Diplômé de l’université de Kidal, section Irresponsabilité, le Pr. Messaoud passe son temps à dormir dans son bureau. À ses heures d’activités, s’il n’est pas en train de présider une réunion de son parti, le Rds, il s’active alors à opposer les professeurs aux étudiants. Lui qui a le courage de donner sa bénédiction aux étudiants pour baptiser un amphithéâtre du nom de Capitaine Amadou Haya Sanogo. Nommé ministre pour faire taire les aboiements du Rds à travers la gueule toujours ouverte du président dudit parti, un autre Pr. celui-là, Younouss Hamèye Dicko, Messaoud n’a jusque-là visité aucune structure de l’enseignement supérieur. Sa responsabilité ministérielle se résume à sa participation au Conseil des ministres. Là aussi pour aller écouter ses collègues parler de l’enseignement supérieur.
Messaoud, notre leader du Mnla du Sud de cette semaine, constitue un cas à part. Un cas détesté par les hommes, proscrit par la société, et naturellement banni par le bon Dieu. Une espèce rare à faire dégager de toute urgence. Une seule certitude : ce n’est pas sous Messaoud, ministre dormeur, que le monde universitaire connaîtra l’accalmie.
La parfaite adéquation de son profil universitaire avec le poste ministériel, chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le positionnait pour mieux diriger l’enseignement supérieur au Mali. Il est professeur, comme ses prédécesseurs, partage avec ceux-ci le mal de l’enseignement supérieur au Mali, l’inaction. Sauf qu’à la différence des autres, Messaoud a bénéficié d’un moment très propice avec l’état d’urgence. Il pouvait, dans ce cas, asseoir une véritable dynamique entre les enseignants et les étudiants. Mais, penser ainsi, c’est mal connaître Messaoud. Invisible sur le terrain de l’enseignement supérieur, il est trop présent, quand il s’agit du Rds, son parti. Et pour cause : le ministre Messaoud est le mécène des activités du parti. Pour le voir, c’est bien au niveau du parti Rds qu’il faut s’adresser. Un parti qui renaît grâce à sa présence au gouvernement. Et dire que Messaoud est 3ème vice-président du Rds et croire que le président de ce parti depuis le coup d’Etat crie sur tous les toits pour être ministre, on comprend aisément que ce sont les tonneaux vides qui font du bruit. Messaoud, malgré son riche CV, n’a aucune expérience de la gestion d’un département. Il a été choisi comme ministre pour faire taire le président de son parti Rds. Une grande gueule celui-là dont le CV n’a pas été retenu.
Ce qu’il faut ensuite savoir, il n’aime pas le terrain ; ne se soucie même pas des étudiants encore moins des professeurs. L’état des infrastructures universitaires ne lui dit rien. De sa nomination à nos jours, il n’a jamais été présent dans une rencontre au niveau des facultés. Les étudiants peuvent se tirer dessus, mourir ; les professeurs peuvent partir en grève, peu importe, c’est du pareil au même pour Messaoud. L’essentiel c’est qu’on le laisse dormir. Tranquillement dans son bureau ! Il vient pour la forme. Le capitaine peut faire son show déguisé en semaine de l’étudiant, Messaoud s’en fout. Il n’assiste à aucune cérémonie. Que l’amphithéâtre soit baptisé capitaine Amadou Haya Sanogo, cela ne lui dit absolument rien.
Représentant d’une grande gueule de ce pays, en la personne de Younouss Hamèye Dicko, comme le dit : bonnet blanc, blanc bonnet, le seul rendez-vous que Messaoud ne rate jamais est celui du conseil des ministres, pour entendre parler les autres de l’école.
De nos jours, dans les facultés, pour être admis, il faut mettre la main à la poche. Les étudiants qui ne payent pas échouent et sont proposés à l’exclusion. Avec Messaoud comme ministre, la crise universitaire au Mali a de beaux jours devant lui. Ministre-dormeur, insouciant comme lui, l’université au Mali va mourir de sa belle mort et ce malgré l’accompagnement de la Banque mondiale.
Les conditions d’accueil au niveau de nos universités contribuent à l’exacerbation de la mauvaise qualité de l’enseignement au plan académique. Le manque d’infrastructures fait qu’il est difficile de circonscrire les frustrations. À titre d’exemple, les étudiants maliens au 21ème siècle continuent d’apprendre dans des salles inadaptées comme Azar Center, la salle Bacaïna à Sogoniko ou la salle du Pavillon des sports du Stade omnisports Modibo Kéita. Une situation due à l’augmentation incessante du nombre d’étudiants. Pour preuve, en 1998, le Mali comptait seulement 10 000 étudiants, pour 108 000 aujourd’hui. Cette croissance n’a pas été prise en compte en termes d’infrastructures. C’est ce qui est à la base de l’appellation «les Maliens de l’extérieur», allusion aux étudiants qui suivent les cours par la fenêtre. Une des conséquences est que les produits de nos universités ne sont pas bien formés. Et même la création de pôles universitaires à Bamako, Ségou, Kati et Sikasso, ne pourra rien résoudre, tant que le ministre ne prend pas les choses au sérieux. Lequel n’est allé qu’une seule fois voir le domaine universitaire de Kabala en cours d’exécution.
Or, l’enseignement supérieur au Mali souffre de la nécessité de revoir l’offre de formation. Il faut adapter la formation à la réalité de l’emploi. Surtout dans les facultés comme FSJP, FSEG et autres, où il faut payer de l’argent ou être membre du comité AEEM, pour être admis, même la simple inscription est un problème alors que dans d’autres pays l’inscription est automatique et se fait via internet. Mais, au Mali, il faut aller payer, au vu et su de tout le monde avec la complicité des responsables des écoles. Quel avenir pour un pays dont les universités n’ont pas de bibliothèques ? Avec Messaoud, ce n’est pas demain la fin du désordre, lui qui ne prend aucune initiative.
Le ministre professeur Messaoud Oud Mohamed Lahbabi, né en 1946 à Tombouctou, n’est pas un néophyte. Il est lui-même fruit de l’école malienne. Il passe son bac en 1969. Quatre ans plus tard (1973), il obtient un diplôme de l’Ecole normale supérieure au département de sciences naturelles. Docteur en microbiologie du sol en 1977, Messaoud Oud Mohamed Lahbabi est nommé professeur d’université en 1993. Il a enseigné successivement à l’Ecole normale supérieure (ENSUP) et à l’Institut polytechnique de Katibougou. Entre 1992 et 1993, il devient directeur général par intérim de l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA), puis responsable de la chaire Unesco d’enseignement et de recherche de l’ISFRA. En juillet 2009, il est nommé membre du Comité national d’éthique pour la santé et les sciences de la vie.
Qui mieux que lui pour mettre l’école supérieure du Mali au pas, car l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est à la fois un syndicaliste et un homme politique. Entre 1981 et 1984, il fut secrétaire général du comité syndical de l’ENSUP, puis, président actif de la caisse sociale de l’ISFRA. En 2000, il est devenu premier secrétaire à l’éducation du parti l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Entre 2003 et 2007, il a été secrétaire politique du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS). Depuis 2007, il est le 3è vice-président de ce parti.
C’est avec lui que les étudiants sont en train de gérer les universités du Mali ; ils donnent des instructions et s’opposent aux décisions des professeurs. Ce sont eux qui ont baptisé l’amphithéâtre de 500 places de la FSJP capitaine Amadou Haya Sanogo sous les applaudissements des enseignants en présence du représentant du ministre. Sans l’aval du corps professoral, même en pleine révolution du 26 mars 1991 au Mali, les élèves n’avaient pas ce droit. Mais sous un leader du Mnla du Sud, de surcroît pro-junte, tout est possible. Surtout quand il s’agit de faire plaisir au chef de l’ex-junte.
Le jour où le ministre dormeur se réveillera, on aura plus d’enseignement supérieur. Heureusement pour le Mali, le ministre-dormeur ne se réveillera pas. Il y a donc bel et bien une planche de salut pour l’enseignement supérieur au Mali. Dors bien Messaoud et transmet à l’enfer dans tes rêves, les félicitations de tous ces leaders du Mnla-Sud, qui, comme toi, ont juré devant Dieu et les hommes de mettre ce pays à genou grâce à leur intelligence, au motif qu’ils sont responsables actuellement.
Bekaye DEMBELE
Mrs le journaliste ou je ne s’est pas quoi donc toi aussi tu est fier de ce que tu a publier , je pense que tu ferras mieux de cherché a connaitre a Messaoud ou lieu de dire des saleté sur lui , dormir aussi s’est mieux que de volé l’argent du gouvernement malien , cè pas a quelque mois seulement que le ministre va changé l’école maliens qui vas mal pendant et pendant des années , stp laisse le mrs tranquille il n’est pour rien . Vous faite que de salir le non des journaliste
on dirait que tu es vraiment contre ce monsieur, être journaliste est tout à fait différent de ce que tu fais la, corrigez moi si je me trompe mais je ne comprend pas……………………
on dirait que tu es vraiment contre ce metier, être journaliste est tout à fait différent de ce que tu fais la, corrigez moi si je me trompe mais je ne comprend pas……………………
Mr le journal si seulement vous pouvez nous dire exactement ce qu’il a fais et dans quelle circonstance, please.
c’est trop sévère comme article Bekaye si vous avez la maitrise et la législation de votre profession vous aurez cherchez des preuves plus réfutantes si non ces problèmes tout le monde en sait c’est pas un gouvernement transitoire qui peut vraiment résoudre ses problèmes. Les ministères de l’enseignement doivent être gérer avec une grande différence des autres ministères les remaniements ministérielle perturbe trop l’enseignement
Ah Bekaye tu as la bouche fendue dèèè!
En tout cas c’est courageux de ta part. et j’aime ça.
Je n’appelle pas cela du courage, mais de la haine!!! Ce “journaliste”, dans tous ses articles ne fait que vomir sa haine comme si tout le Mali est comntre lui. Personne ne trouve grace à ses yeux! Quand il dit: “Représentant d’une grande gueule de ce pays”, je pense qu’il a aussi un probleme d’education!!! 🙄 🙁 😳
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