Survenue le 7 septembre 2023, l’attaque contre le bateau «Tombouctou» est l’un des crimes les plus graves commis au Mali ces dernières années. Elle a été condamnée par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.
Ainsi la Commission Nationale des Droits de l’Homme – fidèle à ses principes – a condamné avec la dernière rigueur ces attaques barbares et ignobles contre le Bateau «Tombouctou» et la position des Forces Armées Maliennes (Famas) de Bamba.
Les qualifiant d’ «abus graves aux droits humains et au droit international humanitaire», la Cndh a invité les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices.
De son côté, la Fédération internationale des droits humains-Fidh – a condamné vigoureusement l’attaque perpétrée contre le bateau civil «Tombouctou». Dans un communiqué en date du 11 septembre 2023, l’organisation internationale de défense des droits humains a appelé les «autorités maliennes à faire toute la lumière sur ces violations graves des droits humains constitutives de crime de guerre …Nous saluons l’ouverture d’une enquête par les autorités judiciaires maliennes et appelons à ce qu’elle soit diligente. Pour mettre un terme au cycle de la violence et de l’impunité, il est impératif que les enquêtes ouvertes sur des cas de violations graves des droits humains soient menées à leur terme», a déclaré Me Drissa Traoré, Secrétaire général de la Fidh.
Par la voix de sa Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud, Amnesty International a condamné l’attaque contre le bateau «Tombouctou». « En vertu du droit international humanitaire, les parties à un conflit doivent toujours faire la distinction entre les combattants et les civils. Amnesty International exhorte le Gsim et toutes les parties au conflit malien à stopper les attaques dirigées à l’encontre de civils ainsi que les attaques indiscriminées ou disproportionnées, s’agissant de l’impact sur les populations civiles », a déclaré Mme Samira Daoud.
La Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) a condamné cet acte criminel : «Nous exprimons notre profonde tristesse face à l’attaque terroriste contre le bateau “Tombouctou” survenue le 7/09. Nos condoléances aux victimes, à leurs familles & aux autorités. En ces jours de deuil, nous sommes solidaires avec le Mali & condamnons cet acte criminel ».
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué en date du 8 septembre 2023, a condamné, avec la plus grande fermeté, les attaques terroristes barbares, inhumaines et ignobles, perpétrées à Bamba contre un bateau et une position de l’Armée Malienne. « Le Président de la Commission de l’UA s’associe à la douleur, présente ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple Maliens et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Le Président de la Commission de l’UA réaffirme la solidarité et le soutien continus et indéfectibles de l’Union Africaine au peuple Malien dans le cadre de la Transition vers une paix et une stabilité durables et continue d’encourager le vaillant peuple et les autorités du Mali à maintenir la résilience dont ils ont fait preuve face à l’hydre Terroriste et qui leur a permis de poursuivre à la fois la lutte contre l’insécurité et le Programme de la Transition, dans un contexte international particulièrement difficile. Il appelle les pays Africains et les amis de l’Afrique dans le monde à soutenir les pays du Sahel dans leur lutte contre le Terrorisme».
Au-delà des condamnations, les organisations de défense des droits de l’homme doivent contribuer à la manifestation de la vérité. Afin de poursuivre les auteurs de cette barbarie et leurs complices devant les juridictions nationales ou internationales, notamment la Cour pénale internationale.
Par Chiaka Doumbia
Qui ne condamnerait ce massacre effroyable ?
Bonjour
Un incendie dans une grande usine de Tata Electronics fabriquant des composants pour les iPhones d’Apple dans le sud de l’Inde a interrompu la production samedi, le dernier d’une série d’incidents ayant perturbé les installations d’Apple dans la région.
La cause de l’incendie dans l’usine de Tata au Tamil Nadu n’est pas encore claire.
Apple vise une grande base de fabrication en Inde depuis qu’elle a commencé à assembler des iPhone dans le pays en 2017.
Actuellement, ses produits sont fabriqués dans le cadre de contrats avec des entreprises telles que Foxconn et Tata Electronics.
L’ampleur de l’impact de l’incendie sur les approvisionnements de Tata est encore inconnue.
Un bâtiment où sont fabriqués les composants de l’iPhone a pris feu, mais on ne sait pas si un bâtiment voisin, où la fabrication du smartphone complet devait commencer d’ici la fin de l’année, a été touché.
Voici un aperçu des autres incidents qui ont perturbé les installations d’Apple en Inde au cours des dernières années :
Février 2024 : des centaines de travailleurs d’une usine du fournisseur d’Apple, Flex, dans l’État indien du Tamil Nadu, ont entamé une grève d’une journée pour réclamer des salaires plus élevés pour les trois prochaines années et la reconnaissance d’un syndicat.
Décembre 2023 : Les activités de Foxconn dans son usine indienne située près de la capitale du Tamil Nadu, Chennai, ont été interrompues pendant une journée en raison de perturbations météorologiques.
Septembre 2023 : Pegatron a temporairement arrêté l’assemblage de l’iPhone sur son site de Chennai, dans le même État du sud de l’Inde, à la suite d’un incendie dans l’usine.
Février 2023 : Foxlink, qui fabrique des chargeurs pour iPhone, suspend la production dans son usine d’assemblage de Chittoor, dans l’État d’Andhra Pradesh, après qu’un incendie a provoqué l’effondrement d’une partie du bâtiment.
Décembre 2021 : Les activités d’une usine appartenant à Foxconn dans la ville de Chennai ont été interrompues pendant plus de trois semaines après que 250 travailleurs sont tombés malades, déclenchant des protestations. Apple a constaté par la suite que les installations ne répondaient pas aux normes requises.
Décembre 2020 : Les travailleurs d’une usine Wistron à Narsapura, dans l’État du Karnataka, ont détruit des biens lors de manifestations contre le non-paiement des salaires, causant des millions de dollars de pertes et obligeant le fabricant contractuel taïwanais à fermer l’usine pendant trois mois.
Wistron a vendu ses activités en Inde au groupe Tata l’année dernière
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