Le mardi 4 septembre dernier, les Maliens ont appris à travers Radio France Internationale que leur Président, Pr Dioncounda Traoré, a adressé une requête au président Alassane Dramane Ouattara, afin que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) actionne son mécanisme d’intervention militaire. L’objectif visé là est d’aider les forces de défense et de sécurité du Mali à reconquérir les 2/3 du territoire national sous la coupe des forces d’occupation depuis plus de 5 mois.
Dans leur majorité, les Maliens ont été scandalisés une fois de plus d’apprendre à travers Rfi une décision, dont la primeur devrait leur être réservée. Mais à la lecture de la requête du Président de la République, on peut ne pas constater qu’il y a une différence entre les premiers propos tenus par nos confrères de Rfi et la teneur de la requête. Manque de rigueur professionnelle ou simple erreur d’appréciation des faits ?
Sans aller jusqu’à soutenir avec ceux qui voient en elle ‘’une officine de fabrication de mensonges et propagandes…’’ force est cependant de constater que RFI a soulevé une polémique inutile entre des Maliens qui peinent déjà à réaliser l’union sacrée derrière le seul et unique objectif de l’heure à savoir la reconquête de l’intégrité du territoire national. Comme si, au-delà du fait de nous saper le moral, Rfi et sa sœur jumelle Afp, pour reprendre une expression très chère à notre doyen, El Hadji Saouti Labass Haïdara, s’étaient donné pour mission de nous dresser les uns contre les autres. Bien dommage que les simples et les petits d’esprits, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, soient vite tombés, comme toujours, dans le piège.
Dommage aussi que ce travail qui ne grandit pas la Radio mondiale soit favorisé par le crucial déficit de communication des autorités maliennes qui ont la très mauvaise habitude de frapper du sceau de la confidentialité des informations qui n’en sont pas toujours. Au moment où le Mali est en guerre contre les groupes séparatistes et fondamentalistes, le gouvernement serait mieux inspiré à anticiper sur les événements et surtout à ne pas perdre la bataille de l’opinion.
C’est un vrai faux débat que de discuter sur l’arrivée d’une force internationale. En adoptant cette attitude de défiance vis-à-vis des autorités civiles et militaires, les quelques «agitateurs de Kati» ont mis mal à l’aise le capitaine Sanogo (qui a l’intelligence de vite comprendre les enjeux) mais aussi le ministre de la Défense et le chef d’Etat-major général des armées. Certes, le Président de la République et ses services de communication ont pêché mais sa démarche n’était ni solitaire, ni unilatérale car le Premier ministre, le ministre de la défense et certains officiers ont été associés à la démarche présidentielle.
Encore que la requête qui a été remise à Alassane Ouattara répond aux aspirations profondes des forces armées et de sécurité. C’est même un exploit de la part du ministre, le Colonel-major Yamoussa Camara, et du chef d’état- major, Colonel-major Dahirou Dembélé, qui ont bataillé afin d’imposer leur point de vue aux experts de la CEDEAO dont l’objectif initial était d’envoyer des forces à Bamako pour sécuriser uniquement les institutions.
Par Chiaka Doumbia
Dans leur majorité, les Maliens ont été scandalisés une fois de plus d’apprendre à travers Rfi une décision
Koi le mali n’est pas un pays libre, pas plus que le Gabon où la Côte d’Ivoire…
Je me souvient que les ambasseurs de france et des USA, ont emmené le président seul de la commission électorale annoncer les résultats (hors delais) devant les caméra de france24, au QG de son adversaire… 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿
Ils ont aussi proclamé en direct sur le plateau de France24 l’indépendance fantôme de l’Azawad !!! Imagines l’indépendance Corse en direct sur l’ORTM !!! Dès les premières heures de cette information j’ai écrit des posts comme un acharné pour convaincre certains sur ce même site !!! 😈 😈
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