Reconstruire le pays, une fois les fils réconciliés. Pour ce faire, des milliards d‘euro ne manqueront pas à régler les factures. Et, le fou des capitalistes est celui qui restera insensible à la recherche des marchés jusqu’au bord du Niger. Même dans la foulée, sa Majesté Mohamed VI ne s’est pas trompée de destination.
Contre le gré des Algériens, sans être directement tentés à la médiation du conflit inter maliens, – et sous la jonction internationale, les marocains ont su orner pour convaincre leur ami malien-le président IBK- à vite renouer avec son cadet Burkinabé, afin que « reparte le processus entamé à Ouagadougou». L’enjeu fut de taille. 17 accords et conventions ont été signés.
Sans faire allusion à la formule d’ « ici comme ailleurs, qui paie commande », mais l’estime et surtout la confiance ayant fondé l’amitié entre les deux chefs d’Etat sont les atouts dont le Monarque s’en est servis pouvoir forcer la main à son ami. Qui, à son tour, lui a rassuré, de même que la délégation du conseil de sécurité plutôt venue, en début février. Du côté MINUSMA, on garde l’espoir pour une reprise rapide du processus : « Les ateliers qui ont réunis les protagonistes, bouclés en mi -février dernier à Bamako, nous laissent espérer car nous n’imposons rien, et, ne sommes là que pour faciliter et aider à faciliter », a lâché une source onusienne, ce mercredi.
A Ouaga, on sent que c’est enfin, une occasion de s’extirper de la fâcherie et de la bouderie du grand-frère. Et, désormais, comme l’aboutissement du processus ne sera fait qu’à Bamako, il ne sera pas exclu de le voir repartir d’où il avait pris cours en juin 2013, avant de connaître une rupture prolongée jusqu’ici. C’est « un heureux dénouement » qui accélérera la mise en place d’un ‘’ accord global et définitif de paix’’ comme souhaité.
Un appel téléphonique de sa majesté à Compaoré, à la veille de sa visite officielle à Bamako, avait bien rassuré ce dernier. Il faut dire que Rabat, au-delà de ses relations bilatérales avec Bamako, au-delà même du visible, s’est érigé en facilitateur entre Bamako et son autre grand ami, médiateur Blaise Compaoré.
IMT
la formule d’ « ici comme ailleurs, qui paie commande » est employée à bon escient ici et convient bien dans le contexte de la “question touarègue” dans laquelle IBK s’est passablement embourbé; son ami le roi M6 qui est “le commandeur des croyants du Maghreb” et mécène du pauvre Mali l’a réconcilié avec le Président du Faso qui lui aussi “commande les touaregs rebelles maliens qu’il entretient bien matériellement”.
Manch’Allah! Mohamed VI est assurément “un bon facilitateur de la facilitation alambiquée” dans la gestion de ce dossier “crise du Nord Mali”.
Sincèrement
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