Kôrô, devons-nous remercier Allah, le tout puissant pour nous avoir permis de fêter la tabaski dans le bonheur et la paix. I sambè sambè !
Kôrô, dis merci à radio Guintan, la radio des femmes émettant depuis Magnambougou wèrèda sur la 94.7 FM. Vous n’êtes sans savoir que la vocation de toute radio, est de parler vrai et de donner la parole à ses auditeurs sur des questions d’envergure nationale. C’est ce qu’a fait à la veille de la tabaski 2010, l’un des animateurs vedettes de Guintan, Oumar Mariko dans son émission du lundi 15 Novembre 2010 sur la cherté du prix de moutons. Sans tabou et avec une maîtrise parfaite du débat, pendant deux heures, il a permis aux auditeurs de s’exprimer sur la question. O kagni dè !
Kôrô, nombre d’auditeurs de Guintan ont pointé un doigt accusateur sur le pouvoir qui laisse les marchands de mouton et leurs «coxeurs» de fixer des prix hors norme. Imaginez, dans un pays ouest-africain digne de ce nom et ayant le plus grand cheptel de la région, comment peut-on vendre un mouton entre 50.000 FCFA et 125.000FCFA? Et ce, au vu et au su de tout le monde. Beaucoup se sont demandés également où sont passés la Consoligue, l’Ascoma et le Redecoma, prétendus défenseurs des intérêts des consommateurs. Nul n’est responsable de rien ! Et rien n’est responsable de nul. 0+0=0. Walaï !
Kôrô, tout comme les auditeurs de radio Guintan, moi aussi, suis sidéré voire écœuré d’assister à l’émiettement de nos soi-disant associations de consommateurs. Celles-ci ne se réveillent que lorsqu’il s’agit de piloter une campagne financée par la société Malilait avec la complicité du Gouvernorat du district de Bamako. Elles ne se réveillent jamais que lorsque l’argent se pointe à l’horizon. Elles se fichent de nous, les consommateurs. Merci Dégnoumani «Bè kèra eskoro yé».
Kôrô, tout comme le mouton, Oumar Mariko doit faire une émission sur la hausse inexplicable des boissons gazeuses de la Bramali et de NBB. Souvent, le citoyen lambda a l’impression de vivre dans une jungle. Rien n’est décrié dans notre «monde». Sinon, comment les fabricants de boissons gazeuses se lèvent et procèdent à la hausse généralisée des prix de leurs produits? Aucune explication n’a été donnée à la presse pour éclairer la lanterne de la population.
Dans quel Etat sommes-nous? On ne cesse de se poser cette question. La presse n’a également reçu aucun communiqué pour dénoncer ce COUP de NBB et de BRAMALI contre les consommateurs qui n’ont aucune voie de recours. Pourtant, il n’est un secret pour personne, un des membres phares de l’ASCOMA se trouve «Grand» responsable d’une section de la Bramali. An bè sara dôron !!!
Kôrô, ces dires relèvent la vérité amère et triste. Mais c’est cela mon pays, sous le règne du PDES politique et programme. Ces dires sont vrais sous le règne de l’homme du 26 mars 1991. Nous sommes tous témoins, mais peu de gens ne sont comme Kôkè ou Mariko Oumar. Merci à Rama, à Mariko, à Baba Traoré et au Peulh.
K’an bin, tarata wèrè, plaise à Dieu !!!
Né taara !!!