Les chroniques du doyen : Mamadou Koumé, ou le devoir bien accompli

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Le Sénégal notre pays est entrain de cheminer résolument vers l’émergence. Si cela est possible, c’est parce que le chemin a été balisé par des hommes et des femmes dont personne ne doute de leur engagement patriotique. Ces exemples de grandeur et de vertu, on les retrouve dans tous les secteurs d’activité de la vie nationale. Et partout où le destin les a placés, ils ont fait preuve d’un volontarisme sans tâche parce que conscients des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules.

Parmi ces citoyens que l’on cite en exemples, nous revient le nom du brillant journaliste Dr Mamadou Koumé, maître de conférence et Ancien formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Journaliste au Quotidien national «Le Soleil», cofondateur du journal «Le sportif» avec feu Pape Diouf (ancien président de l’Olympique de Marseille), il a brillamment soutenu sa thèse de doctorat à la Sorbonne à Paris.

Ancien Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise pendant une décennie, il a donné à cette institution une image et une personnalité dans le landerneau médiatique du pays. Pendant longtemps, il a dirigé l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) en lui donnant une envergure telle, qu’elle a conquis sa place dans le mouvement sportif sénégalais. C’est ainsi que l’association, sous la conduite actuelle du président Abdoulaye Thiam, est reconnue comme partenaire privilégiée du mouvement sportif national.

Mamadou Koumé affiche l’image d’un homme d’une exquise humanité, intelligent, véridique et adepte du travail vite fait et bien fait. Plusieurs générations de journalistes sortis du CESTI connaissent cet homme apparemment taciturne parce que pensant sérieusement tout ce qu’il doit dire ou faire. Son cursus scolaire, universitaire et professionnel est tellement brillant qu’on ne peut pas ne pas le ranger parmi les véritables icônes de la presse sénégalaise, voire africaine. Mon compagnonnage avec lui est des plus merveilleux en raison du respect et de la haute considération qu’il me voue. Cela est dû par son éducation, dont l’un des principes fondamentaux est le respect strict de la hiérarchie d’âge. Étant donc son aîné, il ne peut, devant moi, se comporter autrement. Je m’efforce, autant que possible, d’appliquer à son endroit la réciprocité même si cette attitude, de ma part, semble le déranger. Le Sénégal à bâtir a fortement besoin d’hommes de cette valeur, intelligents, rompus à la tâche et qui ne reculent devant aucun sacrifice pour remplir leurs devoirs citoyens.

Le Collectif Lamine Diack que nous avons créé ensemble pour soutenir notre compatriote en difficulté dans l’hexagone, a largement bénéficié de son expérience, de ses idées avant-gardistes, de sa disponibilité et de sa fidélité à la cause que nous défendions avec le concours d’autres sénégalais. La jeune génération de journalistes doit prendre exemple sur cet homme très riche en expérience et toujours prêt à rendre service.

Majib Sène (Dakarmidi)

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