Focus : Devoir de vérité

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Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l'Intégration Africaine
Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l'Intégration Africaine

L’Union européenne et le Mali ont signé un accord, diffusé le 11 décembre dernier sous la forme d’un communiqué, visant à lutter contre les « causes profondes de la migration irrégulière » et à « favoriser le retour, la réadmission et la réintégration des migrants en situation irrégulière». Les domaines prioritaires sur lesquels les deux parties envisagent de renforcer leur collaboration sont, entre autres, la gestion des frontières et un meilleur contrôle du territoire et, l’accompagnement des retours d’Europe des personnes en situation irrégulière… C’est une première.

Depuis l’annonce de cette signature, la polémique ne cesse d’enfler au sein de l’opinion nationale. Des organisations de la société civile et des partis politiques dénoncent ce document sur l’immigration. Au-delà de ce qui peut paraître comme de simples dénonciations, les autorités maliennes sont aujourd’hui pointées du doigt. Elles sont accusées d’avoir cédé à la pression extérieure là où les intérêts de millions de Maliens sont en jeu.

En réalité, il ne s’agit pas simplement des intérêts, il est surtout question de l’honneur et de la dignité de nos compatriotes.

Mais du côté du ministère des affaires étrangères, l’on dément la signature de cet accord sur l’immigration. Toutefois, le département n’apporte aucun élément de preuve pour convaincre l’opinion. C’est pourquoi, une clarification s’impose à Bamako autour de cette affaire. Pendant que, hier à Paris, le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes, Harlem Désir, a annoncé (devant le Sénat) la signature d’un accord sur la migration avec le Mali, ici le gouvernement s’emmure dans un silence coupable. Or, il a l’impérieux devoir, voire l’obligation, de DIRE LA VERITE AUX MALIENS.

CH Sylla

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7 COMMENTAIRES

  1. En comprenant le pourquoi de l’immigration , on comprendra aisément le soulèvement , l’indignation de la population malienne par rapport à cette signature . ATT qui avait refusé de signer cet accord pensez vous qu’il ne voit pas les risques que prennent les jeunes pour aller en aventure ? Pensez vous qu’il ne sait pas dans quelles conditions vivent ses maliens à l’extérieur ? Pensez vous que nos autorités sont réjouis des conditions dans lesquelles ses enfants sont à l’extérieur ? Il n’ y a pas que des maliens seuls qui sont en situation irrégulière dans l’UE ? Les maliens ne représentent qu’une infime partie des clandestins . Pourquoi on expulse certains et en même temps on en reçoit d’autres?

  2. Il n’y a pas de fumée sans feu ces immigrés que vous dites clandestins contribue largement au développement socio-économique du Mali il construit les écoles les hôpitaux et le forage c’est gouvernement des mafia traître de IBk doit être jugé pour le haut de trahison incapable de défendre l’intérêt national

  3. Écouter, personne n’est heureux de voir les conditions de certains de nos compatriotes en Europe, qu’on soit décideur ou non. Il faut agir ensemble pour trouver une solution. On ne peut pas se réfugier derrière les avantages obtenus par une poignée de ceux d’entre eux dans cette aventure, tout en restant inactif face à ce drame.
    Combien de vies sont perdues sur la route, combien arrivent à destination et ils sont combien à se frayer un chemin dans cette forêt de chômage même une fois sur place en Europe ?
    Nous perdons chaque années des centaines de bras valides qui, s’ils étaient mieux encadrés pouvaient contribuer à l’essor économique de notre pays.
    Il faut agir ! Il ne suffit de signer des accords de retour ou pas, il faut faire preuve d’imagination en essayant de fixer les populations sur place, par des projets de développement locaux.
    Arrêter de voler les ressources du pays, arrêter le favoritisme,
    arrêter les surfacturations, le clientélisme.
    Arrêter les logements sociaux et financer le développement à travers des projets bien conçus, soutenus, appuyés et accompagnés.
    Une petite démonstration : imaginer qu’un logement social coûte à son acquéreur en 20 ans, 10 000 000 fcfa, ce même montant investi dans un projet peut lui rapporter plus du triple en 20 ans, tout en assurant plusieurs emplois pérennes.

  4. Ibrahim Boubacar Keita est le plus faible président que le Mali n’a jamais connu et qu’il ne connaîtra plus jamais j’espère. Quelle désillusion?!!!!
    Cest un homme léger, qui donne justement l’apparence d’un homme de fermeté pour cacher cette mollese extrême qui frise le poltron.
    Et cette lâcheté se mesure avec la précipitation avec laquelle son ministre des affaires étranges pardon etrangères a couru pour pondre un communiqué démantant ce que leurs propres mains ont signé.

  5. Le gouvernement corrompu Ibrahim Boubacar Keita A décidé de sacrifier les Sarakoule on va pas ce laisser faire on va s’organiser pour nous séparer de la république corrompus du Mali :pintade: :pintade: :pintade: :pintade: :pintade:

  6. Rien, rien, rien ne se fait au Mali dans la droiture, comment un tel pays pourrait émerger? Non, non, non le Mali va droit au mûr et cela est indéniable. C’est vraiment dommage de voir les dirigeants d’un pays se focaliser sur des mensonges, les voles et des tricheries au détriment de leur peuple, le peuple du Mali. Le carnage est inéluctable, il viendrait avec fracas et violence. Wait and see.

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