Focus : Lutte contre le terrorisme : les louvoiements de la Cédéao

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Les patates chaudes sur la table des chefs d’Etat de gouvernement réunis dans le cadre de leur 49è sommet de la Cédéao, c’est ce qu’on peut dire sans exagération au vu de la complexité des dossiers qui y ont été débattus. Au premier rang desquels la crise sécuritaire qui traverse toute la sous région, avec notamment la menace terroriste.

C’est vrai que depuis quelques années ce sujet s’impose aux chefs d’Etat et de gouvernement, justifiant ainsi sa récurrence au niveau de l’ordre du jour. Mais pour cette fois, avec le développement des actes terroristes transfrontaliers qui ont pris une allure exceptionnelle, la question sécuritaire est devenue vitale pour la viabilité de nos Etats. Il faut aller au-delà des déclarations d’intention et des simples vœux.

C’est d’autant plus vrai que, face à des commandos terroristes à la fois très mobiles et bien équipés pour se jouer des frontières, une franche et sincère coopération sécuritaire sous-régionale s’impose plus que jamais comme une urgente nécessité. Ce n’est donc plus l’affaire du Mali qu’il faudrait tout juste “accompagner” dans la recherche de solutions. Mais c’est une priorité pour tous les pays ouest-africains dont la plupart d’entre eux ont été malheureusement frappés par de lâches attentats et restent en état d’alerte, tout comme la menace demeure permanente pour tous les autres Etats de la région.

Mais dans cette situation, c’est le Mali qui se trouve projeté sous les lambris dorés de l’actualité internationale, avec notamment les attaques répétées contre les casques bleus des forces des Nations (la Minusma).  C’est normal que le ton soit monté d’un cran au cours de ce 49è sommet, s’agissant de la situation sécuritaire au Mali où en dehors des attentats terroristes spectaculaires qui y ont été enregistrés, des fils d’autres pays continuent de mourir, parce qu’ils sont de la Minusma.

Il ne faut pas se voiler la face ! Les nombreuses victimes des embuscades et coups de main des terroristes ont fini d’installer la colère chez les populations des pays concernés, à tel point que les gouvernements se voient actuellement obligés de choisir entre trouver les moyens de rendre la Minusma plus performante ou tout simplement plier bagages pour faire rentrer leurs troupes, comme l’exige de plus en plus l’opinion publique.

Evidemment, cette dernière possibilité, comme on le voit déjà, n’est pas envisageable. Ce serait abandonner le terrain à la centrale terroriste et aucun pays de l’Afrique de l’ouest ne serait en sécurité si le Mali ne l’était pas. C’est un destin commun !

Mais pourquoi donc certains chefs d’Etats et de gouvernement tentent-ils de charger le Mali, avec des allusions, voire des affirmations qui font croire que nos autorités politiques n’enregistrent pas de progrès réels en matière de sécurisation et de stabilisation du pays ? Selon des sources au fait des débats lors de ce 49è sommet de la Cédéao, le Président IBK s’est bien défendu, avec les précisions requises. Il reste à la Cédéao de s’assumer et se remettre en cause car c’est elle-même qui a lamentablement échoué dans le cadre de la gestion du dossier de la lutte contre le terrorisme.

En effet, si elle avait pris ses responsabilités au départ, comme le feraient plusieurs organisations régionales du genre, elle n’aurait pas eu besoin d’attendre que d’autres viennent de très loin pour assurer la sécurité sur son territoire. Elle devait d’abord compter sur ses propres forces. Mais hélas, elle ne faisait que tergiverser de sommet en sommet.

Force est alors de rappeler que la création d’une force régionale en mesure d’intervenir dans pareils s’est terminée en eau de boudin, les initiatives étant minées par une querelle de leadership. L’on se rappelle d’ailleurs que le Nigeria s’était imposé au poste de chef d’état-major, pendant que son armée, en déconfiture, était pratiquement défaite par Boko Haram. Au Mali, ses troupes venues participer à la Minusma, arrivées parmi les premiers contingents, ont été acclamées par les populations d’une localité éloignée du théâtre des opérations, vers Banamba. Quelques jours après, on apprenait que des militaires de ce pays ont fui devant des attaques de Boko Haram. Alors que, première puissance économique du continent, le Nigeria est tout un symbole pour la Cédéao dont la force régionale n’a jamais pu monter en puissance, parce que formée par des factions de nos armées qui ont tout à réapprendre. Sans compter l’absence de moyens, y compris jusqu’au minimum en terme d’arsenal militaire. On a vu des troupes de plusieurs pays venus participer à la Minusma, descendre à l’Aéroport Modibo Kéïta de Bamako, avec uniquement leurs paquetages, attendant d’être équipées pour être opérationnelles.

Du Mali, en passant par l’Uemoa, la Cédéao, l’Union Africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie, pour aboutir aux Nations-unies, il y a bien du chemin que nos Etats ont parcouru pour aller tendre la main, parfois à des pyromanes du nord du Mali qui se transforment ensuite en sapeurs pompiers (suivez notre regard !).

C’est dire que pendant assez longtemps, la Cédéao a été celle non pas des peuples, encore moins des Etats, mais des chefs d’Etat et de gouvernement qui l’avaient pratiquement transformée en un véritable syndicat de défense de leurs propres intérêts. Rattrapés par l’histoire, ils tentent de s’adapter à la nouvelle donne qui s’appelle menace terroriste généralisée. Mais il faudra que la Cédéao cesse de louvoyer et d’être plus pragmatique, notamment en ne laissant pas la France tailler seule – et sur la base de ses propres intérêts-  le mandat de la Minusma qui a ainsi transformé les casques bleus en chair à canon, parce qu’incapables de réagir face aux terroristes, à cause d’une mission qui les exclut de la lutte contre ces criminels, les limitant à une pseudo mission de stabilisation du Mali et de sécurisation de ses institutions. Mais peut-on y parvenir sans venir à bout des narco djihadistes ? C’est à celui qui reçoit une gifle en plein visage de se décider à se venger. C’est là où la Cédéao est encore attendue !

     A.B.N

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41 COMMENTAIRES

  1. Donc pour freiner cette instabilité dans la sous-région seule on doit miser sur l’action commune. On doit mener des opérations de sécurisation commune à nos frontières, échanger des informations et traquer ensemble ces terroristes. Il faut que la CEDEAO reste serin dans leur prise de décision, il faut que des actions concrètes soient mener par la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme.

  2. Les nombreuses victimes des embuscades et coups de main des terroristes ont fini d’installer la colère chez les populations des pays concernés, à tel point que les gouvernements se voient actuellement obligés de choisir entre trouver les moyens de rendre la Minusma plus performante ou tout simplement plier bagages pour faire rentrer leurs troupes, comme l’exige de plus en plus l’opinion publique.Il faut que la minusmerde prend ces responsabilités, nous n’avions pas besoin de leur amusement dans Bamako.

  3. Je pense que mieux faut tard que jamais, la CEDEAO doit savoir que leur est à l'union pour pouvoir lutter contre ce fléau de grande envergure, un seul pays ne peut pas lutter contre le terrorisme, mais l'union fait la force.

  4. C’est normal que le ton soit monté d’un cran au cours de ce 49è sommet, s’agissant de la situation sécuritaire au Mali où en dehors des attentats terroristes spectaculaires qui y ont été enregistrés, des fils d’autres pays continuent de mourir, parce qu’ils sont de la Minusma. Parce que la CEDEAO doit être ferme dans leur prise de décision, il faut qu’on se donne la main pour résoudre nos problème chez nous.

  5. Je pense que mieux faut tard que jamais, la CEDEAO doit savoir que leur est à l’union pour pouvoir lutter contre ce fléau de grande envergure, un seul pays ne peut pas lutter contre le terrorisme, mais l’union fait la force.

  6. Toutes les parties signataires doivent faire comme IBK, ils doivent faire preuve de bonne foi. Le respect scrupuleux de l’accord par les belligérants est la seule manière de donner une suite favorable à la crédibilité de l’accord. Le respect de l’accord du 20 Juin est le seul moyen de sortie de crise qui date depuis fort longtemps. J’invite tous parties à faire preuve de bonne foi, de responsabilité et de maturité.

  7. Certes plusieurs accords ont échoué dans le passé lors des régimes précédents, le Mali et les belligérants doivent tout mettre en place pour le respect scrupuleux de cet accord. Le Mali n’est pas seul sur le coup, elle dispose de plusieurs aides internes comme externe, qui lui permettront de mettre en œuvre les principes de l’accord.

  8. L’Afrique doit se mettre en ensemble en particulier la Cédéao, si vraiment les États membres de CEDEAO souhaite vraiment aider le Mali a sortie de cette crise. Elle doit épauler le Mali dans la processus de mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation.

  9. C’est la communauté internationale et la CEDEAO qui ne doit faire preuve de laxisme vis-à-vis de ce même accord de paix et réconciliation. Les efforts unique du gouvernement malien est insuffisant la communauté internationale doit jouer sa part. Elle doit épauler et accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger.

  10. Tous ces attaques sont perpétré dans le seul but d’intimidé l’Etat et sa population et l’Etat, c’est pour déstabiliser le pays et tirer profit de la situation. Les malfaiteurs veulent mettre en cause et même faire annuler l’accord signé le 15 Mai et le 20 juin. Le gouvernement met tous en n’œuvre pour mettre fin à ces actes ignobles. Restons mobilisé derrière notre armée et l’Etat.

  11. La Minusma est en face de rien du tout ces forces de L’ONU ne servira a rien parce qu’elles ne pourra empêcher les terroristes encore dans les endroits qu’ils veut donc le renforcement de leur effective ne vous réjouit point par ce que c’est inutile.

  12. La lutte contre ces terroristes est notre majeur souci en ce moment mais nous sommes pas sûr et certain si les forces de la minusma sont vraiment là pour nous protéger ou essayer de mettre fin a cette lutte contre ces terroristes.

  13. Nous ne sommes vraiment pas sûr si le renouvellement du mandat de la Minusma est une bonne idée parce qu’enfin de compte nous ne savons pas pour quelle raison elles sont là au nord ce pays pour rien jusqu’à ce qu’ils se fassent attaquer par surprise.Tout ce que nous voulons c est d’éradiquer ces terroristes sur le sol malien.

  14. Le souci de tous les maliens c est la stabilite du pays.Mais nous sommes pas vraiment d’accord que la mission de la Minusma se prolonge dans ce pays car leur présence ne sert plus a rien.Leur présence n est que pour faire diversion aux yeux des gens.Nous les remercions pour tous ces services rendu a notre pays.

  15. Monsieur Banki-moon même si vous triplez les effectives et le mandat de la Munisma elle ne servira a rien parce que elles sont elles même incapable d’assurer leur propre sécurité.A quoi sert elle alors chez nous.

  16. Le terrorisme est un problème de tous. Le Mali est, certes, la victime aujourd’hui. Mais nul n’est censé ignoré le danger que représente le terroriste sur le monde entier. Surtout quand il est plus proche de nous. De ce fait, les africains sont aujourd’hui les plus touchés. Toutes les mesures doivent être prises pour trouver une solution à cela. Il faut reconnaître aussi que les djihadistes syriens sont présent sur le continent, à l’heure actuelle. La CEDEAO seule peut être impuissante face au terrorisme mais avec l’aide de toute la communauté internationale, c’est une lutte déjà gagnée.

  17. Les terroristes en général, et ceux du Mali en particulier vont dans une logique de vengeance. Leurs groupes ne sont pas des terroristes au sens strict du mot. Ils sont des djihadistes. Ils sont dans une logique de guerre entre tribus. Il est temps que nous soyons unis pour un monde sans terrorisme. Sans une lutte commune de la part de tous les pays de la sous-région, le terrorisme ne pourra être combattu.

  18. Le nord du Mali est en train de se transformer en une zone des terroristes comme l’Etat islamique. Les pays voisins doivent se mettre aux côtés de nos autorités pour trouver ensemble une solution à cette situation. Sinon le nord du Mali risque de se transformer en une sorte d’Etat islamique où tous les terroristes recherché vont se réfugier. Ce qui est l’œuvre et la volonté de tous les terroristes. Pour éviter cela, la CEDEAO lors de son 49ème session ordinaire s’est montrée attachée à une lutte contre le terrorisme.

  19. Le Mali ainsi que la CEDEAO doivent adopter des mandats d’arrêt contre les djihadistes dont les identités ont été connues. Je demande aux forces de sécurité et de défense maliennes d’être vigilantes et sages. Avant que des opérations internationales soient mises en place pour combattre le terrorisme. Je ne crois pas une seconde à la CEDEAO pour faire quoi que ce soit contre le terrorisme.

  20. Le Mali et les pays de la CEDEAO en particulier et le monde entier en général se trouvent aujourd’hui dans une situation délicate du terrorisme. Des nouveaux groupes naissent chaque jour et les chefs de ces groupes terroristes sont tous des fils des pays contre lesquels ils se rebellent. Les autorités maliennes et étrangères sont interpellées face à cette situation inquiétante. C’est maintenant ou à jamais.

  21. En dépit de la campagne antiterroriste en cours. Il est impérieux pour les États du Sahel de faire montre d’une plus grande détermination et de renforcer leur coopération dans les secteurs de la prévention et de lutte contre le terrorisme en mettant en œuvre les instruments continentaux et internationaux car nous partageons des frontières communes et après les actions menées en internes il faut des actions sous régionales et même régionales pour définir une stratégie de lutte commune afin d’éradiquer ce fléau qui menace la vie de nos nations.
    Il faut que nous puissions suivre des exemples comme ceux de la coopération Cameroun-Tchad-Niger et Nigeria dans la lutte contre Boko Haram pour espérer réduire et venir à bout d’Aqmi et les autres groupes terroristes qui sèment la terreur dans notre sous-région.

  22. Tous les peuples doivent parler la même langue de nos jours face à ce mal qu’est le terrorisme qui est au plus profond de nos sociétés. Sans réelle coopération nous ne pouvons pas à bout de cette plaie mondiale. Il faut que nous soyons concrets sur le terrain et éviter de nous rejeter la faute. Il ne faut pas s’arrêter à de simples condamnations mais il faut poser des actes concrets. Depuis combien de temps cette histoire de force sous régionale est annoncée sans être mis en place?

  23. Toute coopération est profitable surtout dans la lutte contre le terrorisme qui est un fléau transnational. Il faut encourager nos présidents à accentuer la coopération sous-régionale. Avec des rencontres comme celle qui a eu lieu IL y a de cela près de deux mois a Abidjan pour échanger les informations et définir les stratégies communes de lutte.
    Ils doivent concrétiser les résolutions de cette rencontre car elles sont des moyens efficaces pour lutter contre le terrorisme.

  24. Au-delà de la coopération internationale demandée par le président Poutine dans la lutte contre le terrorisme il doit avoir la coopération au sein des nations même. Toutes les filles et les fils des différents pays doivent coopérer avec les services de sécurités et de renseignements en leur fournissant des informations pour l’avancée de leurs investigations dans la traque de ces terroristes qui se dissimulent très facilement parmi nous. Lutter contre le terrorisme n’est pas du tout aisé c’est pourquoi nous devons encourager nos forces qui déjouent de plus en plus d’attaques.

  25. C’est bien beau de faire des discours mais la réalité sur le terrain est tout autre. Certaines parties du nord échappent au contrôle de notre état mais la plus grande menace vient de l’extérieur notamment des pays comme l’Algérie et la Libye. Le Niger est une passoire pour ses terroristes et la Libye un lieu d’approvisionnement en combattants et en armement tout de même que l’Algérie. Le Burkina aussi est une arrière base de ces terroristes qui ont des maisons de luxe dans des quartiers huppés de Ouagadougou. Tous ces comportements contribuent à l’amplification de ce phénomène. Il faut donc qu’on évite toujours de vouloir faire passer notre pays comme le premier responsable alors que nous avons tous notre part de responsabilité.

  26. Cette prise de conscience de la part de nos présidents est la bienvenue et leurs paroles doivent être traduits en actes concrets. Il était un moment où des pays voisins nous rejetaient la faute. Le mal a été fait mais cela s’est accentué depuis la chute de Kadhafi. Donc pour freiner cette instabilité dans la sous-région seule on doit miser sur l’action commune. On doit mener des opérations de sécurisation commune à nos frontières, échanger des informations et traquer ensemble ces terroristes.

  27. Les raisons qui font bloquer cet accord sont connues tous.Maintenant est ce que nos pays peuvent affronter les personnes qui font perdurer cette crise pour leur intérêt économique.Les trafics de drogues qui s’opèrent dans le nord,est une affaire juteuse pour ces pays qui manipulent les rebelles et leur font poser des actes qui font stagner cet accord de paix.

  28. La lutte contre le terrorisme doit être l’affaire de tous.Les pays de la CEDEAO sont tous sous la menace des attaques terroristes.C’est pourquoi je pense que ces pays doivent fusionner leur force pour combattre le terrorisme.

  29. Les chefs D’États de la CEDEAO doivent être ferme dans leur prise de décision.Et il faut que les décisions soient suivies d'actions concrètes pour que la situation change.Les partenaires qui accompagnent l'accord de paix doivent jouer franc jeu.Le financement promis par l'Europe pour l'accord n'a jusque là pas été décaissé.

  30. Nous sommes dans un processus de paix.Je pense que les ex rebelles doivent faire preuve d’une volonté sincère à aller à la paix.Ils posent toujours des conditions inadmissibles pour faire blocage au processus de paix.Quant à la CEDEAO elle doit apporter son aide concret au Mali pour sortir de cette crise.Il ne faut pas que les décisions arrêtées soient dans les tiroirs.

  31. Je ne comprends très bien la position de la CEDEAO dans cette crise du nord Mali.Si la situation du Mali constitue une menace pour la sous région,pourquoi cette passivité de la sous régions face à la recrudescence des attaques dans le nord Mali?Je pense donc que les chefs d’Etat et du gouvernement de la sous régions doivent s’impliquer d’avantage dans la résolution de cette crise.

  32. L’objectif des terroristes c’est semer seulement le désordre dans le pays, donc quand on se met à polémiquer seulement entre nous c’est ce qui montre qu’ils ont atteints leurs objectifs. Donnons-nous les mains et faire face à un ennemi commun. La MINUSMA doit être plus objectif afin de mettre en déroute ces terroristes. Aussi l’intervention de la CEDEAO serait très important car le Mali est un pays membre.

  33. si ce n’est la mauvaise foi des groupes armés à ne pas aller à la paix, ces attaques de ce genre serait très rapidement évité mais qui parle des terroristes parle aussi des groupes armés donc je pense que si nous devons lutter contre le terrorisme il faut d’abord combattre les groupes armés, soit les contraint à aller à la paix sinon la lutte restera vaine.

  34. IL faut que le processus de paix soit accéléré afin que l’armée malienne occupe toute l’étendu du territoire pour que la lute contre le terrorisme soit plus efficace. Les groupes armés sont de mauvaises foi car les opérations terroristes sont leur oeuvre. Mais une chose est sûre c’est que cette paix nous aurons à tout prix et ces terroristes seront mis en déroute.

  35. Je ne sais pas ce que la stabilité au Mali va leur priver dans la vie. Ces terroristes ont pour objectif de joindre les gens à leur cause et aussi l’instabilité dans un pays, mais qu’ils sachent que personne ne va nous détourner de notre objectif qui est la paix au Mali.

  36. Je pense que la Minusma doit revoir sa mission pour lutter ces attaques terroristes qui ne font qu’endeuiller nos parents et les pays amis qui nous assistent. Elle ne peut pas rester indifférente face à toutes ces attaques meurtrières. Ce n’est pas le fait de prolonger le mandant mais d’être efficace sur le terrain car la situation devient de plus en plus inquiétante

  37. La sécurité n’aura jamais de force sans la collaboration de la population civile et aussi des pays frontalier, signalons toutes les situations inhabituelles dans nos entourages et les situations qui ne sont pas trop claire. Pour faciliter ce combat car la lutte contre le terrorisme est très difficile car vu les conditions dans les lesquelles certaines personnes vivent se laissent emporter par la facilité.

  38. Le président de la république a posé de nombreuses actions pour la paix. Il s‘est donné comme défis majeur la résolution de la crise du nord. c’est le lieu d’interpeller tous les acteurs singulièrement la Cma à jouer pleinement leur rôle dans la mise en oeuvre de l’accord de paix.

  39. Je demande à Ban Ki Moon de revoir leur mandat afin d’aider l’état malien à lutter avec efficacité ces terroristes et les groupes armés hostiles à l’accord. Il est temps que la Cma montre sa bonne volonté d’aller à la paix pour ne pas qu’advienne aux armes car la population a déjà souffert.
    Mais quel accord veut mettre en place si les terroristes nous tuent devant vous.

  40. Si les pays africains ne prennent pas gardent, les djihadistes s’attaqueront les autres pays de la sous région. Les forces étrangères ne semblent être conscientes de la gravité de la situation à cause de leur passivité. Je crois qu’elles sont là pour du business

  41. Jusque là les groupes armés n’ont pas encore fait de concessions depuis la signature de l’accord d’Alger. Alors que l’état malien a adopté la loi portant sur les autorités intérimaires, financé le forum de Kidal, payé les pic up pour la patrouille mixte.
    Mais on assiste de jour en jour à de nouvelles exigences de leur part. La CEDEAO doit s’impliquer davantage dans la mise en place de l’accord de paix où trouver une autre alternative contre ces terroristes avec qui composent ces groupes armés.

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