Dans moins de 15 mois si tout se passe bien, quelle que soit la situation sécuritaire du Mali, la « Communauté Internationale », va nous aider à organiser, pour ne pas dire nous imposer l’organisation des consultations électorales : présidentielle puis législatives. Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) en est bien conscient, c’est pourquoi, dès le lendemain de son congrès, il s’est mis en œuvre pour ratisser large. D’abord envers les partis de la CMP et même en direction de certains partis dits de l’opposition qui semblent fragiles à ses yeux.
Pendant ce temps, que fait l’opposition ? Presque du sur place. Elle avait demandé à cor et à cri, une concertation nationale. Le président IBK lui en a offerte à son goût. Elle ne peut nier qu’il y a eu concertation nationale, même si l’on sait que c’est pour la forme.
En effet, le résultat essentiel de la tenue de cette conférence d’entente nationale, la charte de la paix a été rejetée aux calendes grecques. Des experts commis par Laji Burama feront le boulot parait-il ! Par contre, une conclusion originale de cette conférence d’entente nationale, à savoir la négociation avec les « terroristes » – maliens malgré tout -, idée soutenue par la quasi-totalité des participants, n’a pas eu d’agrément de la part des vrais décideurs qui ne l’attendaient pas de cette oreille. Voilà une question pour laquelle l’opposition devrait opiner.
Par ailleurs, IBK, dans son adresse au nouveau gouvernement, a indiqué sa feuille de route pour les prochains mois. On n’a entendu aucune voix de l’opposition pour donner un avis quelconque sur cette feuille de route. Et pourtant ce ne sont pas des matières à polémiques qui manquent dans ce programme. On a comme l’impression que les partis de l’opposition sont tétanisés, incapables de prendre des initiatives aussi bien individuelles que collectives.
Le PARENA de Tièbilé Dramé, seul parti qui dénonçait les différents scandales et faisait des propositions est presque devenu aphone, pour le grand plaisir du RPM. Le chef de l’opposition « Soumi champion » pour ses affidés, quoiqu’on dise, manque de punch. Et même les débats à l’Assemblée Nationale ne passionnent pas.
Pourquoi donc cette apathie de la part de l’opposition ?
Avec cette attitude, il serait difficile pour elle de donner l’espoir au peuple malien pour une alternative. Au lieu de se claquemurer chacun dans son ego, est-il trop tôt pour les leaders des partis de l’opposition de se retrouver, de se concerter afin de parvenir à un programme de gouvernement ? Chacun sait qu’aucun d’entre eux ne pourrait à lui seul, affronter le RPM.
Au Mali, bien que les électeurs ne soient pas mus dans leur intention de vote par un projet politique, il serait difficile que la déception provoquée par la gouvernance IBK pendant ces quatre années soit annihilée par les succès hypothétiques du reste de son mandat. C’est dire que si l’opposition sort de sa léthargie et se retrouve pour élaborer un programme commun même minimum, elle pourrait redonner de l’espoir au peuple et aboutir à une alternance. Peut-on attendre cela de cette opposition si indolente ?
…sans rancune
Wamseru A. Asama
Il ne faut pas se tromper de guerre, le rôle de l’opposition est plus macro que Mr. Le Rédacteur de cet article le croit.
Ce n’est pas en sautant sur toutes les sorties où annonces du Président et du parti majoritaire que l’ont devient une opposition efficace.
Une opposition responsable observe, enquête, dénonce et propose. Une opposition
responsable n’incite pas à descendre inconsciemment dans la rue. Les marches sont bien coordonnées, bien mesurées et ont des objectifs d’intérêt public bien déterminés.
Alors c’est ce que fait l’opposition malienne. Le pays est déjà fragilisé, l’opposition n’est pas là pour le balancer dans le cendre. Il s’agit de travailler intelligemment pour récupérer en 2018 ce qui est encore récupérable et rebâtir les fondations d’un Mali stable et prospère. Telle est la vision de Soumaïla Cissé.
Le rassemblement de l’opposition? Ils sont déjà ensemble et communiqent le même message. Reconnaissons qu’ils sont aussi des partis politiques indépendants les uns des autres, alors ne voyez pas en cela une désunion.
Reconnaissons par ailleurs que l’opposition et la population se complètent en action. Cette population est la force du pays.
Quand l’opposition dénonce, la population doit agir, c’est ce qui nous manque réellement. Des milliards sont fréquemment détournés, très souvent nous avons des preuves à travers le vérificateur général, mais le Malien reste assis et demande à l’opposition de réagir. Mais l’opposition a fait son devoir. Il revient à nous, citoyens et contribuables maliens, de revoir la copie de notre feuille de route pour la construction du Mali.
La conclusion est de se rassembler autour de l’opposition. Son chef Soumaïla Cissé est le seul parmi les hommes politiques de calibre au Mali qui a la confiance des grands argentiers mondiaux. Un pays ne peut se développer sans investissement. Alors, à cause des détournements de fonds de la part du régime d’IBK, les bailleurs de fonds ont tout suspendu. Il nous faut Soumaila Cissé en 2018 pour rétablir cette confiance auprès des argentiers mondiaux afin de relancer l’économie malienne, faire revenir la paix au nord du Mali et assurer la sécurité partout dans le Mali.
Vous savez mr le journaliste ce n’est pas aussi facile de s’opposer tout le temps partout et dans tout, être de l’opposition ne veut pas dire , sortir ses muscles à chaque moment.
Mais n’oublions pas les rôles très importants que loppo9a joué depuis le début de la mandature dibk.
A commencer par l’ histoire d’avion à 7 milliards plutôt à 25 milliards.
– À l’achat des équipements millitaires pour – notre armée, ces gros milliards qui ont été détournés par ce régime.
– les 1000 charrues .
– l’histoire des engrais frelatés.
– les achats des v8 à certains imames.
Etc.. tout cela ont été dénoncé par l’opposition.
Bien sûr que l’opposition serait prete pour 2018 , car cette fois ci Ibk et ses acolytes seront tous balayés.
L’opposition républicaine et démocratique est la seule force politique capable de sauver le Mali.
L’opposition est tres objectif dans sa démarche j’espère que le malien le lui reendra un jour.
Ibk et ses acolytes ont tout simplement tués l’image de notre pays.
L’opposition est dans son rôle régalien, elle est la seule opposition depuis l’avènement de la démocratie d’avoir mis l’intérêt du peuple malien à travers ses différentes sorties et communiquée. Malheureusement devant elle se trouve un régime sourd muet en perte de repère qui ne sait plus quoi faire à part distraire le peuple malien de l’essentiel qui est de s’assumer face à ses engagements vis à vis de ceux qui ont voté pour djo brin. Ce qui certain, elle viendra au pouvoir en 2018 à travers son leader charismatique qui est Soumy afin de relever les défis d’un Mali nouveau.
Opposition indolente?
Aucun parti politique de l’ opposition ne peut affronter seul l’opposition?
Une opposition ne se résume pas à faire des déclarations à chaque communication du gouvernement.
Dans ce cas,on frôle le populisme.
C’est ce qu’ on reprochait aux opposants qui harcèlaient le pouvoir de ALPHA OUMAR KONARE.
Un opposant responsable et doté d’une conscience démocratique donne le bon message du comportement du pouvoir sur le terrain,dans nos villages les plus reculés.
Ce choix de l’ opposition garantit la stabilité en évitant toute confrontation avec le pouvoir .Il est aussi bénéfique électoralement puisqu’il permet de faire campagne régulièrement au plus près de la population .
Un parti comme l’ URD peut à lui seul remporter les élections face un RPM qui ne brille qu’artificiellement
Les dernières élections l’ont démontré,le RPM a utilisé son autorité au près de l’ administration pour déposséder plusieurs partis politiques de leurs victoires.
Dans certains endroits la population s’est imposé notamment à goudam .
C’est ce qui va certainement arriver pendant les élections présidentielles.
Les populations vont se mobiliser pour empêcher le pouvoir de voler.
La technique qui consiste à passer par les juges pour annuler les votes en faveur de l’ opposition est connue maintenant comme étant un moyen de fraude du pouvoir en place .
L’opposition a eu raison de proposer à l’ onu de superviser les élections à venir comme en côte d’Ivoire en 2010.
Peste et Choléra= Majorité et Opposition, dans le cas du Mali ou apparemment nous n’avons plus la baraka, c’est les deux épidémies qui sévissent à la fois!
De l’imposture, de la forfaiture, de l’irresponsabilité et de la clochardisation comme moyen pour parvenir !
De toute façon , le peuple fera le meilleur diagnostic pour éradiquer ces racailles de l’espace politique.
Qui d’entre eux a pu développé un petit projet en étant hors du Gouvernement, des immondices!
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