Euro’ actu : Renoncement de Hollande à la présidentielle 2017 : Une chance pour la Gauche ?

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« J’ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle ». C’est  par cette simple  phrase, d’un  ton grave  que  François Hollande a  fait  part  à ses compatriotes de  sa renonciation  à briguer un second mandat à la tête de la France. Une première dans l’histoire politique de la Vème République. Un Chef de l’Etat, au terme de son premier mandat, renonce à briguer sa propre succession.

Une décision doublement interprétée par les deux principaux camps politiques.  Pour les détracteurs du chef de l’Etat, ce n’est  ni plus ni moins  que l’aveu de l’échec politique d’un homme  d’Etat  qui a été incapable, après cinq ans d’exercice du pouvoir,  de rassurer ses compatriotes et de réunir les soutiens de sa famille politique. En revanche, ses proches considèrent que cette grave décision, au-delà d’être sage et courageuse,  apporte  opportunément de la lucidité  aux débats politiques de la Gauche française.

A cet effet, plus que jamais, tous les présidentiables de Gauche, y compris le Premier ministre actuel, pourraient  légitimement tenter leur chance à la Primaire de Gauche. Pourtant, même si cette ouverture de candidature peut être considérée par certains comme une grande incertitude, elle a au moins le mérite de  permettre une  lévitation de la Primaire de Gauche.  La  Gauche plurielle  pourra dorénavant  bien débattre de l’ensemble de ses idées afin de se choisir au finish un meilleur candidat (à l’idéal consensuel) pour défendre à la présidentielle de 2017, ses valeurs communes.

De  Manuel Valls (Premier ministre) à  Emmanuel Macron (ancien ministre  de l’Economie et candidat déclaré à la Présidentielle)  en passant par  Arnaud Montebourg (candidat à la Primaire de Gauche), Yannick Jadot (candidate à la présidentielle française d’Europe écologie), Sylvia Pinel (radicaux de Gauche), Benoît  Hamon (La France insoumise), tous les ténors de la Gauche plurielle,  hormis  Jean-Louis Mélenchon, ont traité de sage, courageuse et responsable  la  décision de renonciation  du président Hollande. Ils considèrent unanimement qu’elle offre  une nouvelle  chance à la Gauche de gagner la présidentielle de 2017.

Toutefois, pour que cette chance soit réelle, il faut surtout que la Gauche plurielle se choisisse, en faisant fi des intérêts personnels et égoïstes, un seul candidat au premier tour. Une idée largement partagée par le député des Yvelines qui estime qu’il revient à la gauche, « face à la Droite totale de François Fillon, d’incarner une Gauche totale, (…) ».  Un choix qu’impose Benoît Hamon  à sa famille politique afin que  celle-ci  puisse accéder au second tour, pour ne pas être dans la contrainte  malheureuse de départager  deux  candidats  de Droite. C’est-à-dire François Fillon (Droite classique) et Marine Le Pen  (Extrême Droite). Comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 2012 où le Premier ministre sortant, Leonel Jospin qui avait toutes les chances de remporter  le deuxième tour, a été disqualifié dès le premier tour.

A l’époque, afin de  barrer la route  de l’Elysée à Jean-Marie Le Pen qui avait battu le candidat  socialiste  à cause de la multitude de candidatures de Gauche au premier tour, toute la classe politique française avait été obligée de battre  une campagne  dite « républicaine »,   pour le plébiscite de  Jacques Chirac.

Gaoussou M. Traoré

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1 commentaire

  1. ce n’est pas les 5 ans derriere mais les annees a venir .Sans Hollande c’est la droite qui gagnerai .Les sondages ont en crois plus .
    Hollande na rien fait de movais il etait conseille par des gens qui crois seulement a leur interet .Il a bien fait de ne pas se representer et la reponse sera fatale en fin mai 2017

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