Dans les années 1970, plus précisément en 1973-1974, le Mali et l’ensemble des pays du Sahel avaient été victimes d’une grave crise alimentaire consécutive à la sécheresse. Il a fallu la mobilisation de la communauté internationale pour secourir les populations. Des dons affluaient de partout vers le Mali. A l’époque, le pays était placé sous les bottes des membres du Comité militaire de libération nationale (Cmln), auteur du coup d’Etat qui avait renversé le président Modibo Keïta, le 19 novembre 1968.
La grande sécheresse au Sahel est arrivée comme une aubaine pour ces militaires engagés qu’ils étaient dans une course effrénée vers l’enrichissement illicite. Et cela était fait au vu et au su de tous les Maliens.
Mais, personne n’osait émettre la moindre critique, encore moins une quelconque dénonciation. Un régime de terreur était instauré. Et les bagnes de Kidal, Taoudénit ou Boureïssa, étaient là pour accueillir les « opposants ».
Dans ce climat de peur généralisée à Bamako, le chef de la junte, à l’époque, était lui-même contraint au silence face à des compagnons qui détenaient les réalités du pouvoir. Ce n’est qu’en 1978, lorsque le chef du Cmln (toujours lui) gagna la «guerre de clans» qui sévissait au sein du Comité, qu’il osa (enfin) parler de l’existence «d’îlots de prospérité dans un océan de misère». Il faisait alors allusion à ces nombreuses villas et châteaux construits à Bamako et à l’intérieur du pays par certains membres du Cmln. Ces réalisations faites à l’époque étaient tout simplement le fruit des nombreux détournements de deniers publics et de dons évoqués plus haut. L’on parla alors (à Bamako) des Trois V (Villas-Vergers-Voitures) et des « châteaux de la sécheresse »…Alors que le peuple croulait sous la misère.
Plus de 30 ans après, l’histoire n’est certes pas entrain de se répéter, mais elle présente assez de similitudes ou de coïncidences troublantes.
Le Mali actuel n’est pas en proie à une crise alimentaire, mais une crise politique et sécuritaire depuis le 21 mars 2012. La crise actuelle est consécutive à un coup d’Etat, suite à un soulèvement militaire à Kati. Le projet de confiscation du pouvoir par la junte de Kati a fait long feu, grâce à des pressions de la communauté internationale. Seulement voilà.
Profitant de cette grave crise, des gens ont posé des actes, dans le seul objectif d’assouvir leurs intérêts inavoués. Pour eux, c’est le moment ou jamais. Il fallait tout simplement réaliser le maximum de profits en cette période de trouble. Bref : profiter de la crise.
Depuis un an, l’on aura tout vu ou entendu au Mali. Dans cette situation chaotique, certains profiteurs avaient d’autres priorités : l’argent, le gain facile et le profit. Fort heureusement à Bamako, tout se sait. Et les langues se délient facilement.
Aujourd’hui, l’on évoque le cas de ce ministre qui, profitant de la réfection de son logement de fonction, serait entrain de se taper une maison à étage, dans un quartier huppé de Bamako. Alors vive la crise !
Que dire de ce lieutenant ou de ce capitaine, membres de l’ex junte, qui aurait fait main-basse sur plusieurs domaines fonciers à Bamako. Et le nord ? Sa libération pouvait attendre.
L’on parle aussi de ces deux ministres de l’actuelle équipe gouvernementale qui se livrent à un véritable bras de fer autour de marchés pour l’achat d’équipements destinés à l’armée. Les fameux 10% en pareille circonstance? Ce n’est point un secret.
Ce sont là quelques exemples illustratifs de pratiques en cours dans un pays en crise et qui a été sauvé in extrémis de la catastrophe. Et ceux qui se tapaient des châteaux à Bamako n’avaient nullement conscience des dangers. Tout ce qui leur importait, c’étaient les immenses patrimoines et autres espèces sonnantes et trébuchantes à garnir leurs comptes. Pauvre Mali !
Comme on le constate, après les « châteaux de la sécheresse », place aux «châteaux de la crise». Une certitude : la justice finira par rattraper certains individus qui se sont signalés en commettant des actes répréhensibles pendant ces derniers mois.
En plus des détournements, de nombreux directeurs généraux ont été victimes d’extorsions de fonds. Ils n’avaient guère le choix …. L’essentiel pour eux, était de sauver leur tête.
Klézié
NON A LA MAURITANIE.
oui a la mauritanie,quand elle frappait les rebelles on etait assie on voulait pas intervenir maintenant qu’elle dit no,on la critique;pauvre de nous.nous sommes ingrats et hypocrites,c’est le seul pays qui a bien frappe’les rebelles jusqu’a rentrer chez nous.maintenant il fait tres chaud les francais ne peuvent pas bien tenir donc on a besoin de l’armee mauritanienne bien equipee.D’ici la, les politiciens ont fini de se tuer pour l’achat des armes de nos soldats qui se la coulent doucement.
Personne n’ignore la guerre farouche que se livrent les ministres de la défense et celui des finances autour de la gestion des fonds destinés à l’appui aux forces armées. Pensez-vous que c’est pour satisfaire les vrais besoins de notre armée? Nulle n’est naïf. Tout le monde sait que derrière cette guerre larvée, il y a des centaines de millions voire des milliards de “commissions” ou “ristournes” en jeu. Qui est fou, si ce n’est le peuple qui croit encore en ces gens!
Boooooffffff nous les maliens devons nous en prendre à nous mêmes , sachant que personne n’est dupe face aux courses éffrénées que se livrent nos ministres pour s’enrichir et par tous les moyens sur notre dos et de notre vivant sans broncher et le comble faisant qu’on se complaise même dans ce jeux macabre ,je conseillerais à tous les lecteurs de ce forum: la création d’une place TAHRIR ou un boulevard HABIB BOURGUIBA à la Malienne lieu ou le peuple malien doit converger afin de lancer une vraie révolution salvatrice pour sauver le peu qui reste du Mali agonisant et humilié par ses fils prédateurs, la seule révolution qui vaille est l’union sacrée des HALALA pour instaurer un ordre nouveau afin que la justice règne et que les coupables et leurs hordes de clans mafieux soient mis hors jeux !
VIVE UNE PLACE TAHRIR AU MALI !
Des régimes successifs au Mali, on a constaté que les dirigeants se contentent de constater qu’il y a corruption et enrichissements illicites. Et de laisser penser à la population, que, c’est comme ça on n’y peut rien. Eh bien, ça ne doit pas se passer ainsi, si les dirigeants constatent qu’il y a enrichissements illicites et qu’ils ne sévissent pas…, ça voudrait tout simplement dire qu’eux même en profitent.
KLÉZIÉ: je ne sais pas si vous êtes Minianka ou Senoufo, mais vous faites honte: que du conditionne!!!Donnez nous des info verifiables,si possible avec des preuves, au lieu de vous complaire dans du ” l’on évoque le cas de ce ministre qui…SERAIT entrain de se taper une maison à étAGE..” ou “ce lieutenant OU de ce capitaine (???), membres de l’ex junte, qui AURAIT fait main-basse sur plusieurs domaines fonciers à Bamako…” Ayez un peu de couilles et informez nous VRAI 🙁 🙁 👿 👿
Nous attendons la reprise de la campagne électorale pour voir les programmes des candidats. Celui qui s’engage à demander des comptes et à lutter contre la corruption aura nos faveurs.
ne laisson pas pas au lendemain ce que nous aurions pu faire aujourdh’ui car le malien aime tro la FA CI LI Té , pourquoi allons nous attendre la soit disante ELEKTICHON à venir ? je propose une REVOLUTION genre place TAHRIR pour chasser tous ces merdiques qui ont pignons sur rue pour nous rabaisser et nous humilier de leur bouffonérie….hey ANKA WILITEN SA DOKèRA DEGOUNA TEN SA !
Le temps les jugera et ils ne l’emporteront pas au paradis.
“La Mauritanie prête à s’impliquer militairement dans le cadre de l’ONU“ Dixit, sur les ondes de RFI, le
présidentputschiste mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.Y EN A MARRE!
Depuis hier soir nous assistons à une hypocrisie de plus, pour ne pas dire une PROVOCATION, de la part du putschiste mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
RFI “INTOX devient mondiale” reprend du service pour son CHAMPION de la lutte contre le terroriste au Sahel.
Pour rappel:
Grace à RFI les plus gros bides de ce général des meRdias muaient en victoire.
Ironie du sort, la Mauritanie qui partait (médiatiquement) à la chasse d’A.MI à Toumbouctou devient un voisin immédiat de cette même nébuleuse. Et bizarrement elle perd du punch!
Le putschiste mauritanien fait savoir qu’il ne participera pas à une intervention militaire au Mali!
Maintenant que la Mauritanie
Maintenant que la Mauritanie ne sert plus à rien, manifestement sans conteste, pour une issue honorable du conflit, son président veut mobiliser son armée au ventre mou.
Alors, je me demande ce que veut au juste Abdel Aziz:
Soigner son armée en profitant de la mission onusien? Ou,
Réhabilité son sanctuaire pour la vermine du MNLA?
Disons non à la participation de la Mauritanie, ce pays qui nous a mainte fois poignardé au dos (Napala et autres) au moment où on avait besoin de sa neutralité à défaut de son soutien.
Organisons une pétition pour dire non à cette crasse hypocrisie!
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