Ce vendredi 19 octobre s’ouvre, dans la Ville des Trois Caïmans, une importante rencontre qui va regrouper les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Union Africaine (UA), de l’Union Européenne (UE), des Nations Unies et du Mali. Au cœur des échanges : la crise multidimensionnelle que traverse notre pays avec, en toile de fond, une intervention militaire internationale.
Cette réunion de Bamako intervient quelques jours seulement après l’adoption, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, de la Résolution 2071 dans laquelle il réaffirme « son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali.» Déjà, lors de la 58ème Assemblée Générale de l’Onu, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, après plusieurs mois d’hésitation, avait saisi officiellement la plus puissante organisation du monde, aux fins d’obtenir l’envoi d’une force internationale, afin de chasser les groupes terroristes des 2/3 du territoire national sous leur occupation.
Malgré un langage diplomatique, qui laisse croire qu’une solution négociée est possible, l’option militaire afin de reconquérir les 2/3 du territoire national se précise de plus en plus. Sans doute l’Armée nationale, appuyée par les pays amis et frères, doit s’apprêter à entamer l’inéluctable guerre contre les forces du mal.
C’est pourquoi, la rencontre de ce 19 octobre a toute son importance. Et les choses doivent être claires dans la tête des experts qui auront la charge de planifier l’intervention militaire internationale afin d’aider les forces de défense et de sécurité dans leur mission régalienne de rétablir l’intégrité du territoire. Depuis le 17 janvier 2012, le Mali est attaqué par «des apatrides », «des traîtres » manipulés comme des «gamins» par certaines puissances.
Voilà de « petits parvenus » se moquant superbement des souffrances de leurs compatriotes prennent pour la réalité leur rêve d’une république de l’Azawad, une entité inconnue du répertoire historique de l’Afrique.
Il ne saurait y avoir de distinctions possibles entre ces groupes qui ont tous juré de porter la couronne d’enfer sur la tête de nos concitoyens. Le Mnla, qui a ouvert les hostilités, n’est pas différent d’Ancar dine, d’Aqmi ou encore du Mujao. Les responsables du Mnla qui se sont attaqués à un pays qui leur a tout donné sont les premiers responsables de la grave situation dans laquelle le Mali se trouve actuellement.
Les violations des droits de l’homme, les pillages, vols, viols, destructions de sites culturels et religieux, le recrutement d’enfants soldats, les assassinats constituent des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité. Et par conséquent, ces auteurs doivent être recherchés voire traqués, arrêtés, jugés et condamnés. Sans plus accorder la moindre circonstance atténuante car …que de fois ils auront été pardonnés et que de fois ils auront récidivé !
Il y a juste une semaine, nous soulignions dans nos colonnes que le Gouvernement de la République doit lancer un mandat d’arrêt international contre les misérables traîtres du Mnla qui se promènent à Paris, Ouaga, ou encore Nouakchott. Tous ceux qui ont trahi le peuple malien ou comploté contre lui, de l’intérieur comme de l’extérieur, paieront un jour. Tôt ou tard ! Et tous ceux qui ont sur leur conscience le sang des innocents maliens ou encore des soldats, dont le seul tort était de défendre ou d’être fidèle à leur patrie finiront comme de petits rats. Que Dieu sauve et bénisse le Mali !
Au nom de tous ces Maliens innocents, honnêtes et patriotes qui souffrent injustement de cette situation!
Chiaka Doumbia
BIEN DIT MOHAMED
POUR CELA IL FAUDRA BEAUCOUP DE BASES MAIS LA PAIX EST A CE PRIX
IL FAUT REMILITARISER LE NORD DU MALI PAR L ARMEE MALIENNE
LE MALI 1 240 000 KM
PAS UN CENTIMETRE DE CE TERRITOIRE NE DOIT ETRE HORS DE CONTROLE DE
L ARMEE
Je pense que cet article vos de l’or. car, il ne renfeme que de la stricte réalité. Il faut surtout faire très attention si éventuellement, on doit négocier surtout avec le MLNA pour ne plus signer des accords comprométants comme l’ancien accord d’Alger qui prévoyait “la démilitarisation du nord”.
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