Le Docteur Gangle

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Le vieux Ganglè parle du parcours des Aigles du Mali à la CAN 2013.

Také : L’équipe nationale de football du Mali s’est écrasée en demi-finale par le Nigéria 4 buts à un. Était-elle épuisée? À qui peut-on imputer la responsabilité de ce score lourd?

Ganglè : Pour la cinquième fois, les Aigles ont pris le carton à ce stade. Cela n’est pas du tout étonnant ! Car, à cette demie finale les super Eagles du Nigéria jouaient comme à l’entrainement tandis que les Aigles du Mali paraissaient sans souci. Ils n’ont même pas effleuré le désir d’aller en finale. À la mi-temps, le match était déjà fini et nos joueurs n’ont pas tenté de résister.

Intéressons-nous aux Etalons du Burkina Faso qui se sont battus contre la machine à gagner du Ghana. Les Aigles, au contraire, ont fait un repli stratégique. On ne sait pas si, Patrice Carteron, leur entraineur a perdu le nord du terrain. Parce que lors de l’échange de poignée de main avant l’entame du match par peur, semble-t-il, Seydou Blen a laissé tomber le fanion qui lui a été donné par le capitaine nigérian. Facile dès lors d’imaginer ce qui allait se passer sur la pelouse. Seydou Blén a-t-il jeté la chance des Aigles par terre?

En somme, les gens se sont interrogés sur la claque humiliante reçue par l’équipe nationale du Mali. Le président de la Fédération malienne de football Hamadoun Kola Cissé fait partie de ceux qui sont en mesure de nous dire les vraies raisons de ce piètre parcours de notre équipe nationale à cette Can 2013. À force de piquer dans la caisse de la fédération, celui-ci ne voit plus l’importance de se dédier à notre football. Du coup, la préparation de notre participation à chaque édition de la CAN est bâclée parce que le coût y afférent réduit la mangeoire de Hamadoun Kola Cissé.

Accro à la magouille, cet homme ne peut jamais composer avec un bon sélectionneur. Autrement dit, il veut toujours un immature qui ne contrôle rien concernant la gestion de l’équipe et qui ne demande rien qui puisse lui permettre d’obtenir de bons résultats. À titre d’exemple, lors de son recrutement l’entraineur Patrice Carteron a dit à qui veut l’entendre qu’il n’a aucune expérience en matière de gestion d’une équipe nationale. Monsieur Cissé a frotté ses mains en affirmant : «Al hamdou li Lahi !» C’est ce qu’il attendait. Patrice Carteron reste modeste, comme il le dit lui-même.

Au moment où les citoyens étaient mécontents d’avoir raté la finale, Cissé et Carteron, se réjouissaient d’avoir la troisième place comme si c’était l’objectif des maliens. En tout cas, on ne sentait vraiment pas la présence des responsables de notre football. Sur le terrain, nos joueurs faisaient ce qu’ils voulaient. Ils n’avaient ni schéma, ni tactique, ni système de jeu.

Hamadoun Kola et Carteron remaniaient inutilement le classement pour leur propre intérêt. Au lieu de s’attaquer à l’effet, il faut plutôt revenir sur les causes. Tant que notre foot ne se débarrasse des véreux il est voué à l’échec. Také, ferme ton appareil, on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu.

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