Lettre à grand-père : Journalisme rime-t-il avec cybercriminalité ?

16 Avr 2025 - 01:47
16 Avr 2025 - 01:47
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Lettre à grand-père :  Journalisme rime-t-il avec cybercriminalité ?
Depuis la nuit des temps, les hommes, les grands avertis, sont arrivés à la conclusion qu’il fallait séparer le pouvoir d’Etat en trois. Que celui qui juge ne soit pas celui-là qui élabore les lois. Que celui-là qui élabore les lois ne soit pas celui qui les applique. Qu’un législateur élu à cet effet élabore les lois. Mais que ce soit le juge qui les applique. Mais que le juge et le législateur ne soient pas ceux qui exécutent l’application de la loi. Qu’il y ait un exécutif. Et le pouvoir, sans se scinder, s’est partagé les rôles en trois. Qu’on échappe à la colère du législateur par le discernement du juge et que l’émotion du juge n’affecte point l’exécution de la peine. Et nous avons le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif. Et dans cette application des peines du juge, de la loi du législateur et la force de l’exécutif, des hommes, des grands avertis, ont aussi vu que chaque domaine a ses réalités. On ne peut trancher un litige commercial avec les réalités civiles. Si le civil exige un contrat écrit à tout, le commerce perdrait sa célérité. Ce qui fait de lui le commercial. Encore moins un enfant comme un adulte. Il a été su, qu’entre l’employé et l’employeur, la nature avait déjà favorisé le patron. L’employé était ouvert aux abus et violations du patron. Il fallait un cadre pour protéger le travailleur. De même un militaire soumis à des réalités hostiles à sa vie et à ses santés. Aussi, certains hommes d’Etat qui détiennent des secrets d’Etat et aussi des missions de vie de nation. Il faut rappeler les enfants. Aussi, quand une entreprise est en difficulté et le droit Ohada, le protège. Dans tous ces cas spécifiques, on a élaboré des lois spéciales qui protègent les acteurs et leurs intérêts. On est allé jusqu’à créer des tribunaux des pairs pour les travailleurs, les commerciaux, les militaires, entre autres. Que les pairs qui s’y connaissent se jugent. Sans parler des statuts. L’avocat et le magistrat sont si protégés pour qu’ils ne subissent pas des abus et des menaces dans l’exercice de leur fonction. Aussi, les immunités. Celle du parlementaire et de la puissante diplomatie. Les grands généraux de l’armée. Tous protégés pour que la nation ait droit à la stabilité et au développement. Et chaque fois que ces droits spécifiques sont violés, les avocats de la justice populaire, les journalistes sont là. Les soldats des faits et de la vérité, soldats de l’information, sont debout pour informer le peuple et aller à la vérité pour faire cesser l’abus. Dans tous les combats : les indemnités, les libertés et les droits. Ils sont là, les journalistes. Mais, malheureusement, ces journalistes, malgré les surcharges et les pressions de l’information. Malgré leur exposition à des vérités qui fâchent et font révolter la raison, à 72 %, ne bénéficient pas de tribunal de pairs et pire, sont envoyés au-devant "dieu" en tant que vulgaire cybercriminel. Faisons taire les journalistes. Nous en aurons besoin. Ils ne seront pas là. Ma 293e lettre. Lettre de Koureichy  

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