Focus : Silence à Bamako !

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Sortie de crise : Réunion stratégique entre la Minusma, la CMA et la Plateforme pro-Bamako

A Kidal, la CMA et la plateforme via le Gatia, signent un accord, dont l’objectif est de gérer ensemble cette cité. L’Etat, lui, est exclu. A Bamako, le gouvernement observe un silence de carpe et laisse faire. Aveu d’impuissance ? Démission des gouvernants ? Si ce n’est l’un, c’est certainement l’autre.

Toujours, au Nord du Mali, des centaines de Syriens débarquent en masse, en provenance de la Mauritanie. Ce pays voisin dirigé par un régime pyromane. Alors questions : où vont ces Syriens ? Pourquoi se sont-ils retrouvés sur le sol malien ? Dans quelles conditions sont-ils acheminés chez nous ? Parmi eux, y a-t-ils des terroristes ? Ne représentent-ils pas une menace pour la sûreté intérieure du Mali ? Là également, le silence est de mise à Bamako.

Les autorités maliennes ne pipent un mot sur cette affaire. Donc, la stratégie observée par le régime en place, ne varie point, là aussi. En fait, ce silence cache mal le jeu favori du pouvoir actuel : la fuite en avant permanente face aux événements qui se succèdent et qui ébranlent le Mali. Cette politique de l’autruche, érigée en système de gestion, est une  stratégie qui a cours au sommet de l’Etat depuis l’arrivée au pouvoir d’IBK. Et, c’est cette même politique que le gouvernement a adopté lorsque le régime a été éclaboussé par une série de scandales dont certains impliquent des mafieux étrangers…Il en a été ainsi lors du scandale de l’achat de l’avion présidentiel.

Le silence ? Ce fut l’attitude d’IBK, lorsqu’il fut personnellement accusé et trainé dans la boue dans l’affaire Tomi, cet « homme d’affaires » corse qui est dans les mailles de la justice française… Le peuple malien, humilié par ce scandale, attendait du chef de l’Etat des explications et des preuves de son innocence. Au-delà, dans cette affaire, IBK était surtout attendu pour laver son honneur et redorer l’image du Mali. Peine perdue, voilà plus de deux ans que le président Keïta s’est emmuré dans le mutisme total dont il a le secret. Le silence fut sa ligne de défense au sujet de cette affaire Tomi qui continue de défrayer la chronique à travers les continents. Ainsi, la fuite en avant et le silence deviennent aujourd’hui les seules réponses du pouvoir dans un Mali sujet à des interrogations et à des doutes.

C H Sylla    

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1 commentaire

  1. Cher Monsieur que la CMA et le GATIA se retrouvent entre frères pour mieux appliquer l’accord de paix et de réconciliation où est le problème ?

    Le fait que les armes se taisent entre les frères et que les sourires reviennent où est le problème ?
    Ce que vous ne comprenez pas Monsieur Sylla c’est le fait que l’Etat ne demande pas plus mieux qu’une bonne entente entre la CMA et le GATIA tous deux signataires de l’accord de paix et de réconciliation .

    Donc tout ce qui se passe à Kidal entre la CMA et le GATIA va dans le sens souhaité par l’Etat et le président de la république . Vous devriez le savoir une bonne fois pour toute , sinon vous allez vous faire ridiculiser aux yeux des maliens avec un tel article .

    Concernant l’affaire Tomi , c’est une affaire franco-française qui ne concerne ni de près ni de loin le Mali et les maliens . Que les français règlent leurs comptes entre eux et nous laissent en paix .

    Ce qui compte pour les maliens c’est de savoir que Tomi et toutes ses activités soient parfaitement en règle au Mali , le reste on s’en “dada”

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