Et si on en parlait ! Le «toubabisme» Un phénomène aggravant la prostitution

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Il y a de cela quelques années, il n’était pas permis de dire que nos sœurs maliennes se prostituaient. Oser le dire, vous apporterait tous les malheurs et traitements inhumains dans ce pays. On pensait en effet que le commerce du sexe était particulièrement adulés par les étrangères, notamment les Nigérianes, Ghanéennes, Ivoiriennes…Mais, aujourd’hui le temps n’est pas au rêve : ce sont les Maliennes qui s’adonnent à cœur joie, au vu et su de tout le monde à ce commerce qu’elles trouvent bien juteux. Le «sgroubanisme» est devenu un modèle de vie pour les jeunes filles, voire certaines femmes mariées ou non.

Et gare à toi si tu oses les conseiller à changer de vie : «Je suis une Sgrouba et où est ton problème ? C’est de cela que je vis. C’est mon sexe et je fais de cela ce que je veux. Vas-y te faire voir ailleurs !». C’est là une triste réalité qui témoigne, si besoin en est, que la prostitution est bien partie pour enterrer pour de bon nos us et coutumes et nos valeurs sociétales.


Et comme cela ne suffisait pas, un phénomène nouveau vient donner un bon coup de massue aux traditions que nous ont léguées nos aïeux. Il s’agit du «toubabisme». Vous me demanderez, c’est quoi encore ce truc ? Faites un tour dans les maquis, bars-restaurants et hôtels de la capitale, vous les verrez, ces Toubabs (Blancs) souvent bien vieux avec des cheveux blancs qui flirtent avec nos jeunes filles parfois même mineures. Pour eux, la bonne moralité n’a pas de sens : il faut tirer sur tout ce qui bouge surtout qu’on a du pognon, ce petit machin qu’adorent nos filles. Un petit billet d’euro, de dollar ou de yen et le tour est rapidement joué ; ça leur tourne la tête et le vieux Toubab peut se régaler autant qu’il voudra. Capote ou sans capote ? Ce n’est pas le problème du «mourant»Toubab surtout quand il sait qu’il a le virus du SIDA.


Ce qui est le plus choquant dans cette histoire, c’est que ces Blancos embarquent les jeunes Maliens dans leur aventure à la gréco-romaine. Puisqu’ils ne comprennent pas les langues locales, notamment le bambara, il faut se faire accompagner des jeunes qui gagnent ainsi une bonne «fonction» d’interprètes dragueurs. Ce sont eux qui savent «rouler les bonnes affaires», détecter les «bons oiseaux rares» et les livrer à leurs «patrons». Et tenez-vous bien, au finish, en imitant leurs boss, ils empruntent le boulevard du «kamalébanisme» : il faut boire, fumer (même la drogue), draguer et la vie continue.

Mais, où allons-nous à cette allure, si ce n’est vers un gouffre bien béant qui nous consumera à travers le VIH/Sida ? On nous dit qu’il y aura une fin du monde. Mais, cette fin du monde n’est-elle pas déjà là, puisque certains pensent à l’envers que Dieu n’a pas bien fait les choses. Alors eux, en bons mécaniciens et concepteurs, ils peuvent réparer ce qu’il a fait. Voilà pourquoi, ils choisissent par exemple la pédophilie, le lesbianisme, l’homosexualité…

 

Bruno LOMA

 

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