Lettre à grand-père : Oui nous connaissons la leçon !

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Oui cher grand-père ! Tout est bloqué ! Rien ne marche. Aucun brin d’avenir ne brille nulle part. Les flammes d’illusion peuvent continuer à leurrer et se leurrer, mais la réalité est que tout est bloqué. Oui, nous connaissons la leçon. On a vu l’expérience, les hyper pays souverains aux applaudissements des “ni lu, ni voyagé”, suivant les claquements populistes.

On a vu l’expérience. Soit le peuple se meurt dans le silence et n’ose point se débâtir ni contredire qui que ce soit. Et un bon jour, puff, tout s’écroule. Le roi est mort et aucune alternance n’a été préparée. L’inculture démocratique fait que l’après roi souverainiste n’ayant jamais été préparé, aucun changement ne dure et le pays tombe dans l’anarchie.

On a vu, le roi est parti sans aucune préparation, jamais d’élection et comme l’après Houphouët-Boigny, tout s’écroule et se disloque. L’alternance n’avait point été préparée et le chaos s’installe. Et pire, on a vu des dictatures qui ont développé un pays et ont fini par prendre le pays comme leur famille et sont allés à dire : “S’il reste un arbre, c’est moi règnerait” ! Hélas ! Hélas ! Et font icônes.

On a vu l’expérience ou l’indépendance nous permet d’insulter les grandes puissances mais que le sous-développement oblige à faire vivre ton pays le summum de la galère et la misère. A chasser les investisseurs et les bailleurs sous promesse d’un Etat gendarme et policier où la justice remplace les impôts et la douane dans le pourvoi de richesse.

On a vu l’expérience où tous ceux qui ambitionnent la richesse à un grand niveau, renoncent à leur nationalité pour les pays aisés. On a vu les riches qui fuient pour sécuriser leur richesse dans un pays à politique stable. On a vu où les grades sociétés du pays cherchent d’autres nationalités pour bénéficier de fonds et de prêts.

On a vu. Le refrain est connu. Pays très pauvres et très sous-développés sous le joug de la dictature d’un petit groupe d’amis qui se feront de l’ombre au soleil mais que les autres continuent de souffrir ? Le slogan est connu et la pratique est tout autre. L’esclavage doit dans la liberté et non la richesse dans l’esclavage ! Alors que jamais, eux-mêmes ne connaitront ni coupure, ni manquement !

On connait l’histoire où toutes les têtes pleines de doutes et de sciences se diviseront entre le cachot et l’exil. On connait l’histoire où la plupart finiront à ne chercher qu’à manger, à se déplacer et à vivre. On connait cette histoire de pauvreté et de misère. On connait tous l’histoire mais on a décidé de fermer les yeux pour conduire le pays.

A mardi prochain pour ma 235e lettre. Inch’Allah !

Lettre de Koureichy

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