Focus : Humilié !

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L’image de ce vendredi 19 juin 2020 : un président de la République (le pauvre !) totalement en rupture avec son peuple, qui se terre quelque part dans la capitale et qui n’a d’autre choix que se rendre à l’évidence : le peuple malien, dans sa grande frange, lui a résolument tourné le dos, à l’intérieur et à l’extérieur du Mali.

L’on est loin des 77% des suffrages exprimés en sa faveur au sortir de la présidentielle de 2013. Triste réalité !

« L’homme de parole » pour les uns, « l’homme d’honneur » pour d’autres, les qualificatifs laudatifs faisaient de cet homme un Mythe pour ses concitoyens.

Manque de peau pour IBK et sa cour ! Les Maliens ont tout simplement brisé aujourd’hui ce mythe qui s’effondre comme un château de cartes. Triste glissade qui ne s’arrêtera que par la chute dans l’abîme.

Aujourd’hui, l’espoir placé au président IBK et à sa gouvernance fut déçu. La désillusion est là !

Plus grave, IBK est obligé de lancer un véritable cri de détresse à ses pairs de la CEDEAO pour sauver son fauteuil vacillant sous la poussée d’un vent de contestation qui souffle de Kayes à Gao…

Au même moment quelques thuriféraires zélés du régime tentent désespérément un baroud d’honneur sur fond d’invectives et de mensonges. Stratégie contre-productive qui ne tardera de revenir aux visages de ses auteurs comme un boomerang.

Finalement, il a fallu faire recours à la stratégie de l’autruche : se voiler la face. IBK a le visage plongé dans le sable mouvant de sa gestion calamiteuse contre le Mali et les Maliens ; il ne veut rien voir venir, même pas le danger. Ainsi, le vaste mouvement de mécontentement est présenté comme une tentative de coup d’Etat. Sacré détournement de la réalité de l’insurrection populaire contre la mal gouvernance, mais l’imposture ne passera pas.

Voilà l’image du Mali d’aujourd’hui, où on ment au prince du jour dans le seul but de lui faire plaisir.

Triste image d’un Mali où on ment aussi pour faire plaisir à un président de la République en manque de popularité et qui n’a jamais été en phase avec les réalités quotidiennes de ses populations, dont la majorité souffre le martyre.

Il est indéniable que le président IBK s’accroche désespérément à son fauteuil. Mais, la triste réalité est là : l’homme, plébiscité en 2013, n’est plus que l’ombre de lui-même. Après avoir été conspué  à Bamako, Ségou, Mopti, Sikasso et Tombouctou par les populations maliennes, le président IBK est aujourd’hui humilié et rejeté. Triste fin !

C H Sylla

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2 COMMENTAIRES

  1. En 2013 les Maliens se sont trompes sur IBK et ils n’ont pas voulu ecouter Alpha Omar Konare qui connait l’homme IBK comme la paume de sa main. Apres 7 annees de desastres, de vols, de tyranie et d’echecs alors le peuple Malien n’a d’autre choix que de demander a Boua le ventru IBK de rentrer a Sebenikro pour aller continuer a dormir comme d’habitude. Boua est veritblement un homme vide sans vision, sans capacite et sans competence pour gerer une famille a plus forte raison une Republique. Boua ka bla!

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