«On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps», disait l’Américain Abraham Lincoln.
Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont enflammés par des déclarations d’une horde d’acteurs auto-proclamés «soutiens à la transition». Certains parmi eux qui s’illustrent aujourd’hui par des propos à forts relents d’accusations parfois gravissimes contre des autorités de la transition étaient, jusque-là, des enfants chouchous se faisant écho des actions portées par l’équipe de la transition auprès des populations. Mais avec ce qu’on constate ces temps- ci, il n’est pas exagéré de déduire que ces «soutiens auto-proclamés patriotes» apparemment motivés à grands frais et abreuvés d’éléments de langage pour appâter l’opinion sont en train de se retourner contre leurs mandants. Le revers de la médaille !
Ça sort comme ça sort ! Selon un adage, «le temps est le meilleur juge» et «l’antidote du mensonge s’appelle le temps». La rhétorique dont ils ont fait usage pour tenter de vendre des rêves et de bercer d’illusions l’opinion semble rattrapée par la dure réalité des faits. Guerre de clans en sourdine entre mentors ? Des états d’âme à propos des sous ? Dans une incroyable cacophonie, les vuvuzelas laissent entendre moult sons de cloches ces temps-ci ! Ces «soutiens auto-proclamés patriotes» ont impunément vilipendé, calomnié et souillé la réputation de tout citoyen qui a tenté d’éviter à la Transition, dont la réussite est un souci largement partagé, car dans l’intérêt de tous, d’emprunter une mauvaise trajectoire.
Ils ont incité les autorités à arrêter, emprisonner, faire prendre le chemin de l’exil à ceux traités par eux de «fasodendjougou», «apatrides», «vendus» dont le seul tort est d’avoir une opinion contraire.
Ils n’ont pas eu de pitié pour ceux qui souffrent le martyr au centre et au nord du pays du fait de l’insécurité. Ils n’ont aucune compassion pour ces milliers de chefs de familles ou d’entreprises qui assistent impuissamment à la destruction de leurs emplois ou de leurs sociétés construites après plusieurs années de dur labeur.
Une constante jamais démentie dans ce pays : tous ceux ont abusé de la confiance des Maliens et trahi le Mali en ont payé le prix.
Par Chiaka Doumbia
Allons seulement !! La vérité finira par jaillir. quel
tout a été dit.
Ce que la nuit de l’obscurantisme de la propagande de la haine et de la bêtise a caché finira par être mis à nue par le jour.
Bruler des drapeaux, insulter nos partenaires, chasser les ONG les ambassadeurs les organisations internationales les médias, mettre en exil les journalistes les leaders d’opinion, emprisonner les contestataires et les protestataire n’a JAMAIS été un Programme de Gouvernement, n’a jamais aidé un pays à se relever, n’a jamais développé un pays.
Le Populisme a ses limites.
Après avoir maudit, vociféré, invectivé, Haï, accusé à tort et à travers, insulté et banni, la nature, à un moment, se rappelle aux foules délirantes et abrutie. La réalité intangible ramène tout le monde sur terre, une terre ferme et dure. Il faut manger, boire, se loger, se soigner, s’éclairer se vêtir se distraire et se rendre utile à soi et aux proches. Bref, il faut travailler. Car personne n’a jamais réussi à manger les discours enflammés.
Depuis 4 ans, les Maliens assistent à une dégradation quotidienne de leurs conditions de vie.
RIEN ne s’est amélioré, RIEN n’a été fait.
Ceux qui ont chanté et danser en espérant un changement sont désormais orphelins.
Nous avons fait un Bond en avant pour tomber dans un précipice dont nous ne voyons pas encore le fond.
Nous nous sommes débarassé d’une dictature au prix du sang. 33 ans après, nous sommes tombé dans une nouvelle dictature avec les applaudissements du Public. Si ce n’est pas une malédiction, ça y ressemble.
et oui les techniques russes ne peuvent pas fonctionner ici, les maliens ne sont pas soumis comme le sont les russes, ils ne se laisseront pas faire.
Le temps passe et les temps changent parfois rapidement.