Ligne de force : IBK à la barre

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IBK président. Ce moment, tant espéré et attendu par un grand nombre de nos concitoyens depuis plus d’une décennie, est enfin arrivé. Cet aboutissement était inscrit dans le parcours de l’homme.

 

Saouti L Haïdara, Dirpub L'Indépendant
Saouti L Haïdara, Dirpub L’Indépendant

Celui-ci a battu le record de longévité au poste de premier ministre du temps où il était loin d’être une sinécure. Le Mali  se relevait avec grande peine de l’écrasement dictatorial qu’il avait subi presque un quart de siècle sans discontinuer. Ses premiers pas dans la démocratie pour laquelle des centaines de jeunes gens ont payé le prix fort étaient incertains. Le pays était livré tout à la fois à l’anarchie, à la violence, à la terreur, au manque sous toutes ses formes.

 

Au nord ou plutôt dans la région de Kidal, le banditisme armé récurrent sévissait au détriment des innocentes populations civiles attaquées, volées, violées, tuées. Conséquence, le développement local était en rade.

 

Au sud, sous prétexte qu’ils avaient fait chuter la dictature militaro-civile, l’UNTM (centrale des travailleurs) et l’AEEM (association des élèves et étudiants) menaient, elles aussi, leur rébellion à leur façon. A coup de ” grèves générales illimitées ” qui ruinaient une économie fantomatique, de marches accompagnées de casses, souvent d’incendies des édifices et équipements publics et privés.

 

C’est IBK qui mettra le holà à toute cette dérive dévastatrice. En usant davantage du bâton que de la carotte, procédé qu’exigeaient les circonstances.

 

En  pacifiant le pays avec les arguments appropriés, il l’a remis au travail. Et, pour la première fois depuis bien longtemps, le Mali a connu la croissance. Et une relative prospérité.

 

Les Maliens se sont souvenus de ce passé guère lointain en se  rendant aux urnes les 28 juillet et 11 août 2013. Ils avaient une raison supplémentaire de voter pour IBK car leur pays avait touché le fond avec l’occupation des deux tiers de son territoire par des bandes armées criminelles et le coup d’Etat militaire qui a anéanti en une nuit vingt ans de construction démocratique. Pour beaucoup de nos concitoyens, son attachement au pays, son sens élevé de la responsabilité, son culte de l’Etat font de lui l’homme de la situation en cette année de grâce 2013.  Il est, à leurs yeux, l’homme de la réconciliation, de la reconstruction, du relèvement économique et moral du Mali. Il en a la volonté, la capacité, il peut s’en procurer les moyens.

 

Le discours d’investiture qu’il a prononcé hier devant un auditoire de qualité suspendu à ses lèvres en porte témoignage. Aucune des préoccupations majeures des Maliens n’a été omise : ressusciter chez eux un commun vouloir de vie commune, préserver le bien public en luttant contre la corruption et les autres pratiques prédatrices, redonner à ses compatriotes leur dignité mise à mal et au Mali sa grandeur d’antan.

 

On peut compter sur IBK pour que ses promesses ne soient pas des paroles dans le vent.  Au plus fort de la tourmente des années 90, il s’est révélé un premier ministre efficace. A lui de démontrer que le président de la République qu’il est désormais peut faire mieux. Et se forger un destin plus grand que par le passé.

Saouti HAIDARA  

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5 COMMENTAIRES

  1. ”La pintade suit la tête couronnée”. Si IBK, ses Ministres et Elus donnent l’exemple, le peuple suivra. Si IBK prouve par ses actes et ses paroles que les études paient, alors les maliens étudieront. Mais s’il dit une chose et son contraire, prétendre que l’incompétent et dictateur Balla est un républicain, alors que la rébellion a commencé sous l’ère Balla avec la première démilitarisation d’Alger du 6 janvier 1991, alors que pendant 23 ans de l’ère Balla, la dégringolade a été totale, pas de salaire, pas de bourse, pas de route (on choisissait ses trous), alors, il ne reste au malien et à la communauté internationale qu’à se préparer à la lutte pour qu’IBK et son équipe prennent le droit chemin…

  2. Chers peuple ouvrez bien vos yeux, ils sont presque à la retraite ils sont entrain d’implanter leur enfant aux sommets de l’Etat. Il n’y aura jamais changement au Mali le pauvre restera tjrs en bas et les chefs resterons toujours. le Mali est devenue une question d’héritage. Et s’ils ne font pas attention il y aura une vraie révolution du changement du bas peuple. le choix du PM dit tout

  3. Mr Haidara Merci pour ce rappel historique
    Qui a entache Notre pays .
    ATT fana sou ka fissa ni GMT ye

  4. Quel destin plus grand peut il esperer…..? ce crocodile qui ne reculera devant rien pour accéder à Koulouba.. Il y est enfin…

    Attendons de voir… en tout cas il ne faut vraiment pas se leurrer, car ibk n’est qu’un simple homme…. Il n’arrive meme pas à la cheville de Alpha en termes de patriotisme.

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