La fin de ce mois d’avril (et ce n’est point un poisson d’Avril) s’annonce houleuse sur l’échiquier sociopolitique national, mais surtout épouvantable pour le président Ibrahim Boubacar Kéïta et son gouvernement. Plusieurs fronts de tension au triple plan politique, syndical et social vont s’ouvrir, en réaction au marasme généralisé actuel et aux dérives du pouvoir. Le canal commun ? Des marches populaires, pour réveiller la conscience des Maliens, amener le pouvoir à voir la réalité en face et les dirigeants à mettre l’intérêt du Mali en avant.
Le ton sera donné par la Centrale syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) à travers une marche grandiose programmée pour le jeudi 21 avril. Ayant maille à partir avec le gouvernement sur les revendications de sa centrale, Hamadoun Amion Guindo choisit de se faire entendre par cette voie légale de revendication, « au prix de la désobéissance civile » au cas où on lui refuserait l’autorisation pour quel que motif que ce soit. Et le choix d’un jour ouvrable, en plein milieu de semaine, en dit long sur la détermination du patron de la Cstm à mettre des braises ardentes dans les mains des dirigeants.
Deux jours plus tard, soit le samedi 23 avril, l’opposition malienne prendra le relai en prenant la rue pour la première fois depuis l’arrivée d’IBK. Pour que l’opposition en arrive à ce stade, c’est que la situation a dépassé toutes les limites puisque jusque-là, se réclamant républicaine et démocratique, elle a toujours agi par des actions de condamnation, dénonciation et protestation par voie de presse (communiqués et conférences). Effectivement, les dérives s’enchainent et plus graves les unes que les autres. La mise en place prochaine des autorités intérimaires semble être la gaffe de trop. L’opposition s’est déjà retirée du cadre de concertation Administration-Partis politiques et a saisi la Cour constitutionnelle à propos de la loi sur le Code des collectivités territoriales. La marche du 23 avril donne sans doute un avant-goût de ce que sera désormais la lutte de l’opposition : plus de cadeau au pouvoir.
La boucle des marches contre les dérives du régime sera bouclée par les associations de consommateurs des sociétés de téléphonie mobile, le dimanche 15 mai. Ce jour-là, des milliers, voire des millions de consommateurs vont battre le pavé dans les rues de Bamako pour protester contre les tarifs assassins appliqués par les sociétés de téléphonie mobile maliennes.
Cette série de manifestations contre les agissements du pouvoir montre que les Maliens sont à bout. Et ce n’est pas bon signe, surtout que les initiatives viennent des partis politiques et de la société civile.
Sékou Tamboura
IL FAUT BOUTER CE RÉGIME INCAPABLE DEHORS..
IBK CONNAIT LA MARCHE DE PROTESTATION..
IBK A CLAQUÉ LA PORTE DU FDR POUR FAIRE ÉQUIPE AVEC SANOGO .
PUISQUE SANOGO A PROMIS LE POUVOIR À IBK, IBK A DONC MULTIPLIÉ LES SORTIES POUR EXIGER LA DÉMISSION DE DIONCOUNDA.
LE RPM ÉTAIT DANS LES RUES DE BAMAKO À DEMANDER LA DÉMISSION DE DIONCOUNDA PENDANT QUE LES DJIHADISTES RENTRAIENT À KONNA.
IBK LUI-MÊME A REFUSÉ L’INTERVENTION DES FORCES ÉTRANGÈRES AU MALI
SI CE N’ÉTAIT PAS L’ARMÉE FRANCAISE, DIONCOUDA SERAIT RENVERSÉ PAR LA BANDE DE SANOGO AVEC LA COMPLICITÉ DE IBK.
DONC, LAISSEZ LES MALIENS MANIFESTER LEUR RAS-LE-BOL.
LES MALIENS EN ONT MARRE DE CE VAURIEN IBK
UN PRÉSIDENT MALADE QYI SE SOIGNE SUR LE DOS DES MALIENS..
SI IBK ÉTAIT HONNÈTE, IL DEVRAIT S’ABSTENIR DE LA PRÉSIDENTIELLE, PARCE QU’IL EST GRAVEMENT MALADE..
LE MALI AVAIT BESOIN D’UN PRÉSIDENT EN BONNE FORME PHYSIQUE …ET NON D’UN IMPOTENT..
C’EST LE MALI QUI EST LA VRAIE VICTIME…
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