Les vérités de Kôkè : Les échecs de Kôrô !

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Kôrô, bonjour !

Tout d’abord je souhaite joyeux anniversaire, à vous et à vos amis « d’en haut ». Il est vrai que  depuis 9 ans déjà, vous vous êtes soumis aux critiques et aux suggestions de la presse à travers une conférence que vos amis appellent « traditionnelle ». Traditionnelle, parce que régulièrement tenue pour rendre malade les « Limiens » et  « Limiennes ». Kôrô Allah K’i balo, ka fanga ta fanga d’i ma, ka « Lima » taga gnè !

Kôrô, vous savez, nous sommes d’accord sur une chose, vous avez fait de votre mieux dans plusieurs domaines, surtout celui des infrastructures. Là, je n’ai rien à vous reprocher. Mais Kôrô, j’aurais voulu  te voir en personne, et j’en ai parlé à ma belle cousine, pour résoudre un certain nombre de problèmes pendant les dix années que tu as passé à la tête de « Lima », notre cher pays, si difficile à situer sur la planète. Il s’agit surtout de l’école « MALienne », le développement de l’homme en un mot, la hausse générale des prix des denrées alimentaires malgré de fortes subventions accordées par le gouvernement Limien  à vos amis opérateurs économiques. Ce n’est pas tout ; la corruption et l’impunité ont beaucoup gagné du terrain sous ton règne de « Fama ». 

Kôrô s’agissant de l’école  « MALienne », je t’avoue sincèrement, t’as plus qu’échoué. Depuis ton arrivée à la tête de « Lima », les Limiens estiment que pendant les 9 années passées à la tête du pays, tu pouvais faire mieux, en prenant toutes tes responsabilités à accorder une instruction de qualité aux enfants limiens. Aussi, secret de polichinelle, savons-nous tous qu’au Lima, le gouvernement peut augmenter à 150% le salaire de nos braves enseignants qui restent jusque-là les parents pauvres de la nation limienne. Kôrô, u té yafa !

Kôrô, un constat amère : sur un plan général, l’homme  n’a pas évolué au Lima. Pas de travail, les salaires ne sont point conformes au cout de la vie, mieux encore l’indice humain a trop régressé ces derniers temps. Entre temps, des opportunistes s’évertuent à  nous faire croire que tout est rose au Lima, alors qu’il n’y a rien de tel. D’où le début de ma colère !

Kôrô, dis-moi en toute sincérité, entre nous frère, comment me taire face à cette corruption généralisée  et à l’impunité au Lima ? Les Limiens voulaient surtout te voir condamner avec fermeté ces fléaux. Mais hélas ! La colère est devenue le lot quotidien d’assez  de Limiens qui espéraient voir un jour les pilleurs de deniers publics en prison. L’argent de Lima est très mal reparti. Seuls tes amis et toi en possédez. Les autres Limiens meurent de faim et n’ont aucune voix pour se faire entendre. La police de Lima est devenue vagabonde dans les rues. Elle est à la source même de l’insécurité. C’est au Lima, seul pays sur notre planète  qu’on voit un  voleur de motos « Djakarta » fumer un mégot de cigarette avec ceux-là dont le devoir est de le neutraliser et de l’isoler de la société !

K’an bin walasi !       

 

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