Les vérités de Kôkè : Le nécessaire changement !

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Merci pour le sucre et mille mercis ! Walaï, la solidarité qui règne dans notre pays fait que même si on vend le kilo du sucre à 5 000 Cfa, les fidèles musulmans pourront l’acheter sans difficulté. Mais serait une claque à la joue du ministre de commerce Ahmadou A. Diallo et son directeur national du commerce et de la concurrence. Comme on le dit, ils ne savent pas que : «Seul Dieu donne la vie et c’est lui seul qui peut la retirer».

Kôrô, aujourd’hui, comment peut-on rester indifférent face à certains comportements de nos responsables? Ces derniers au lieu de contribuer au développement de la nation, la détruisent. Je suis vraiment navré de faire ce constat. Ma déception est grande, très grande pour ne pas dire sans limite. Parfois, j’ai l’impression qu’on n’est pas gouverné au vu des laisser-aller. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, les Maliens ne savent plus à quel saint, faut-il se vouer.

Kôrô, le Mali est malade parce que le gouvernement n’a plus de poids face aux argentiers. Nos structures techniques ne fonctionnent que de nom. Les directeurs nationaux, conseillers techniques et chargés de mission, par peur de perdre leur place ne disent pas la vérité à leurs ministres qui se font passer pour des démons. Entre temps, les paisibles citoyens vivent l’enfer. An té yafa!

C’est pourquoi, ces derniers temps, le peuple malien a vu toutes sortes de spéculation sur les prix de vente des denrées de première nécessité. Le sucre a connu une flambée qui ne saurait être expliquée. Pourtant, le ministre de l’industrie et du commerce Ahmadou Abdoulaye Diallo tente toujours de nous tenir des propos sans queue ni tête pour berner. Tout a augmenté, même le kilo de quinquéliba a connu une hausse sans précédent. Le lait, la farine, le riz, le mil, bref c’est la hausse généralisée des prix. Malgré tout, le ministre Diallo et son directeur Touré de la DNCC continuent leur coudas. PDES dé do !

Kôrô, comment veux-tu que je garde mon optimisme quand bien même, le népotisme et le clientélisme ont gagné du terrain. Autre motif de ma colère, c’est le comportement éhonté de certains ministres. A preuve, l’ancien ministre de l’économie et des finances, Abou-Bakar Traoré avait fait croire aux Maliens et devant notre auguste Assemblée nationale, qu’ils (les Maliens) ne seront pas concernés par la crise financière internationale. Il a parlé comme si, le Mali a été rayé de la carte du monde.

Et en guise de sanction de la part d’ATT et de Modibo Sidibé, il a bizarrement connu une autre promotion. On l’a fait quitter de son département de l’économie et des finances, pour le catapulter aux mines. Là-bas aussi, il parait qu’il est en train d’instaurer une nouvelle forme de gestion à la «Abou-Bakarienne». Il entend changer les directeurs des structures relevant de son département. On sait que son Coran, sa Bible et sa torah sont le flic en chef Modibo. Abou a commencé de balayer tous ceux qui ne font pas l’affaire de Van le flic. Tout ceci est permis au Mali, c’est le soleil d’ATT qui s’est pointé à l’horizon de notre pays. Sait-on ce que fera son successeur?

Par ailleurs, le système éducatif est malade depuis près de deux décennies. Le défunt Mohamed Lamine Traoré (paix à son âme) qui avait commencé à le mettre sur les rails a été arraché à notre affection par le Ciel. Les deux hommes qui l’ont succédé, Amadou Touré et Salikou Sanogo n’ont fait qu’empirer la situation. Si le premier (Touré) avait montré ses limites en rompant tout dialogue avec ses collègues enseignants, le second (Sanogo) ne serait pas loin d’être chassé du gouvernement. Salikou, choisi par le Premier ministre comme étant le plus compétent en vue de remettre l’école sur les rails, n’arrive même pas à trouver son propre chemin, à fortiori, de proposer les solutions aux maux qui la minent. Ni itésé, ibéta ! Mais, en attendant, le ministre Salikou va se faire une nouvelle peau, tel qu’on le voit.

Kôrô, dans toute cette affaire de ministres incompétents au Mali, il ne me plait pas de parler de la «Porte-Silence», pardon, de la ministre porte-parole du gouvernement. Je me demande parfois si la mission de Fatoumata Guindo ne se limite pas à faire des va-et-vient entre l’Assemblée nationale et son pitoyable département. Kôrô, je suis désolé, cette dame ne maîtrise rien ! Rien du tout ! Une ministre qui parle avec peine, peut-elle accomplir les missions gouvernementales? Ça m’étonne beaucoup. Ah oui, Maliba i gnôkon ten!

Il est nécessaire pour ne pas dire urgent pour ATT, de procéder à un changement objectif et sans complaisance afin de remettre le pays sur la bonne voie. Et ce changement doit prendre en compte le départ imminent de Salikou Sanogo, Ahmadou Abdoulaye Diallo, Abou-Bakar Traoré, Fatoumata Guindo et beaucoup d’autres ministres incompétents et inqualifiables.

A la semaine prochaine, plaise à Dieu !

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