Entre Nous : Restriction des libertés

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Dans un communiqué en date du 6 mars 2024 signé de son Président, Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (Cndh) exprime sa vive préoccupation, quant aux ‘’menaces’’  sur l’exercice de certains droits civiques et politiques, notamment la liberté d’association. Elle «s’indigne contre la tendance systémique de dissolution et/ou de suspension de partis politiques et/ou d’associations».

Le Bloc d’intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (Biprem) et ses partenaires expriment leur désapprobation des dissolutions d’associations. «Biprem et partenaires, prônant la justice sociale, désapprouvent totalement ces dissolutions d’Associations lancées par le gouvernement. En ces périodes d’austérités persistantes, d’adversités interne et externe grandissantes et surtout de lancement du «Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation», Biprem et partenaires proposent aux Autorités de la Transition l’annulation totale de ces dissolutions afin de réaliser un dialogue entièrement inclusif , réunissant au Mali des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur pour la consolidation de la cohésion sociale, seul gage d’un développement global et durable», souligne le communiqué du Biprem Fasoko sous la plume de son Président, Lacina Diawara.

Dans sa Déclaration mensuelle n° 0010 du 5 mars 2024, le Mouvement Tabalé a demandé au Gouvernement de «créer les conditions de retour des exilés politiques et la libération des Maliens sous verrou, pour des questions liées aux libertés d’expressions ou à d’autres délits primaires». Pour la première fois, une organisation fait mention des « exilés politiques ». Une prise de position assez courageuse dans un contexte marqué par des dérives autoritaires d’une autre époque.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’est dit profondément préoccupé par la dissolution d’organisations de la société civile au Mali «au cours des derniers mois, dans ce qui semble faire partie des restrictions croissantes des droits humains et des libertés fondamentales …. Nous appelons les autorités de transition à permettre aux organisations dissoutes de reprendre leurs activités. Il est essentiel que les autorités protègent l’espace civique et garantissent le plein respect et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, ainsi que les droits à la liberté d’association et de réunion – conformément aux lois du Mali et à ses obligations en vertu du droit international et régional, en matière de droits humains».

Ces prises de positions de la Cndh, du Mouvement Tabalé, du Biprem et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme alertent dans un contexte marqué par la dissolution des associations et partis politiques, dont les responsables usent de leurs droits de critique sur la gestion des affaires publiques. Ainsi, deux partis politiques ont fait l’objet de dissolution suite à des procédures judiciaires à l’initiative du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il s’agit du Parti Les Républicains d’Ibrahim Aiéna Camara et du Psda d’Ismaël Sacko. Une troisième procédure est en cours, au niveau du Tribunal de grande instance de la Commune I de Bamako contre le Parti Sadi. Ledit ministère a annoncé la dissolution de l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance, de l’association Karoual International et de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko.

Chiaka Doumbia

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9 COMMENTAIRES

  1. @Fanga
    Te lire comme le suppose Kaarta Solo peut nous transporter dans les années 60 voir 70
    Moi quand je te lis ; je te vois plutôt dans l’âge de pierre
    Mais cela n’a aucune importance d’où se situent sur l’échelle du temps tes idées rétrogrades et désuètes
    Ce qu’il faut considérer relève plutôt de la psychanalyse de ta piètre personne
    Tu aurais sûrement aimé être un grand personnage, mais tu resteras au mieux un pitre dans ton quartier
    Ta façon de traiter de “troll” ou de “minable” systématiquement celui qui t’oppose une contradiction , montre bien que tu n’es pas un homme de “droit” qui lui est supposé aimé cette contradiction par l’argumentation.
    (L’anonymat à du bon) Ta façon de traiter de racistes tes opposants démontrent que tu mets des couleurs sur des idées. Pour ta gouverne, on peut être noir ou blanc et être farouchement opposé à tes idées rétrogrades. Mais cela en dit très long sur le racisme dont tu fais toi même preuve.
    J’adopte les mêmes conclusions que Kaarta Solo ; tu es sûrement un petit minable qui n’a rien fait de sa méprisable vie

    • Tout ce qui sort de ton clavier et de ta gueule puante de troll français concerne la vie privée et personnelle de tes contradicteurs, chose qui montre par ailleurs très clairement que tu es un minable troll formés dans les Officine publiques de Paris à la manipulation des opinions publiques africaines.

      Je t’invite, minable troll français, à te regarder dans la glace et à regarder ton président français Emmanuel Macron, puis à t’interroger sérieusement pour savoir si vous n’êtes pas des “pitres”, des “petits personnages” et des “fous d’Afrique” dont les cas relèvent de la psychiatrie.

      D’ailleurs, le diagnostic qu’a posé sur vous un psychiatre italien, professeur Adriano Segatori, est édifiant sur votre nature profonde : vous êtes des “psychopathes”.
      https://www.youtube.com/watch?v=YOhKBWTaOlY

  2. “Dans un communiqué en date du 6 mars 2024 signé de son Président, Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (Cndh) exprime sa vive préoccupation, quant aux ‘’menaces’’ sur l’exercice de certains droits civiques et politiques, notamment la liberté d’association. Elle «s’indigne contre la tendance systémique de dissolution et/ou de suspension de partis politiques et/ou d’associations».”

    Je crois, bien avant la transition politique actuelle, que la CNDH est un organisme public complètement inefficace et budgétivore et qu’il faut très sérieusement revoir à la baisse la rémunération de ses dirigeants.

    C’est scandaleux de payer comme un président de la République, avec l’argent des pauvres contribuables maliens, des gens qui passent leur temps à pondre des communiqués au détriment de l’intérêt national de leur propre pays.

    Tout le monde sait que la plus grande menace qui pèse sur le Mali et le Sahel est liée actuellement aux puissances occidentales colonialistes et impérialistes.

    Ces Occidentaux qui servent de modèle au président de la CNDH ne reculent absolument devant aucun procédé anticonstitutionnel, illégal et attentatoire aux droits fondamentaux pour préserver leurs intérêts coloniaux et nationaux ainsi que leur prospérité bâtie sur les esclaves et les colonisés africains. Il faut regarder quelle misère ils font subir en France notamment aux Africains qui défendent leur continent d’origine, allant jusqu’à initier des démarches administratives pour retirer la nationalité françaises à des gens de couleur noire qui ont cette nationalité à la fois par le droit du sang et le droit du sol. Ici, le cap du racisme d’Etat est franchi à nouveau en France.

    Je crois que le contexte géopolitique et de profonde transformation du monde et de l’Afrique échappe au président de la CNDH Aguibou Bouaré. Il y a au Mali des Maliens sans doute plus compétents dans le domaine de la défense des droits que ce monsieur.

    • On parle de la restriction des libertés au MALI, un avocat, sans honte et sans gène, répond:
      ” C’est scandaleux de payer comme un président de la République, avec l’argent des pauvres contribuables maliens,….”
      Puis, sans honte et sans gène ” Tout le monde sait que la plus grande menace qui pèse sur le Mali et le Sahel est liée actuellement aux puissances occidentales colonialistes et impérialistes. ”
      Bravo Fanga !! Mais tu n’as rien dit du problème évoqué.
      Tu ne crois rien de ce que tu écris là. Si tu avais un petit peu de respect pour les Maliens que tu prends pour des enfants immatures prêts à croire à tes délires de colonialisme et néo colonialisme et impérialisme. Des Discours des années 1960 qui a longtemps servi d’alibi aux dirigeants africains incompétents et corrompus. Sekou Touré a passé un quart de siècle à ressasser ce discours d’impérialisme et de colonialisme et pendant ce temps, La Guinée s’est enfoncée dans la misère alors qu’elle avait tous les atouts pour amorcer son développement: un sous-sol riche, un climat exceptionnel, la mer, une terre fertile, une population jeune etc.
      Quand la Cndh exprime des inquiétudes sur les libertés au Mali, toi, en tant qu’Avocat et citoyen de ce pays, regarde ailleurs et repète les sempiternels arguments de ceux qui préfèrent accuser les autres de leurs faiblesses. La facilité des incapables. Le Plus grave est que tu ne crois rien de ce que tu dis mais tu le dis aux maliens.
      Je ne savais pas que tu étais capable d’une telle bassesse. Tu es méprisable.

      • “La Guinée s’est enfoncée dans la misère alors qu’elle avait tous les atouts pour amorcer son développement: un sous-sol riche, un climat exceptionnel, la mer, une terre fertile, une population jeune etc.”

        Minable troll français qui change constamment de pseudo, ne t’inquiète pas pour la Guinée et les Guinéens. Leur population est toujours jeune, leur climat exceptionnel avec la mer et la terre fertile.

        Quant à Sékou Touré, il a très bien fait de préserver jusqu’à nos jours de la voracité des colons français et françafricains les richesses du sous-sol de la Guinée qui sont elles aussi exceptionnelles.

        Les Nigériens, par exemple, regrettent amèrement d’avoir abandonné aux mains des Français contre des miettes le contrôle des richesses exceptionnelles de leur sous-sol, notamment l’uranium. Durant plus d’un demi siècle, la France a pillé cette matière pour construire sa souveraineté énergétique et sa sa souveraineté militaire basée sur l’arme nucléaire fabriquée à partir de l’uranium volé au Niger, pendant que l’État et le peuple nigériens étaient maintenus dans la misère. C’est d’ailleurs cela l’élément principal à la base de l’expulsion du Niger des troupes coloniales françaises par les nouvelles autorités publiques qui veulent prendre en mains leur pays.

  3. Restrictions des libertinages au Mali! Nous ne sommes pas dans la tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA ou la gouvernance se fait par l’article 49.3

  4. Certes, la dictature militaire n’est pas un terrain favorable à l’expression de la diversité des opinions. Il est seulement dommage qu’on semble ne s’en apercevoir qu’après des années d’oppression. Les Maliens souffrent.

    • Restrictions des libertinages au Mali! Nous ne sommes pas dans la tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA ou la gouvernance se fait par l’article 49.3

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