Remettre le Mali au travail, restaurer l’autorité de l’Etat et poser des actes forts pour assurer la sécurité des Maliens, engager une lutte implacable contre la corruption et la délinquance financière ; tels étaient quelques-uns des engagements majeurs du candidat Ibrahim Boubacar Keïta quand il briguait le suffrage des Maliens en 2013. Aujourd’hui, force est de constater que le président IBK prend (décidément) beaucoup de liberté avec les nombreux engagements pris avec les Maliens. « Je n’ai pas beaucoup promis (…), c’est pourquoi je suis à l’aise… », a-t-il récemment affirmé (sans sourciller) à la chaine Aljazeera. Alors, les Maliens qui ont « avalé » les promesses du candidat du « Mali D’Abord » sont avertis !
En réalité, cette déclaration et biens d’autres actes posés par IBK indiquent clairement l’énormité du fossé crée entre le président et une frange importante de la population. Des Maliens qui égrènent chaque jour le long chapelet de Promesses Non Tenues par le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Avec cette désillusion généralisée de ses compatriotes qui ont cru en ses capacités à relever le Mali et à satisfaire les besoins essentiels des populations, comment IBK compte-t-il aborder l’échéance de 2012 ?
Dans une contribution à L’Aube, notre compatriote Dr Sakho écrivait : A un an des échéances électorales de 2018, des interrogations subsistent : Qu’est qui a changé au Mali ?
Le niveau de vie du malien moyen est-il amélioré ?
Quel est l’état de nos structures sanitaires ? Celui de l’école de la République ?
La corruption a-t-elle reculé ?
Quelle justice alors que cela avait été mise en avant comme socle du Mali nouveau que le président IBK voulait ériger ?
Quelle est la situation sécuritaire au Mali ?
L’accord de paix a-t-il ramené la paix dans le nord et au-delà, sur toute l’étendue de la République ?
Les engagements d’un candidat doivent être les réalisations du président s’il est porté à la magistrature suprême, c’est là-dessus que le peuple pourra porter un jugement !
Les défis à relever sont énormes, le pays vit encore dans la crise, exacerbée dans son aspect sécuritaire, l’Etat n’exercice pas la souveraineté sur l’intégralité de son territoire, malgré la signature de l’accord de paix. Kidal est toujours occupé par des mouvements de bandits armés et échappe au contrôle du pouvoir central.
Que faudrait-il espérer pour 2018, lorsque la manipulation de masse tournera à plein régime, l’art de créer une amnésie collective, quand l’achat des consciences battra son plein en temps opportun, la docilité par la pression et l’abus de pouvoir ?
C H Sylla
“Dans une contribution à L’Aube, notre compatriote Dr Sakho écrivait : A un an des échéances électorales de 2018, des interrogations subsistent : Qu’est qui a changé au Mali ?”
La, désolé, mais je trouve quand même la question INJUSTE!
Quel que soit notre bord politique, sachons rester objectifs et reconnaître que DES TAS DE CHOSES ont changé sous Ibk:
D’abord, avant Ibk, jamais au grand jamais les 15 millions de Maliens que nous sommes n’avaient possédé un Boeing, puisqu’il nous l’a bien dit à l’époque: Ce Boeing était le Boeing de TOUS les Maliens! lol
De même, jamais au grand jamais avant Ibk, nos forces armées avaient été dotées pour combattre l’ennemi de chaussettes supersoniques et “d’imperméables sahéliens”! lol (et il faut reconnaître qu’en D’ARMEMENT pour une armée en guerre, ça reste jusqu’à aujourd’hui une première mondiale!)
Ensuite, dans le cadre du développement agricole essentiel à notre économie, jamais avant Ibk nos acteurs de filières coton n’avaient eu la chance d’avoir (et à quelques mois d’intervalle à peine!), des tonnes d’engrais frelatés puis des tracteurs chinois achetés 5 fois leur prix et livrés avant même la parution de l’appel d’offres!) lol Encore une première mondiale…
Par ailleurs, jamais avant Ibk le pays n’avait obtenu de la Chine une telle pluie de milliards à ce point pharaonique que d’une part, les Maliens n’en ont jamais vu la couleur et que d’autre part, l’ambassade de Chine à Bamako s’est refusée de confirmer l’existence! lol
Enfin, qu’on le veuille ou pas, Ibk restera le président qui aura de loin fait le plus pour l’image et la notoriété du pays dans le monde, puisque jamais avant lui les médias internationaux n’avaient AUTANT parlé du Mali;
Et oui, entre la suspension de mois des aides extérieures pour détournement, la Une des médias Français pour ses backchichs avec un mafieux international, la suspension des Nations Unies pour non paiement des cotisations, la notoriété du Mali aura vraiment atteint…DES SOMMETS!
Ajoutons à ça de hauts faits d’armes HISTORIQUES tel que la visite du PM à Kidal contre les recommandations formelles de TOUTE la communauté internationale et la pathétique déculottée qui en a résulté, plus quelques autres faits notoires du même acabit dans divers domaines, et oui, je le dis je le prétends et je l’affirme: Il est faux et injuste de sous entendre que SOUS IBK, RIEN N’A CHANGE!! lol lol lol
Sachons rester objectifs et honnêtes intellectuellement… Houbien?
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