L’histoire démocratique du Mali est aujourd’hui marquée par la plus grande imposture qu’elle n’ait jamais connue : l’avènement d’IBK au pouvoir. Ce n’est pas tant sa venue qui est une imposture que les promesses fallacieuses qui lui ont permis, à lui, et à ses chantres, d’accéder à Koulouba.
Si on peut lui accorder le bénéfice du doute, parce qu’il vient tout juste de poser ses valises à Koulouba, il n’en demeure pas moins qu’il serait incapable de réaliser le dixième des promesses qu’il a tenues. Pour cause : nous sommes dans un Mali où tout est refaire ou presque. Visiblement, le «Kankeletigui» manque de boussole au point qu’il ne sache où donner de la tête. Bonjour le pilotage à vue pour des horizons inconnus et insoupçonnés.
Qui aurait cru que notre «homme à poigne» serait incapable de tenir dans les rangs sa propre famille ? Le fils est devenu député contre son gré ; la belle-fille projette devenir maire ; on parle de plus en plus de l’épouse qui lorgne le même fauteuil en Commune IV. La belle-fille et le fiston imposent ensuite le géniteur de la première à la tête de l’Assemblée nationale. Avant que le fiston lui-même ne prenne la présidence de la Commission Défense de l’Assemblée. La boucle n’est pas bouclée, puisque tant que leurs ambitions ne seront pas assouvies, le fiston et son épouse continueront à narguer le «Kankeletigui».
Mais bien avant tout cela, notre fiston, Karim Keïta, avait réussi l’exploit de placer ses copains et amis dans le gouvernement. Et placer son ami comme directeur de Cabinet de la présidence de la République. Autant dire qu’il contrôle tout et que les désirs du fiston sont exécutés comme des ordres par mon cousin. Après ça, allez-vous me dire qu’il n’est pas sous l’emprise de son fiston ? Mais ce que vous ignorez est encore plus ignoble que tout ça : le fiston et sa maman détiendraient les preuves irréfutables d’une certaine mésaventure de mon cousin fort adoré. Je vous le dirai prochainement…
Issiaka SISSOKO
