Cher grand-père…
Ma 52ème Lettre ! 52 semaines, un an ! A nous, joyeux anniversaire ! Un an déjà jour pour jour, je t’écris tous les mardis les nouvelles du pays. Je te parle de ce qui s’est passé, ce qui doit se passer et ce qui devrait se passer. J’ai plusieurs fois prêché des reformes et des sentiers à prendre. La crise au Centre a dominé mes lettres. Dioura, Ogossoko et Sobanada venaient d’avoir lieu. Oui cher grand-père, dans cet ordre des choses dort la vraie réalité de ce qui se passe au Centre. Le terrorisme est vrai mais la lutte contre le terrorisme a aussi été terroriste. Je n’ai cessé de plaider les droits humains et la non-ethnicisassions des ripostes. Car cela n’engendre que du regret.
Oui cher grand-père, j’ai aussi crié pour la tenue d’une conférence nationale car pour moi le bateau Mali tanguait et avait besoin de se redresser pour aller de l’avant. La Conférence, finalement a donné un Dialogue national inclusif. Des recommandations ont pu mener hier, lundi, à une Assemblée nationale toute jeune avec des vieux défis à relever. Aussi il est pressenti un remaniement ministériel, pour apporter le dernier revers afin qu’on entame la paix définitive avant 2023. Au bilan neutre et objectif, du gouvernement, je pense que toutes les missions politiques ont été une réussite malgré le blocage des pans financiers. Alors, on ne peut qu’espérer à une équipe renforcée. Joyeux anniversaire à nous !
Cher grand-père, une réforme sociale est primordiale pour un Mali uni de l’Est à l’Ouest et du Sud au Nord. Oui, un autre regard est nécessaire. Un regard tolérant et rassembleur. Oui cher grand-père, un Mali rassembleur et représentatif à toutes les instances est obligatoire. Les vagues prochaines sont très grandes. Elles emporteront notre histoire si nous continuons avec des frustrés et des marginalisés. Grand-père ne dit-on pas, “si ton ami ne te dit pas la vérité, paye ton ennemi pour qu’il te la dise”. Oui ! Il est temps qu’on se dise cette vérité ! Une vérité nue qui nous permettra d’avancer.
Cher grand-père, il s’agit de dresser un Mali national avec une police nationale, une gendarmerie nationale, une garde nationale, une armée nationale. Le Mali est vaste. Chaque contrée aussi lointaine qu’elle soit doit se sentir dans ce qu’on appelle national dans les forces de l’ordre pour un retour de paix espérée. Il faut recruter dans le Nord et le Centre. Les fils du pays nationalement réunis sauront sauver le Mali. Inch’Allah !
Cher grand-père, il est aussi temps qu’on arrête cette disposition injuste de nos pouvoirs (Judiciaire, exécutif et législatif), et grandes institutions. Sachons partager ! Le temps n’est plus propice à des failles exploitables par nos ennemis. Rendons fières toutes les populations de Kayes à Kidal afin de se sentir Maliennes et fières. C’est ce qui a été décidé en 1960 lors de la naissance de la nation malienne. Il s’agissait de rassembler de Kayes à Kidal, la grande nation malienne. Telle était la volonté de nos grands Hommes de l’Indépendance.
Qu’Allah unisse et bénisse le Mali ! A nos anniversaires prochains dans un Mali prospère ! Amine ! A mardi ! Inch’Allah !
Lettre de Koureichy