au nord et étoffent leurs liens diplomatiques et militaires dans le monde.

    Quand l’ennemi se renforce il faut que nous nous renforçions aussi.

    Mais ni IBK ni Boubeye ni Sada Samaké ni Mara n’ont pas compris cela.

    Ils ont choisi de compter sur les autres forces étrangères au Mali et se sont fier aux beaux discours des étrangers à travers leurs interminables voyages inutiles dans le monde.

    Ils ont oublié nos soldats et leurs conditions de travail et de vie.

    Le chef d’état major des armées d’IBK, en tournée au nord, a même craché au visage de nos troupes que l’une de leurs primes allait disparaître.

    Cela n’est pas rassurant et cela ne rassure pas nos soldats déjà dans des conditions précaires qui affrontent l’ennemi avec des moyens limités.

    Il fallait corriger cela et renforcer nos troupes à Kidal et rendre la sécurité optimale en leur mettant dans les conditions idoines et en alerte maximale avant de s’y rendre.

    Mais Moussa Mara et Boubeye ne l’ont pas fait.

    Ils ont préféré le tape à l’œil à Kidal ils ont eu le tape à la tête et c’est le Mali entier qui est humilié en voyant ces administrateurs revenir de l’enfer de Kidal sur le tarmac de l’aéroport de Bamako Sénou.

    J’espère très sincèrement que nos autorités tireront les leçons de cette épisode malheureuse de cette crise et commenceront vraiment à mettre sur place une vraie armée de combat au lieu de se blottir contre des négociations et des dialogues politiques dont tout le monde sait qu’ils ne mèneront à rien dans cette crise sauf à humilier davantage le Mali.

    Wa salam!

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