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Commençons par le ‘’monsieur très propre’’, à savoir le Vérificateur général du Mali. Sidi Sosso Diarra, apprend-on, ne dormirait suffisamment pas bien ces temps-ci. Des affaires qui n’auraient rien à voir avec ses rapports sur des services publics, mais le concernant personnellement et certains de ses proches collaborateurs. Des affaires qui seraient sur le point de prendre la rue et, dans la foulée attirer l’attention des plus hauts responsables de
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Tout ne serait pas nickel dans les bureaux du Végal. Sidi Sosso Diarra aurait, il n’y a pas longtemps, interpellé des proches à lui, sur qui pèseraient de lourds soupçons de pratiques frauduleuses dans l’exercice de leur fonction. Une façon de ne pas les prendre directement dans le chapitre de la corruption et des trafics d’influence. Des ‘’affaires’’ dans les bureaux du plus grand Shérif du Mali ?
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Le tremblement de terre est difficilement évitable lorsqu’on sait que ces cadres qui travaillent à vérifier la moralité des dépenses effectuées sur les fonds publics, sont rémunérés à prix d’or pour ne rien laisser passer et pour tout faire dans les règles de l’art. Sidi Sosso a, pour lui, en dehors des avantages liés à son fauteuil, à la fin de chaque mois, 3 millions de nos francs. Son adjoint perçoit le même montant et leurs collaborateurs directs une brique.
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Quoi de plus acceptable si les résultats étaient à hauteur de souhait et si tous ceux qui travaillent à voir clair dans les affaires de nos ‘’haut d’en haut’’ étaient eux- mêmes irréprochables et intègres ? Ce qui – hélas -ne serait pas le cas pour peu qu’on accorde du crédit à tout ce qui sort de la bouche de certaines personnes travaillant au cœur du grand bâtiment sis à l’Aci 2000.
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La question que l’on se pose alors est de savoir comment celui ou ceux qui ont pris la responsabilité de désigner Sidi Sosso et ses lieutenants à ces postes vont s’y prendre pour vérifier le bien-fondé de ce qui se dit, à moins que l’intéressé lui-même ne convoque un point de presse pour montrer pattes blanches en balayant d’un revers de main toutes les allégations et supputations malsaines courant les rues à leurs sujets. L’exercice a son mérite. Ne serait-ce que pour démentir même ceux qui, bien avant sa nomination, racontaient à qui voulait l’entendre que le patron de la superstructure ne serait autre que Sidi Sosso Diarra. Pour services rendus disaient- ils à l’époque. Comme pour laisser entendre que le cabinet commis en son temps pour choisir les membres du Bureau n’était que de la poudre dans les yeux, une façon de donner un semblant d’impartialité à la procédure?
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En attendant que tout cela ne soit clarifié un de ces quatre matins, ce sont nos talibans, une poignée d’hommes qui, en compagnie de leurs moitiés toutes de noir vêtues, ont tenté de prendre d’assaut mardi dernier le Boulevard de l’Indépendance pour clamer tout haut leur opposition à la volonté des autorités nationales de faire abolir la peine de mort dans notre pays. C’était sans compter avec les autorités nationales qui n’avaient aucune envie de voir le pavé battu par qui que ce soit.
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A notre arrivée sur le lieu du rassemblement, c’est-à-dire devant
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La veille sur les écrans de
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Ce jour-là, l’ordre a été formidablement maintenu. On n’est pas à Islamabad ou à Rawalpindi, mais que chacun fasse attention. Des généraux à Koulouba à Bolibana, en passant par l’Administration du territoire et chez Gassama, on ne badine plus avec l’image du régime. A bon entendeur, salut !
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En tout cas Modibo Sangaré de l’Unpr s’est tapé au passage une calebasse de pub, même s’il s’est finalement résolu à un meeting dans son Qg. La rue, il faut le dire, a échoué et les regards sont désormais rivés sur Bagadadji et Dioncounda Traoré. C’est à ce niveau que tout va se jouer, même si de ce côté-là, on ne perd pas de vue qu’en renvoyant le gouvernement à sa copie, on court le risque de marcher sur l’autorité du président de
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