Sauf retournement de situation hautement improbable, Ibrahim Boubacar Keïta, alias IBK, est le président de la République issu de l’élection du 28 juillet dernier. La déclaration faite hier devant la presse par le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, laisse peu de doute à ce sujet. Elle devrait être suivie, dans les heures qui viennent, par une proclamation dans ce sens par le même ministre. Laquelle sera validée ultérieurement par la Cour Constitutionnelle.
En 2002 et 2007, IBK a été un candidat malheureux. D’abord face à ATT et à Soumaïla Cissé, à l’issue d’un scrutin controversé. Ensuite face au premier nommé qui détenait, cette fois-ci, tous les atouts en mains pour se succéder à lui-même. Mais, pour 2013, tous les sondages et les analyses les plus scrupuleuses le désignaient parmi les favoris voire comme le principal favori.
Pour avoir ouvert ses colonnes à ces sondages et analyses, L’Indépendant a souvent fait l’objet de critiques acerbes de la part des adversaires politiques d’IBK ( c’est compréhensible) mais les faits, dont on ne dira jamais qu’ils sont têtus, sont là, aujourd’hui, pour prouver leur bien-fondé. Et conforter votre quotidien dans son option éditoriale inspirée et guidée par le seul souci de respecter le droit du public à l’information.
Ibrahim Boubacar Keïta est en passe de devenir le troisième président de la troisième République malienne parce que, de tous ceux qui aspiraient à cette fonction suprême, il était celui qui portait le plus la confiance des Maliens pour sortir leur pays de la plus grave crise qu’il ait connue en un demi siècle d’indépendance. Et cette confiance, il l’a acquise ou plutôt conquise lorsqu’il assumait les charges de Premier ministre sous Alpha Oumar Konaré.
Souvenons-nous. Le Mali démocratique faisait ses premiers pas, ballotté par des vents hostiles : l’AEEM qui, parce qu’elle a été le fer de lance de l’insurrection populaire contre la dictature militaire, se croyait tout permis et dictait sa loi dans la rue et en incendiant les édifices publics. L’UNTM, sans laquelle Mars 91 n’aurait pu avoir lieu et qui, forte du rôle déterminant qu’elle y a joué grâce à l’arme fatale qu’a été ” la grève générale illimitée “ réclamait une hausse des salaires de 150% qu’une économie délabrée ne pouvait lui accorder. Enfin, le banditisme armé touareg qui, après le répit de treize mois de la transition, reprenait du service pour se faire octroyer toujours plus d’avantages et de privilèges, sans participer à l’effort de construction nationale comme les autres Maliens.
En vingt mois, Alpha Oumar Konaré usera deux premiers ministres : le banquier Younoussi Touré et le notaire feu Me Abdoulaye Sékou Sow. Désigné pour occuper le poste, IBK ne mettra guère de temps à calmer l’agitation scolaire: pour la première fois des leaders estudiantins sont arrêtés, jugés et condamnés pour troubles à l’ordre public et d’autres délits. Les dirigeants syndicaux sont mis au pas. Quant aux pseudo rebelles et vrais bandits qui attaquaient les autocars transportant des forains innocents et braquaient de paisibles ONG, ils sont capturés, menottés, convoyés à Bamako, jugés et condamnés aux peines prévues par la loi. Du jamais vu avant IBK.
C’est par cette méthode musclée que cet homme, révélé au grand public par son bref passage au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, stabilisera le Mali, lui assurant six années de tranquillité durant lesquelles le taux de croissance oscillera entre 5 et 6%. Un record sans précédent.
C’est ce bon souvenir que les Maliens ont gardé d’IBK : un homme d’autorité, qui a un sens élevé de l’Etat, qui plus est intègre. Alors qu’il n’était plus aux affaires et se trouvait sur le théâtre de lancement de son parti, le RPM, devant 25 000 personnes rassemblées au stade Modibo Keïta, il a eu ces mots, le doigt pointé vers le palais de Koulouba encore occupé par Alpha : ” Je défie quiconque de prouver que je me suis approprié un seul rotin de l’Etat malien”.
Tel apparait IBK dans l’imagerie collective de nos concitoyens. Un homme qui a la poigne qu’il faut pour tenir l’Etat et qui voue un profond respect au bien public. C’est cet homme sur qui ils ont porté leurs suffrages.
Saouti Labass HAIDARA
pauvre Saouti Haidara!tu fais déjà le lèche bottes de IBK.Et dire que tu as fait le CESTI et tu confonds encore griot et journaliste.
Hè Saouti!tu nous deçois,tu deviens le cube maggi dans toutes les sauces. Tu as l’homme de Alpha,de ATT,et maintenant tu te ranges avant même la proclamation des resultats du côté d’IBK. C’est quoi ça?. Tu cherche quoi ,que veux tu? avoir un poste de ministre de la communication. Non,ton journal se vend bien tu n’as pas besoin de te comporter minablement. Nous t’aimons pour tes bonnes analyses . De grace reste le même Saouti.
Comme chacun est sur de lui-meme et qu’on veut tous le bonheur du Mali, pourquoi n’allons-nous pas au 2eme tour pour couper court a toutes ces polemiques:lol: ? On demande au FDR de se taire sur quelque chose que ce dernier qualifie d’injustice, que le camp IBK aussi fasse une concession en allant au second tour. Ca va meme etre plus interessant dans la mesure ou il y aura un face-a-face televise entre les 2 finalistes avant le jour du vote. Je crois que les maliens sauront pour qui voter, sinon actuellement il est tres difficile de savoir quoi que ce soit, c’est flou. Arretons ce pilotage a vue sterile et allons au second tour pour que la partie soit plus passionnante. 😆 😆 😆
Le peuple malien a fin un choix de conscience et par respect pour le peuple malien et notre nation épargner nous les contestations et accepter le résultat des urnes pour une foi.
un homme qui a une tronche pas trop catholique, qui a triché en 2007 pour être député, et sa tricherie vient encore au présidentielle a quelle crédibilité pour ne pas vous décevoir, la déception a commencé avant meme qu’il ne soit élu, car aujourd’hui la grande partie du peuple Malien ne se reconnaissent avec lui,
Quel poids il a pour peser dans la balance pour des futures négociations, je suis convaincu qu’avec lui kidal a déjà son autonomie quelques années après c’est l’indépendance, car la France va utiliser ce non légitimité comme arme de pression, il n’a pas le choix que de céder pour avoir la bénédiction,
Mr Saouti, TU AS OUBLIE D’AJOUTER QUE C’EST SOUS LUI QU’ON A EU LES PREMIERS “17 MILIARDAIRES” DE LA DEMOCRATIE.
J;esperr qu’il ne va pas laisse dilapider les maigres ressources du MALI.
Le peuple malien a fin un choix de conscience et par respect pour le peuple malien et notre nation épargner nous les contestations et accepter le résultat des urnes pour une foi.
blable soyez honnête cette élection est de loin la meilleure que le Mali n’a jamais connu. de plus vous avez tous intérêt à faire des bénédiction car que vous ayez choisi ou pas IBK il vous dirigera et vous subirez au même titre que ceux qui ont voté pour lui alors de grâce soyez intelligent et faite des bénédictions pour qu’il soit un bon président pour tous les maliens
Monsieur le journaliste, je vous rapelle que ces deux éminents premiers ministres ont tous déclaré en^partant je cite”c’est l’ADEMA qui m”a chassé du pouvoir” alors rélativise ta falcification del’histoire. A l’époque comme aujourdhui, le problème c’était plus les querelles intestines de suprematie, de positionnement au sein de la ruche. ces problèmes n’ont -il pas fini de faire partir le regreté mohame lamine, Mohamedoune Dicko, Tiémoko Sangaré et autres???. s’il vous plais recommençons à parler vrai pour mériter de notre nation.
Merci pour ton analyse
Je dit au Dioncounda. traore. Bey Bey. Bey. Bey.
JE NE VEUX PAS QU’IL NOUS DÉÇOIT VRAIMENT ONT CONTE SUR LUI POUR LA BONNE DÉMARCHE DE CE PAYS
Je ne comprends pas votre analyse et attitude car quelqu’un qui n’a pas pu gagner honnêtement une élection ne peut pas être l’homme qui pourras lutter contre la corruption, l’injustice, et est prêta pour cultiver l’impunité. En tout cas IBK président est un désastre pour le Mali. Il est entouré par les gens qui ont la main souillé et des Malhonnêtes.
Quand est ce que vous allez comprendre que le Mali et les Maliens ont changé et ont décidé de ne plus se laisser faire?
Bien dit : IBK LA SOLUTION ! Que les contestataires se réfèrent à la cour constitutionnelle et n’essayent pas de SALIR UNE SI BELLE VICTOIRE TAKOKELEN !
Quant ils ont INVENTé en 2007 avec ATT le TAKOKELEN avec toutes les cartes ADEMA+URD+X+Y+Z qui a protesté ?
Respectons la VOLONTé du PEUPLE NATION qui se lève TARD mais TOUJOURS ENSEMBLE !
BJR ? IL NE FAUT PAS qu’il deçoit le peuple malien car ce vote est un vote de changement du système que DIEU nous protèges amene
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