Le Docteur Gangle : Le vieux Ganglè analyse l’évolution des Aigles du Mali à la CAN 2013

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Také : Nos Aigles semblent en train de jouer en tâtonnant tout comme elle l’a fait lors de la précédente édition. Cela explique-t-il que jusque là le Mali n’a pas une équipe nationale digne de ce nom?
Ganglè : Dès leur premier match contre le Niger, on a constaté le tâtonnement des Aigles du Mali malgré leur courte et chanceuse victoire d’un but à zéro. Montent-ils sur la pelouse pour faire ce qu’ils veulent? En effet, ils n’ont ni système de jeu ni tactique. Ce qui est à l’image de leur entraîneur, Patrice Carteron, qui n’a pas caché son incapacité lors de son recrutement par la Fédération malienne de football (FEMAFOOT). À l’époque, il a dit clairement n’avoir pas d’expérience pour ce type de travail. C’est-à-dire, la prise en charge d’une équipe nationale.
Durant sa carrière en France, Carteron n’a connu qu’un club de division 2 et une autre de division 3. À ses dires, avec le Mali il cherche une expérience de sélectionneur au niveau des équipes nationales en Afrique. Pour ce faire, il a sollicité Amadoun Kola Cissé président de la FEMAFOOT afin que celui-ci l’offre l’occasion. Vu que Amadoun aime tout surtout le fric sal, au détriment de l’avancée du football malien, Patrice Carteron a eu une suite favorable à sa demande. Et voilà, c’est aux supporteurs de se munir désormais à chaque match des Aigles du Mali avec des calmants (paracétamol et fatokèni).
Amadoun Kola Cissé et son clan ne savent que la magouille à manigancer lors du recrutement des sélectionneurs au grand dam de l’intérêt public. Leurs brouilles avec Alain Giresse dont le contrat n’a pu être renouvelé ont permis de dévoiler certains secrets. Notamment, le fait de bouffer une partie de l’argent de l’ancien entraîneur et le clientélisme dans la sélection des joueurs.
Si non comment comprendre que Sambou Yattabaré qui joue un poste titulaire au sein de son club français n’a pu mouiller son maillot en Afrique du sud aux côtés de ses compatriotes maliens? C’est pourquoi, malgré les compromis, Giresse ex sélectionneur n’a pu obtenir un second son contrat. Pis, il a essuyé les caprices de Moussa Konaté de la FEMAFOOT qui, pour se venger, lui a fait effectuer un voyage coûteux sur Bamako pour de faux espoirs.
Revenant à Patrice Carteron, il n’est pas difficile de comprendre comment les Aigles sont mal positionnés dans cette CAN 2013. En fait en plus de son inexpérience, notre entraîneur a fait appel à plusieurs joueurs de division inférieure des clubs européens voire à des footballeurs essuyeurs de bancs. La liste définitive des 23 Aigles a été connue, le mardi 08 janvier 2013, à l’issue d’une piètre rencontre avec la sélection locale battue 3-0. Le jour suivant, ils se sont dirigés directement à Port Elizabeth. Ce qui veut dire que la préparation était zéro. On a l’impression que le boulot de Carteron consiste à choisir au hasard les joueurs qui doivent monter sur le terrain sans leur donner un schéma fiable de jeu.
Ceux-ci se débrouiller seuls avec leurs connaissances individuelles. Résultat : leur jeu est synonyme de ‘’sauve qui peut’’. Dans ce contexte, n’importe quel expatrié peut être sélectionneur de l’équipe nationale du Mali à la seule condition de garnir la mangeoire du patron de la Fédération malienne de football. Comment le Mali peut-il gagner le trophée continental devant ceux qui se sont préparés, ceux qui ont un noyau d’équipe avec une formation de base, ceux qui ont de vrais entraîneurs et des personnes intègres à la tête de leur discipline?
Comment voulez-vous que notre pays fasse le sacre alors que Amadou Pathé Diallo qui occupe le poste de sélectionneur adjoint n’a jamais entraîné un club local à fortiori une équipe nationale? Moi ganglè, j’ai un conseil pour vous, Amadoun Kola Cissé. Vous avez assez fait de mal avec vos magouilles à la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) surtout concernant les sélectionneurs, le nettoyage des toilettes et tant d’autres. Alors, il est temps d’aller à la retraite. Sinon, houn houn ! Také, ferme ton appareil, on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu.

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