Deux heures après la prise de Douentza, sans coup férir, par le MUJAO, l’armée malienne n’a toujours pas réagi. Confirmant ainsi l’allégation d’un correspondant de presse étranger selon laquelle “elle a décidé à ce stade de ne pas intervenir”.
Cette incapacité à faire face, avec la promptitude souhaitée, à l’ennemi, est révélatrice du degré de décomposition où elle se trouve.
Douentza est, en effet, le point de jonction entre le nord et le sud du pays. Dans la situation de partition de fait, qui prévaut actuellement, la localité constitue ce qu’on appelle dans le jargon militaire “ la ligne de démarcation ” à ne pas violer sous peine de s’attirer les foudres de la partie adverse. Or, non seulement le MUJAO a pénétré dans la localité pour neutraliser le groupe d’auto-défense qui s’y était formé mais il y a planté son drapeau et installé ses hommes. Ceux-ci étaient arrivés à bord de six ou dix pick-up, selon les sources. Ils devaient donc être une soixantaine ou une centaine. Aussi ne représentaient-ils pas une force redoutable pour les troupes maliennes basées à Sévaré, à quelque 160 kilomètres plus au sud. Pourtant, aucune riposte n’est venue de là. A la limite, on pourrait évoquer une provocation qui n’a pas reçu la réponse appropriée.
Cinq mois après l’occupation du nord par les hordes rebelles, islamistes et terroristes, l’armée malienne continue à garder une posture attentiste. En application d’une recommandation de l’Accord-Cadre du 6 avril 2012, signé à Ouagadougou entre la CEDEAO et l’ex-CNRDRE, le gouvernement malien a mis en place, il y a deux mois, un comité militaire de réforme des forces de défense et de sécurité. En réalité, plus que de réformes, c’est d’une reconstruction dont lesdites forces ont besoin. Celle-ci passe par un renouvellement à la fois de la hiérarchie, qui a totalement failli à sa mission et s’est couverte de discrédit et des unités combattantes. L’effondrement rapide de celles-ci est à l’exacte mesure de la piètre formation au métier de la guerre et du manque criard d’engagement patriotique à elles prodigués. Le soldat fait serment de défendre son pays et le drapeau national au péril de sa vie. Il ne fuit pas le combat en abandonnant son arme à l’ennemi.
C’est l’évidence que cette reconstruction de l’armée malienne ne se fera pas en quelques semaines ou quelques mois. Aux dires des spécialistes, elle pourrait s’étendre sur plusieurs années. Les chefs militaires, l’autorité politique, de nombreux dirigeants de partis et d’organisations de la société civile s’accordent pour dire que l’armée malienne doit tenir le rôle de tête de pont dans la reconquête du nord et que la force de la CEDEAO ne doit éventuellement intervenir qu’en appoint. Si tel doit être le cas, il faudrait redouter que cette reconquête ne soit placée dans une perspective relativement éloignée.
Ce qui ne sera pas sans risque pour la quiétude et la stabilité dans la partie sud du pays. En effet, les Maliens en général, les jeunes en particulier, sont impatients de voir leur pays réunifié. Cette impatience s’exprime déjà par la multiplication des groupes d’auto-défense, des milices ethniques en réalité, qui veulent combler le vide créé par l’inaction des forces de défense régulières. A la longue, elle pourrait se traduire par une explosion de colère chez les populations elles-mêmes contre les autorités politiques et militaires, accusées de trainer le pied pour recouvrer les régions perdues au nord et rétablir la dignité nationale.
Face à ces incertitudes, reconstruire l’armée devient une urgence nationale.
Saouti HAIDARA
Depuis Dakar
les jeunes doivent se révolter et prendre leur destin en main sinon le mali s’effondrera avec leur avenir
Le problème du Mali est bien connu, il s’agit du lâche coup d’état du 22 Mars 2012 et surtout la nomination de Cheick Oumar DIARRA comme premier Ministre et depuis les choses se sont empirées.
Les Américains savent très bien qui sont le capitaine SANOGO et le Premier Ministre, tous deux sont friands de l’alcool et des fesses, voila pourquoi le mali s’effondre car leurs attitudes ne sont pas compatibles avec les religions maliennes. En cela il faut regretter le soutien de Mohamedou DICKO du HCI à ces deux farfelus.
Tenez vous bien, Le capitaine SANOGO à été renvoyé du prytanée militaire pour insuffisance de niveau, le lieutenant KONARE a échoué à son brevet de para , quant à l’adjudant Seyba DIARRA il a été renvoyé du régiment para pour indiscipline, voila les trois soulards qui veulent diriger notre armée; Mais que non non et non .Mais dans les jours à venir la donne va changer car le Capitaine SANOGO sera poursuivi par la CPI
il faut relativiser.Douentza etait entre les mains des islamiques depuis fort longtemps.il y venaient et en repartaient comme ils le voulaient.le fait majeur c’est le desarmement de la milice.or un état ne doit pas compter sur une milice.les donsons de Ouattara le prouvent a suffisance.
Une revolition sinpose a la jenesse malien
CHUUUTTTTT…..,le gouvernement reflchit.
Tres bonne analyse,en fait notre securité col ➡ lective ne repose sur rien
Tres bonne analyse,en fait notre securité collective ne repose sur rien
1. C’est étrange le comportement de l’Algérie. L’Algérie est victime du terrorisme sur ses postes de sécurité (attaques de poste de gendarmerie), ses diplomates (enlèvements de Gao) souvent même sa population civile (explosion de mosquée par des djihadistes qui se disent musulmans !). L’essentiel des dirigeants d’AQMI sont d’Algérie. En même temps, l’Algérie fait mine de s’opposer à toute action coordonnée au niveau régional ou international. Avec la Mauritanie, la France et maintenant le Burkina, l’Algérie reçoit pompeusement un MNLA complice des terroristes. FAUT-IL CROIRE QU’EN REFOULANT LES TERRORISTES HORS DE SES FRONTIERES, CHEZ SES VOISINS, AU MALI, L’ALGERIE CROIT SE PROTEGER ? Maintenant c’est le Qatar qui est régulièrement cité des médias en matière de fourniture d’armes. Au même moment, le gouvernement du Mali reçoit de ces différents pays des aides humanitaires pour solutionner les problèmes créés par les terroristes : ON DONNE DES ARMES AUX TERRORISTES ET ON SOIGNE LES VICTIMES.
2. Que d’entreprises qui ferment, que tourisme mort, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao, que flagellations, que lapidations, que mains tranchées, que profanations… AU MALI VOUS N’AVEZ PLUS INTERET A VIEILLIR, SINON COUPS DE BOTTES OU DE MARTEAUX ! Même des marabouts sont arrêtés maintenant ! LES MALIENS ONT L’AIR DE NE PAS COMPRENDRE QUE L’ARMEE ACTUELLE DU MALI SE COMPORTE COMME L’ENNEMI DU MALI. Ne serait-ce que pour la sécurisation des financements déjà acquis mais actuellement suspendus a cause de l’insécurité au nord (Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, Barrage de Taoussa), le MALI devrait demander urgemment l’arrivée de troupes internationales. On est obligé de se rendre à l’évidence. Cette armée de CNDERRIERE ne pense plus à aller au front car ayant pris goût aux délices de la cité : salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali.
3. Et des comédiens continuent à nous assener de négociation. A la question ‘’Quoi négocier ?’’, la réponse est limpide : autoriser les bandits armés déguisés en djihadistes à occuper une partie du territoire (l’ensemble du Nord ou l’extrême Nord) pour mener à bien leurs activités de vols, de viols, d’enlèvements, de profanations, d’outrages et de trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…), éventuellement à distribuer de l’argent ou des postes juteux à leurs membres et rares cadres. En définitive conclure en la qualification de narco Etat du Mali.
4. Et ce diable d’armée malienne qui ne pense qu’à se barricader avec des sacs de sable dans la ville de Bamako ! Contre la CEDEAO ? Contre les bérets rouges ? Contre les populations civiles de Bamako ? Contre les milices songoys ? On a la terrible impression qu’il faille une guerre civile pour faire bouger une armée malienne qui ne pense qu’à sa propre survie. Pense t-elle vraiment survivre en restant cloitrée à Bamako sans souci aucun de la sécurité du Nord Mali, de ses voisins, voire du monde ?
5. Et ces malheureux gouvernements de Cheick Modibo Diarra (CMD) 1 et 2 qui assistent impuissants à la couardise de leur armée. De désespoir, un gouvernement réduit à défendre le payement des salaires comme trophée de guerre ! Un chef de famille qui se glorifie de pouvoir payer le prix de condiment quotidien ! A s’opposer à l’aide de la CEDEAO, de l’UA et des NU pour défendre des voyous qui sont supposés nous défendre, DES VOYOUS QUI ONT PEUR DE SE FAIRE TRUCIDER PAR LES TROUPES DE LA CEDEAO OU SIMPLEMENT PEUR DE VOIR STOPPEES LEURS VEXATIONS.
6. Une CEDEAO réduite à consolider ses frontières autour du Mali pour se protéger d’un cancer envahissant. Des partis politiques et une société civile du ventre. Un COREN qui a suscité beaucoup d’espoir et qui finit dans un assoupissement languissant. Un COREN qui n’arrive plus à mobiliser les exilés internes désorganisés, les hommes politiques défaillants, une société civile insouciante. UN COREN QUI NE PROTESTE PAS VIGOUREUSEMENT DE FAÇON COORDONNEE AVEC LES AUTRES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE CONTRE L’INERTIE DE L’ARMEE MALIENNE, DEVANT LES AMBASSADES ET CONSULATS DE PAYS au langage ou au comportement sibyllin (France, Mauritanie, Burkina, Algérie, Suisse, Qatar). ET POURTANT SEUL LE COREN DE PAR SA POSITION CIVILE, FEDERATRICE DE L’ENSEMBLE DU NORD, A LE POUVOIR ET LE DEVOIR DE DENONCER VIGOUREUSEMENT EN FACE DU MONDE CE QUE LES GOUVERNEMENTS NE PEUVENT DIRE OU FAIRE, bref à jouer le rôle d’empêcheur de tourner en rond. Et pourtant, dans l’insouciance générale, le camp d’autodéfense de BOUYAN BA HAWI est détruit AU LIEU D’ËTRE ENCADRE PAR L’ARMEE. Alors qu’on n’a pas besoin d’être intelligent pour se rendre compte que seules ces troupes d’autodéfense, appelées ‘’brigadiers’’ par le passé, devront protéger les villes et villages de la ligne de front qu’en l’armée partira à l’offensive. Car les bandits armés ont choisi désormais le harcèlement de toutes les zones dégarnies.
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