Les vérités de Koké : La folle folie du trafic d’influence

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Kôrô, tu sais la vie nous réserve beaucoup de surprises. C’est vrai, ça fait longtemps que tu n’as pas mes nouvelles parce qu’ils m’ont interdit de t’écrire pendant plus de quatre mois. Argument : mes vérités te choquaient. Mais, en âme et en conscience, je savais et ça, je te l’ai dit maintes fois, la vérité a toujours fini par triomphé.

Kôrô que dire de ton départ prématuré ? Tout ce que je t’ai reproché pendant ton règne, ce sont les mêmes choses que je suis en train de constater aujourd’hui. Je t’ai reproché d’avoir fait de notre pays, un pays rempli d’escrocs, de magouilleurs, de fainéants,  d’injustes, de spéculateurs fonciers, et même de traîtres. Mes leçons vis-à-vis de toi et de ton clan de prédateurs ont été perçues comme étant une déclaration faite sur «Radio Mille Collines». Mes leçons étaient perçues comme étant des propos malveillants, tendancieux et belliqueux. Je suis devenu du coup un ennemi à abattre. Pourtant, je suis là et je serais là par la grâce d’Allah Soub’hana Watala. Mes vérités ne seront pas transformées, elles demeureront les mêmes, même après ta fuite. Walaye Allah !

Kôrô, si hier tout le monde se réclamait de toi «Koulouba», aujourd’hui nous sommes tous natifs de «Kati». Nous sommes les enfants de «Kati». Nous connaissons tous l’homme du 22 mars. Nous dévorions dans la même tasse que lui à Ségou ! Or, c’est tout ce que je ne voulais pas entendre de tes «AMIS» de circonstance qui t’ont tous laissé et ne veulent surtout plus parler de toi. N’essayes plus Kôrô de me joindre sur mon ancien numéro. Je l’ai laissé. Il parait même que les conversations avec toi passent forcement par les satellites de «Kati», par les bureaux climatisés de «Soundiata» et tes SMS sont mêmes récupérables. Mets-toi donc loin de moi !

Kôrô, le trafic d’influence, ton virus a atteint tous les Maliens. Pour mieux chanter les Directeurs nationaux, généraux, chefs de services et autres cadres de l’administration chercheurs de place, certains se réclamant de Kati faufilent entre les bureaux en prenant de l’argent au nom de l’homme de 22 mars. De sources sûres, certains d’entre eux les «Messieurs chanteurs» seraient même des militaires et paramilitaires. Alors qu’en réalité, «Kati» ne les connaît pas du tout. C’est ce système qui a rendu ton régime, Kôrô, impossible. Il y avait plus de frustrés que de «mangeurs de sauce». Kati doit faire tout, s’il veut que les idéaux du 22 mars 2012 soient consolidés pour traquer «ces trafiquants d’influence». S’il ne le fait pas, il est complice. Niafô pian !!!!

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2 COMMENTAIRES

  1. L’education de Kôrô ne lui permettait pas de comprendre que faire du mal à des innonçants peut est un peché qui n’attend pas la mort. ça se joue ici.

  2. le malien est toujours comme toujours vouloire s,enrichir vite et tres vite a chaque oportunite…..la dignite ne compte pas pour beaucoup de nos compatriote…

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