Focus : Moral à zéro !

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L’expédition meurtrière conduite par de prétendus “dozos” contre de paisibles populations à Koulongon a ramené le gouvernement à sa triste réalité d’une équipe incapable de changer les choses mais qui ne se lasse pas de les décrire comme elle souhaite que les choses soient!

Aux premières heures du déplacement de la crise du Nord vers le Centre, le gouvernement a fait d’abord dans le déni de réalité, n’hésitant pas à tancer la MINUSMA qui avait lancé les premières alertes.
Depuis, le Centre est devenu le ventre mou du pays au plan sécuritaire. Le mouvement créé par Amadou Kouffa a eu le temps de grossir au fil de l’abandon de la région par l’Etat (administration, armée et sécurité). La violence  est montée de plusieurs crans après l’alliance satanique entre la Katiba Macina et Aqmi via le mouvement de Iyad Aghali.

Depuis, chaque semaine apporte son lot de morts, des crimes mis sur le compte de conflits intercommunautaires entre Peuls et Dogons, quand des forces obscures sont à l’œuvre pour tirer tous les profits de l’insécurité.

Dans ce climat délétère, le gouvernement du Mali avait annoncé des taux exceptionnels de retrait de cartes à l’occasion de l’élection présidentielle à la surprise générale. Le plébiscite du président sortant a été la preuve supplémentaire que les populations de la région de Mopti ne sont pas mécontentes de leur sort fait de massacres au quotidien.

La montée en puissance de l’armée annoncée ne fait peur ni aux terroristes ni aux milices criminelles. Les 37 morts de Koulongon ont montré la limite de la ruse comme méthode de gouvernement.
La polémique sur l’enseignement de la sexualité dans les écoles n’a peut être pas fait de victimes, mais elle a discrédité un peu plus aussi une gouvernance (calamiteuse) où le président de la République est le premier à ignorer ce qui se fait dans la sphère publique. Sans oublier le rétropédalage peu honorable sur le dossier.

La vague de mécontentement a même touché l’UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali) dont les responsables se sont montrés accommodants toutes ces années avec le pouvoir. La grève de 72 heures qui a été assez bien suivie est un avertissement sans frais. C’est bizarre que quatre mois après une élection triomphale le pays ait le moral si près de zéro.

C H SYLLA

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Le problème principal de certains cadres maliens,certains hommes politiques maliens est qu’ il n’ont pas tiré les leçons des conséquences de leurs collaborations criminelles à côté D’AMADOU TOUMANI TOURÉ qui a abouti à l’installation du terrorisme au nord de notre pays,qui ne cesse d’avancer vers le sud.
    Par notre négligence à ACCEPTER tout de ATT le virus extrémiste musulman à introduit le grand corps malien.
    Certains renouvellent le même comportement avec IBRAHIM BOUBACAR KEITA permettant au virus de continuer sa progression.
    NOUS AVONS LÀ LES CONSÉQUENCES DE REFUS DE SANCTIONNER LES RESPONSABLES ET LES COMPLICES DE CEUX QUI ONT PERMIS CETTE HUMILIATION DE NOTRE PEUPLE.
    Ils savent que même si le Mali est mis sous protection internationale,on sait que avec le«KANKELETIGUI»on se dirige vers cette humiliation suprême ,certains maliens trouveront des arguments pour blanchir IBK et ses complices comme ça a été fait avec ATT.
    LE COMBAT POUR RESPECTER LE VERDICT DES URNES A ÉTÉ ABANDONNÉ PAR BEAUCOUP POUR DES INTÉRÊTS PERSONNELS.
    La déchéance qu’ IBK dirige est aussi leurs déchéances.
    Pour qu’ ils ne soient pas COMPLICES,il fallait qu’ ils soient solidaires avec le président légitime.
    Si l’humiliation suprême s’effectue et elle va s’effectuer,la sanction doit tomber pour que notre pays retrouve rapidement ses souverainetés .
    La souveraineté populaire a été confisquée par un CLAN,celle nationale est grignotée par la France.
    Dans ce cadre,ce pays ne peut échapper à la tutelle internationale compte ténu de la progression de l’extrémisme musulman comme l’a connu AFGHANISTAN.
    Après que les maliens aient connus l’INIMAGINABLE concrétisé par la prise des deux tiers du territoire par les jihadistes,il n’est pas exclu que les pays limitrophes ressentent les effets de l’incompétence de notre président actuel.
    Le Burkina Faso est déjà atteint prouvant que ce n’est plus inimaginable que les autres soient atteints.
    Ils regardent notre pays avec anxiété.
    Cette anxiété est fortement nourrie par la personnalité D’IBRAHIM BOUBACAR KEITA définie par la primauté honteuse de L’INTÉRÊT PERSONNEL sur L’INTÉRÊT GÉNÉRAL .
    On a vu avec ATT là où la médiocrité érigée en système de gouvernance peut mener un pays apparemment bien dirigée.
    SBM sait très bien que tant que IBK est au sommet,il ne peut pas faire grande chose expliquant sa démarche d’avoir une majorité à l’assemblée nationale.
    IBK est bridé par un CLAN qui ne pense qu’ à ses intérêts personnels .
    Il est sans doute la première saleté à enlever pour commencer à réparer le moteur.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

  2. Ils sont les seuls a voir le mali avancé pendant que les autres le voient s’écrouler !
    Sauf que d’ici là, nous les classerons afin de sauvegarder le près peu!

  3. ” Le plébiscite du président sortant est la preuve supplémentaire que les populations de la région de Mopti ne sont pas mécontentes de leur sort fait de massacres au quotidien.”

    Je ne sais pas si elles sont contentes de leur sort mais le régime n’est pas prêt de souhaiter la fin de leur calvaire car cela lui assure plus que la totalité des voix à l’élection. C’est bien cette partie du pays qui a feinté les obus et braver les menaces des djihadistes pour aller voter IBK à ± 250%. Une ville comme KIDAL qui a eu moins de 20 votants pour élire son Député a donné à IBK plus de 10 000 voix aux présidentielles, soit une participation de 900% !! 😀😀😀

  4. “C’est bizarre que quatre mois après une élection triomphale le pays ait le moral si près de zéro.”
    Rien n’est bizarre,le gang a vole les elections et le boss veut un censensus sur du faux.Ca ne peut pas marcher,qu’il assume donc son forfait avec honneur et dignite.

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