La machine à salir des contempteurs du régime est lancée. Entre déclarations surréalistes et volonté inébranlable de forcer un destin présidentiel, le Barbu national, dans un élan populiste machiavélique, s’emploie à enterrer Ladji Bourama : pitrerie et menterie ; inconséquence et incohérence ; tartufferie, la mayonnaise à la salade du Barbu national ne prend pas.
Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive.
Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine.
Menteur
compulsif
INTOX
Dans une interview exclusive accordée au confrère ‘’La Lettre du Peuple’’, le Barbu national réaffirme : ‘’pourquoi, je ne voulais pas de l’intervention étrangère dans les affaires du Mali ? Parce que j’ai pensé et je le crois toujours que les Maliens ont beaucoup de ressorts culturel, social et politique qui peuvent les permettre, même après des morts et des assassinats de s’asseoir et de dessiner des perspectives nouvelles pour le pays’’.
DÉSINTOX
Fausse réponse. Le Barbu national était opposé à une intervention étrangère, parce que les nouveaux maîtres de Kati à qui il faisait une cour assidue y étaient farouchement opposés. Les Maliens ne sont pas atteints d’une amnésie sélective. La rumeur a circulé que la CEDEAO était dans une logique de déloger SANOGO et sa Boys bande de Kati. Aussi, improvisée que soit cette intervention d’une Force qui n’existait que sur les papiers, elle en aurait la capacité, face à des mutins narcotiques et éthérisés. Déloger le capitaine et ses obligés, reviendrait à tracer un trait sur l’ambition primatoriale du Barbu national qui avait reçu des promesses fermes dans ce sens. Voyant ses intérêts fortement menacés, il est devenu plus royaliste que le roi de Kati, s’opposant à gorge déployée à toute intervention étrangère.
Quant à croire aux ressorts des Maliens, le Barbu national ne fait qu’amuser la galerie. C’est avec ces ressorts centenaires que depuis plus de 50 ans, le Mali ne trouve pas la réponse adéquate à l’équation Kidal. C’est aussi avec ces mêmes ressorts qu’il y a eu les Accords de Tamanraset du 6 janvier 1991 ; d’Alger du 4 juillet 2006 : de Ouagadougou du 18 juin 2013 ; de Bamako, des 15 mai et 20 juin 2015, la résultante étant une situation sécuritaire préoccupante, un irrédentisme toujours aussi rampant. Le Barbu national a volontairement surestimé la résistance de ces ressorts face à l’âpreté au gain facile, au pouvoir ; question de pouvoir bien tordre le cou à l’histoire, cette histoire très récente que nous avons tous vécue en live. C’est quand les acteurs se mettent à tronquer l’histoire que les générations futures manquent totalement de repère. Un crime dont MARIKO&Co devraient répondre devant le tribunal de l’histoire. Aucun mensonge, aucune dissimulation ne passeront plus après l’ahurissante mise en scène autour des Évènements de Mars 91 dont il est un des acteurs.
Suranné
INTOX
Le Barbu national renchérit : ‘’à l’époque, j’ai pensé que la situation du nord n’exigeait plus une intervention extérieure après la chute d’ATT, un seul coup de feu ne devrait être tiré’’.
DÉSINTOX
Révélation de taille. Ainsi, c’est la tête d’ATT qui était mise à prix ; c’était pour le dégommer que le Mali devait faire face à une agression armée d’aventuriers défaits par les milices de Misrata lancés à la conquête de la terre promise par qui on sait.
Mais erreur de casting ; parce que des norco-jahadistes sont venus se greffer aux séparatismes, avant de les bouter hors du territoire et de prendre le contrôle des zones qu’ils contrôlaient. C’est justement après la chute du Président ATT que les ¾ du territoire ont été occupés et par… une horde de jihadistes. Il est clair que ces psychopathes salafistes n’entendent pas se laisser conter fleurette, hier comme aujourd’hui. Iyad Ag GHALY, qui dirige le Groupe Nustrât Al-Islam Wal-Mouslimoune, hier comme aujourd’hui, continue de semer mort et désolation sur son passage par la pose de mines, les tirs de roquettes. Un tel énergumène ne comprend que le langage de la force. Insinuer le contraire autorise à créditer ce dicton : ‘’les oiseaux du même plumage font le même ramage’’.
Le lunatique
INTOX
À la question de savoir ce qu’il propose aujourd’hui pour que les attaques puissent cesser, il répond : ‘’ce que j’ai dit hier reste encore d’actualité, à savoir le dialogue’’.
DÉSINTOX
Le dialogue ? Oui, c’est bien ce que l’on devrait pouvoir enseigner le mieux au monde, nous Maliens. Mais quand le Barbu national refuse d’aller récupérer son courrier chez le Chef de file de l’Opposition, participe-t-il ainsi au dialogue ? Quand il exclut de sa démarche le rassemblement avec les Partis politiques, les hommes politiques qui pensent que c’est la France, les Américains qui ont la clé du problème, quelle place fait-il au dialogue ? Quand SADI refuse de se rendre au siège du chef de file de l’Opposition pour une rencontre entre le Premier ministre et l’ensemble de l’Opposition, est-ce cela croire aux vertus du dialogue ? Quand, nonobstant cette puérilité, le PM tend la perche pour une rencontre à l’Assemblée nationale avec l’ADP Maliba et SADI et que ce dernier décline une nouvelle fois la main tendue, peut-il parler objectivement de foi au dialogue ? Non et non ! Ce qui amène à s’interroger sur l’équilibre mental du Barbu national qui trace une voie uniquement pour les autres.
Il parle de dialogue dont il se soustrait. Mais dialoguer à quel sujet et avec qui ? S’il s’agit des Mouvements armés, il y a un cadre de dialogue qui, n’en déplaise aux cavaliers de l’apocalypse, donne des résultats probants. Mieux, ce ne sont pas ces interlocuteurs du Gouvernement qui tirent sur les FAMa, depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu.
A contrario, avec ceux qui tirent sur les FAMa, posent des engins explosifs, tuent des populations civiles, il n’y a aucun accord. Est-ce à l’entendement du Barbu national, c’est avec ces derniers qu’il faut dialoguer ? Certainement oui. Une autre de ces élucubrations, parce qu’il n’y a aucun terrain d’entente possible entre des obscurantistes qui visent l’érection d’un Califat et une République démocratique et laïque. La Constitution du 25 Février, à laquelle le Barbu semblait tenir tant et qu’il connaît finalement si mal est pourtant sans ambages : ‘’le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque, et sociale.
Son principe est le Gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple (…)’’. La laïcité n’étant pas négociable, de quoi va-t-on discuter avec des psychopathes salafistes rejoints par des d’individus aiguillonnés par le gain facile ? Barbu, s’il te plaît, sabali ! On peut détester les gens, sans aller jusqu’à leur demander les yeux de la tête.
L’imposteur
INTOX
‘’On parle de transition, de ceci et de cela’’.
DÉSINTOX
Qui est ‘’on’’ ? Les menteurs ont toujours de la peine à révéler leur source. Mais c’est compris. Le ‘’on’’ ce sont ceux qui préparent le chaos pour cette élection présidentielle à laquelle ils font semblant de tenir comme à la prunelle de leur œil.
Le Président IBK a été très clair sur la question, dans son discours du 20 janvier : ‘’un des défis essentiels que nous devons relever ensemble au cours de l’année qui commence est incontestablement l’organisation des élections générales libres, crédibles, transparentes, paisibles et conviviales. Nos missions seront encore essentielles, plus difficiles et plus exigeantes, parce qu’il s’agira pour nous de créer les conditions les meilleures pour l’organisation de ces élections sur l’ensemble du territoire national avec la participation de tous les Maliens’’.
Où va-t-on chercher une transition, toujours traumatisante pour un pays ? Le Barbu national et ceux de son espèce vont franchement trop loin : souhaiter systématiquement le scénario le moins enviable pour son propre pays. C’est le comble ; mais pas étonnant de la part de gens qui pactisent avec l’étranger pour saborder le seul pays que nous ayons en partage. L’autre, Soumi champion, prétendait que personne n’a le monopole du patriotisme, mais il faut admettre qu’il y a quand même des patriotismes qui amènent à s’interroger sérieusement.
L’obsédé
INTOX
Parlant de ses relations avec l’Opposition, le Barbu national n’y va pas par quatre chemins : ‘’l’opposition n’est pas mon problème. Mon problème, c’est comment prendre le pouvoir. Et c’est le pouvoir qui m’intéresse’’.
DÉSINTOX
Le Barbu national a lâché ce que tout le monde savait. Tout son combat, c’est pour le pouvoir, uniquement le pouvoir, rien que le pouvoir. Les observateurs ne s’y étaient pas mépris ; il a quitté la Majorité présidentielle pour les mêmes raisons que d’autres, après lui : conquérir le pouvoir. Les divergences, les manques de considérations évoquées, en son temps, n’étaient que pur dilatoire. Le Barbu national croit dur comme fer que son heure est arrivée, celle d’accéder à la magistrature suprême de l’État.
Beaucoup de Maliens aux aspirations les plus légitimes en souffrance étaient en droit de s’attendre à ce qu’il dise que son problème c’est la sécurité ; l’éducation ; la santé ; le développement industriel ; l’aboutissement du processus de paix et de réconciliation en cours ; l’amélioration du panier de la ménagère… Tout cela, c’est le cadet des soucis du Barbu national qui veut uniquement le pouvoir à lui et à lui tout seul ; oubliant que les héros de la guerre ne font pas toujours meilleure fortune après la victoire. Le grand MARIKO du Bureau de coordination de l’AEEM, n’est plus qu’un vil aboyeur pressé de toutes parts par ses envies personnelles de pouvoir. Le grand secrétaire général ne sera jamais le grand homme politique, à la différence notoire d’un Guillaume Kibafori SORO qui a vite mûri pour se faire une place dans le vestibule où siègent les anciens. Chez nous, l’étudiant restera toujours l’étudiant qui croit avoir le pouvoir à coups de gueule. Désolé, mais c’est plus sérieux que cela !
Le corbeau
INTOX
‘’De ce pas, nous sommes prêts à nous allier avec tout le monde pour exiger des élections transparentes’’.
DÉSINTOX
Ainsi, mû par un élan irrésistible de revanche, le Barbu national est prêt à pactiser, même avec le diable qui est du reste de la même espèce maléfique que lui. Cela, pour exiger des élections transparentes. Pourquoi tant de fixation sur la transparence des élections lorsqu’on sait qu’elles ne seront pas la première du genre et encore moins la dernière ? Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucun péril en la demeure. L’on est d’autant plus réconforté à cet effet qu’en 2013, la Communauté internationale était quasiment certaine que l’élection présidentielle allait précipiter le Mali dans une guerre civile. Le déploiement d’impressionnants moyens sécuritaires était la plus parfaite illustration de cette appréhension. Au finish, s’est réjoui le Chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE), au Mali, Louis Michel, pour qui l’élection présidentielle a été “un succès pour la reconstruction démocratique”.
Pour conforter ces propos, dans sa Déclaration préliminaire, relative au second tour de l’élection présidentielle, la MOE UE Mali a fait savoir : ‘’les observateurs de la MOE UE ont évalué positivement (qualificatifs «excellent», «bon» et «satisfaisant») les opérations de vote à hauteur de 99 % des 831 bureaux de vote (BV) observés’’.
Mieux, après la proclamation des résultats du second tour, Soumi champion, qui était le challenger d’IBK, s’est rendu chez ce dernier, à Sébénikoro, pour le féliciter de la victoire.
Si dans un contexte d’incertitude totale, le Mali a su réussir une telle prouesse électorale, qu’est-ce qui l’empêcherait de rééditer l’exploit ? Rien, à part le dessein obscur de ceux qui s’inscrivent d’avance dans une logique de contestation des résultats électoraux.
LA RÉDACTION